Aussi, maintenant, me faut-il me souvenir que la colonne vertébrale, je l'avais avant de le rencontrer, effectivement.
Et même elle m'a bien soutenue devant d'autres difficultés que la vie m'a envoyé au long des 38 ans qui ont précédé l'arrivée de mon coeur dans ma vie !
C'est aussi cela qui m'est douloureux, réapprendre à "marcher" seule, comme si je relevais d'une longue maladie.
Réapprendre à se fixer des buts, à occuper sa journée pour soi seule, à ne pas compter sur quelqu'un pour vous demander "qu'est-ce qu'on mange ce soir ?", "qu'est-ce qu'on fait ce week-end ?".
A réapprendre à se faire d'autres connaissances avant qu'elles ne deviennent de nouvelles amitiés.
A la douleur de ne plus le voir, lui parler, l'entendre, le toucher, le sentir, (ce qu'il nous faut bien accepter car irréversible !) s'ajoute l'incertitude du lendemain, de l'avenir.
Cet avenir que nous étions en train de construire, de formater, d'attendre avec plaisir puisque nous étions deux à partager les mêmes envies, les mêmes désirs, le même amour....
Cœur,tu as par ces mots completement image ce bcp ici vivent,moi,ca fait plus de 3 ans maintenant qu'elle est partie,et c'est tjrs ce que je ressens,et pourtant j'ai eu quelqu'un a mes cotes pendant plus d'un an!!!Et je n'y suis pas arrive!!!
Force et honneur. Bruno a Sandrine.