courage Claudia, comme le dit Meduse, nous sommes des parents qui souffrons de la perte de nos enfants, tout est difficile se lever, aller travailler, reflechir, penser, nous sommes condamnés à vivre avec cette souffrance vrillée au corps, mais n'oublions pas que nos enfants n'ont pas demandé à venir au monde, nous avons le devoir de les accompagner tout au long de leur vie, qu'ils soient petits ou grands, la perte d'un parent peut etre aussi difficile à surmonter, mes enfants n'ont pas demander à souffrir, ni à supporter mon chagrin en plus du leur, quand je regarde mon petit garçon de 8 ans et ma grande de 15 ans, je leur dis merci, merci d'etre là au-près de moi, je n'ose pas imaginer le chagrin qu'ils auraient si je venais à disparaitre.
Si, à moi aussi cette façon de voir les choses m'a traversé l'esprit, j'y ai vite renoncé, quand j'ai vu le desespoir et la peur ds les yeux de ma Louise, quand elle m'a dit "maman tu vas pas faire une betise ?".
Et puis, je veux vivre pour parler de ma Julie, qu'elle soit presente jour après jour, Julie aura 21 ans le 5 avril, ne serait ce que pour marquer cette journée qui fut un des plus beau jour de ma vie, je n'ai pas le droit de baisser les bras.
Je vous embrasse de tout coeur, et pense à vous, et à tous ces parents pour qui continuer est tellement difficile.
Elsa maman de Julie, Louise et Elliot