Hello!
Ah ah, Mircea, "Cessons de nous planter plantons des arbres", ça doit faire gigoter de plaisir les racines de Grand Pin! Des radicelles à la cime, que son chapeau l'est tombé dans l'abîme, le-dit chapeau, je le soulève de respect, Souci, CHAPEAU!
et pour le carbone, je suis tombé sur un bouquin de "Gordon Zola", Cartonne 14, tranchées dans le vif, édition du léopard masqué, que celui-là (celle-là?) ça doit être un(e) échappé(e) de la dernière rangée! Pas lu encore ce truc mais ça promet!
Cessons de nous planter, plantons des arbres, ça me plaît bien aussi pour ce que je ressens de ma vie de maintenant : certes j'ai toujours été provoc. Je ne nie pas votre honneur du tribunal des flagrants délires. mais pas seulement. Je fais partie de la génération de celles et ceux qu'on voulut changer les choses d'avant et qui se sont plantés. Du libertaire à l'hédonisme, l'individualisme nous a gratté le maillot jaune devant le pif, camé qu'il était le cochon à la coc et aux amphets! Et nous, les doux dingues en sabots, on se retrouve comme des cons à se demander où qu'on s'est plantés!
Le monde meilleur qu'on rêvait, on s'est pas vraiment rendu compte qu'on l'avait bouffé jusqu'au trognon et que les prédateurs(rices) nous avaient laisser les pépins. Alors oui, ça me plaît bien de les planter ces pépins. et aux Philippines, Ils et elles ont planté un arbre en mémoire et honneur de ma fille juste au milieu du village. Comme c'est encore un peu loin pour ma bourse de retraité étrillé, Grand Pin a laissé "murmure du vent" faire le boulot de colissimo!
Bizs tout plein
Pascal.