FORUM "LES MOTS DU DEUIL"
Comprendre et vivre son deuil => Vivre le deuil de son conjoint => Discussion démarrée par: moune le 24 septembre 2012 à 07:45:37
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2 mois ce matin que tu es parti 2 mois que ma vie ressemble plus a rien , comment continuer sans toi donne moi un peu de ta force et du courage que tu avais je t ai dit que tu pouvais partir tu souffrais tellement ce lundi il y a 1 mois mais j aurais encore voulu te garder et te soigner encore et encore tu savais toi que ca serait difficile pour moi de ne plus t embrasser te donner la main ,, partager ensemble je n ai pas eu le temps de te dire tout ce que je ressentais mais tu sais que je t aime au plus profond de moi meme
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Moune,
Je te donne plein de force, une immense tendresse, je me rapelle les 1ers mois de la mort de Jacques, mon coeur se déchire, une plainte monte encore parfois dans ma gorge, mais je sais que les moments de détresse sont plus rares et que les souvenirs me reviennent avec une grande douceur, et les grandes douleurs se sont transformées en grand moment de mélancolie, qui m'aide et me font avancer, car j'y revois son sourire et l'Amour qui l'avait pour moi..
Tu verras qu'il t'accompagne et qu'il a laissé beaucoup de lui en toi, mais 2 mois c'est encore le début de se "travail de deuil" qui est bien épuisant..
tu verras que la vie et les petits bonheurs reviendront et seront d'une intensité qui te surprendra..
Tu verras que ton sourire s'accrochera à tes lèvres à nouveau et que tu ne culpabiliseras pas..
Tu verras que tu seras plus forte et que la vie te semblera encore belle..
Tu verras que tu ne te sentiras plus seule à l'intérieur..
Tu verras....
Je te serre fort contre mon coeur et te berce doucement..
Pascale la louve
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Bonsoir Moune,
Je me retrouve dans tes deux derniers messages: je ne lui ai pas dit assez souvent je t'aime, c'est elle qui me demandait "Namour, est ce que tu m'aimes?". Je lui répondais oui bien sur que je t'aime. Mon amour je l'exprimais autrement, par les fleurs que je lui offre chaque semaine ou presque, par lui acheter la nourriture qu'elle aimait, par lui offrir des parfums.
Deuxièmement, le fait de ne pas lui avoir dit au revoir, de ne pas lui adresser des dernières paroles me pèse énormément, comme beaucoup d'entre vous sur ce forum je pense.
"C'est le dernier enseignement de celui qui est parti...
Par sa mort, il nous implante encore d'avantage dans la vie... Dans une vie ou on accepte, désormais, de vivre sans lui et ou on apprend, en sentant sa présence silencieuse à nos cotés, à dire "Je t'aime" en toute connaissance de cause."
Je te soutiens affectueusement
André
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André,
L’Amour n’a pas besoin d’être « dit ». Tout le monde peut dire « Je t’aime » sans en penser un traitre mot. L’Amour s’exprime au quotidien, comme tu le fais, un sourire complice, un regard tendre, une attention particulière, un bouquet de fleurs, un baiser dans le cou… Mais les femmes aiment – alors qu’elles le savent très bien - qu’on leur dise « je t’aime ».
La tienne le savait bien, que tu l’aimais.
Quant à ne pas lui avoir dit au revoir, nous sommes nombreux dans ce cas.
Mais là encore, ce silence est une preuve d’Amour.
Exprimer un « au revoir », aurait été affirmer la maladie et sa gravité. Se taire et faire semblant que le lendemain est possible, c’est le courage de l’Amour.
Maintenant qu’elle est en paix et ne souffre plus, maintenant, tu as le temps de lui dire que tu l’aimes, avec tes mots, ta tendresse, en le lui écrivant, en lui faisant des poèmes, en lui allumant des bougies, en lui faisant pousser des fleurs, chaque jour, et en vivant.
Marina
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Marina,
Je ne voulais froisser personne sur ce site. C'est vrai j'étais parti sur mes pensées en parlant "d'au revoir" car Patricia est partie subitement. Ce que je ressent, je l'ai exprimé spontanément, sans arrière pensée. Je n'ai pas pensé à ceux ou celles dont les circonstances sont différentes. Je m'excuse de mon manque de tact.
André
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Bonjour André,
Comme chaque matin ou presque, la première chose qu je fais au réveil : Ouvrir mon ordi et lire mes messages, vos messages.
Et ce matin, le tiens me présentant des excuses!
Oh mais non, André, je me suis mal exprimée, cet au revoir que tu n'as pas pu formuler, je voulais dire que le plus important n'était pas là. Pour moi, en Amour comme en Amitié, la force de l'attachement n'a pas besoin de mot pour s'exprimer, mais d'attentions.
Nous avons, sur d'autres fils débattus plus d'une fois sur cet "au revoir" ou ce silence que certain nomme mensonge, autour du lit d'hôpital.
Ce silence, je l'ai eu et cela n'a pas été une épreuve. L'épreuve aurait été d'affronter le regard de mon époux, tandis que lui disais la vérité, celle que le médecin m'avait assénée dans son petit bureau du bout du couloir. J'ai choisi d'accompagner Pierre dans la joie et les sourires, avec des caresses, des douceurs et ... des tas de mensonges, et je ne regrette rien.
Peut-être était il mon complice, peut-être pas, peut-être souhaitions nous nous protéger mutuellement.
Dans tous les cas, c'est l'Amour qui décidait.
Pardonnes-moi à ton tour si tu as cru lire dans mon message, que je voulais doux et apaisant (!), un reproche quelconque.
