Ah merci beaucoup Véronique de me faire part de ton expérience. J'étais très hésitante mais je crois que je vais me lancer. Ton expérience fait chaud au coeur. J'ai très envie de me recueillir, d'être entourée de silence et pouvoir penser à mon mari en paix.
Un petit mois après son enterrement, mon beau-frère m'a dit, alors que je ne pleurais même pas : il faut arrêter de te lamenter sur ton sort.... Sa femme, ma soeur, m'a dit : en fait, les hommes c'est pas comme les femmes, ils passent vite à autre chose.... Je ne sais pas quels hommes elle connaît, et ce qu'elle appelle autre chose. Je n'ai pas posé la question.
Du coup, je ne parle plus. Je n'ai plus envie de les voir, je n'ai aucun réconfort de la part des adultes et je n'en attends pas.
J'ai besoin d'un lieu où on ne me jugera pas. Et où je trouverai peut être la force de continuer sans me sentir coupable de toujours aimer mon mari.
Véronique, je suis heureuse pour toi que ce moment douloureux soit devenu un temps de communion et de force intérieure. Et merci encore de ton retour d'expérience, qui me rassure et me fait du bien également.
Bonne soirée.
Marie Luisa