Chemin d'épines, parfois tout droit et c'est triste, parfois tortueux et c'est triste aussi.
Ce que j'ai appris en qq mois, c'est qu'il n'y a que soi à savoir. Même dans la confusion la plus totale, il n'y a que soi.
Les conseils, famille ou amis sont parfois mal formulés c'est vrai, pour autant je ne peux m’empêcher de penser que ces "encouragements" sont tout autant destinés à toi, mais aussi à eux même, car soyons clair, ce n'est pas une partie de plaisir de remonter sans arrêt notre pauvre pendule. Peut être qu'ils ne faut pas leur jeter la pierre ils font ce qu'ils peuvent.
Mais encore une fois, c'est seul(e) que nous connaissons nos vrais besoins; et puis une aide extérieure, psychothérapeute, débarrassé de toute affects, permet par la parole(ah la force du verbe), ouvre des chemins, libéré de tout jugement, et ceci est un bien précieux.
Çà ne réduit pas la douleur, ça ne réduira pas le temps de la douleur, mais cet accompagnement aide à garder la tête hors de l'eau, donne quelques bouffées d'air qui permettent de ne pas sombrer trop profond. Tout en sachant que parfois il faut le toucher le fond, pour reprendre appui, pour tenter à nouveau d'exister.
Bon courage sur ce chemin.