Nous avons une telle charge émotionnelle, que parfois, les mots vont au delà de ce que nous voulons exprimer.
Passe une douce journée, après, j'espère, une nuit paisible.
Marina
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Moune,
Deux mois qu'il n'est plus là. Tu n'as pas pu tout lui dire, écris le lui.
Pour ma part, suivant mes états d'ame, j'écris un mot à Claudine, parfois chaque jour, parfois j'attends 2 ou 3 jours. C'est mon humeur du moment, mon ressenti. Je sais qu'elle est toujours présente à mes côtés.
Hier je suis allé chez la fleuriste. Sur lla plaque du colombarium, j'avais fais poser un soliflore. J'ai pris l'intérieur de celui ci afin de pouvoir y poser une fleur, en l'occurence une orchidée blanche. J'attendais le bon moment, il est arrivé hier, je ne sais pourquoi.
Peut être à cause ou plutôt grâce à ce parfum que j'ai senti en me couchant.
C'est sûr que l'on aurait aimé garder prés de nous cet être cher, et partager encore plus longtemps notre vie commune. J'ai eu la chance et le "bonheur" de pouvoir dire au revoir à Claudine et combien je l'aimais et l'aimerais toujours, mais elle me manque tellement.
Nous serons là pour t'aider à traverser ce difficile passage.
Pensées
Marcel
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Bonsoir Moune,
Je t'envoie toute mon amitié pour cette journée, qu'elle te soit douce.
André
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Je voulais dire pour la journée du 23, s'entend.
André
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J'ai vécu ses dures moments il y a quelques temps , le cap des 2 mois ...
La douleur a ce moment est encore trop dur , fait encore atrocement mal, je pleurai il y a encore quelque heures c'est pourquoi ton poste me touche , je t'envoie toute ma force et mon courage j'espère que ça te soulagera un peu
Avec toute mon amitié
Marika
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ce soir je n ai la force de rien, mais je ne pouvais pas m empecher d avoir une pensée pour toi...
j espere que ta nuit sera douce.
bises
tiobob
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merci a vous tous pour vos messages mais je vois que ca fasse 2 , 3 mois ou plus longtemps le chemin est difficile et long et l absence est si difficile a supporter amities moune
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Oui Moune, oui vous tous, le chemin est long et difficile, et je suis toujours étonnée en me retournant sur les 7 derniers mois, de réaliser que j'en ai parcouru un petit bout. Oh mais un tout petit...
Comme le dit Gérard : fatigue, goût à rien... mais parfois, un petit sursaut et quelques mètres parcourus.
Courage à nous tous
Mes plus tendres pensées
Cathy
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comme c est beau gege et comme c est vrai amities moune
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salut gérard
trop vrai ce que tu dis, surtout pour moi, ce soir, énorme coup de cafard, les larmes coulent , coulent , coulent
amitiés
sylvie
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Chaque phrase est vraie !
Pleurons ensemble, réchauffons nous
Cathy
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Gros coup de cafard pour moi aussi ce soir :'(
5 mois aujourd’hui qu’il est parti dans cet autre monde !
Je me rends compte petit à petit qu’il ne reviendra plus comme
si j’espérais au plus profond de moi qu’il reviendrait
Le manque de lui devient cruel
Ces quelques lignes sont criant de réalité Gérard !
Florence
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florence,
Moi ca va faire 3 mois qu'il est parti, c'est horriblement dur , surtout quand on est seule dans cette maison ou tu me rappelles les souvenirs. Mais que faire , le soir, sinon de pleurer notre être cher
amitiés à tous
sylvie
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Oui Cathy, tenons nous la main et soutenons nous les uns les autres
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ça fait presque 4 mois que mon papa m'as quitté et c'est de plus en plus dur, au début c'était moins difficile que maintenant....il me manque énormément , et ce qui me tue le plus que je ne suis pas seule dans l'apparence , je suis bien entourée, mais personne ne peut me comprendre (même si les gens essayent, mais il faudrait qu'il vivent 24 ans auprès de mon papa pour qu'ils puissent se mettre à ma place) , c'est nul , tout le monde dit qu'avec le temps tout va...mais pas pour mon cas , mon papa est ma vie, mon homme, il est tout pour moi, c'est ma moitié. Maintenant, je me comporte bizarrement, je me sens étrangère dans ma famille , je pensais toujours que le seul qui me comprenait c'était lui...quand je suis avec ma famille , j'attend que quelqu'un prononce les mots qu'il faut (seul papa pouvait le faire) je regarde les visages qui m'entourent et je cherche son regard, ses grimaces, son sourire........il est où mon papa maintenant????!!! pourquoi je suis obligée de supporter tout ça ,je m'attendais pas qu'il nous quitte si tôt, j'essaye d'être forte devant tout le monde, mais c pas le cas je pleure presque chaque nuit ..... tant de peine!!!! et je sais pas quand ça finira !!!!!!!!!
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Gérard,
Tu n'as aucune excuse à présenter.
Tous nos maux se ressemblent, et les mots que tu as écrits ne sont que la réalité qui nous habite.
Nous ressentons tous cette absence, ce manque de contact, ces nuits parfois agitées, ce sommeil qui tarde à venir, ces angoisses du lendemain.
Non aucune excuses à formuler. Ephémère te le dis, tout est possible et permis, et ce ne n'est pas ton poéme qui est la cause.
Je te dis donc merci de nous l'avoir transmis.
Bonne journée et amitiés sincères.
Marcel
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Bonsoir,
je crois que tu as raison, c'est de pire en pire, maman est partie voila bientôt 5 mois et la pise de conscience se fait très, trop lentement mais elle arrive, inexorable et c'est de plus en plus difficile.