"Il dépend donc de nous-mêmes, non pas de remplir ce vide, mais simplement de ne pas s'opposer à ce qu'il se comble partiellement de lui-même.
C'est là l'espoir !" ( Yohann)
Je partage cette pensée.
Je viens de perdre mon fils unique et me retrouve seule ; que faire de tout ce "vide" ? de tout ce temps ? de la douleur parfois si intense de l'absence !
Ce sont là certaines des questions que je me suis posées après le choc survenu qui vous laisse anéantie, K.O.
Le laisser se remplir ce vide de petites choses d'abord : la sensation "ouateuse" douillette de l'oreiller sous notre tête ; le souvenir d'un moment heureux passé avec l'être aujourd'hui absent ; le lever du soleil, même s'il est derrière de gros nuages gris ou noirs ; l'odeur du café frais, le parfum d'une fleur ou d'un fruit ... le sourire innocent d'un enfant, celui tout ensoleillé d'un vieillard que l'on croise dans la rue et avec qui deux mots gentils sont échangés ... la lecture d'une page d'un auteur favori, le son d'une voix que l'on aime .... la saveur d'une soirée douce seule à écouter un morceau de notre musique préférée par exemple, ou encore la découverte d'un paysage insolite dans une revue , paysage qui vous fait rêver et vous donnerait envie de le visiter, un jour ... qui sait !
Bref, je laisse venir à moi tout ce qui est naturel, sans forcer, oui, tout ce qui peut contribuer à me réconcilier avec moi-même si bouleversée par ce "départ", me réconcilier avec la vie qui ne nous épargne pas ! ... en fait, j'essaie de m'accorder la paix intérieure, tout simplement.
Cela a l'air facile , comme ça, en le disant ou en l'écrivant, je sais bien ! Pratiquer ces petits exercices régulièrement, pourtant, oui, je vous assure , ça finit par être efficace.
Je vous (nous) souhaite à tous plein de courage ; armons-nous de lumière !
Yuna