Par contre, s'il y a UNE SEULE CHOSE à laquelle je veux bien croire c'est que NOS AMOURS ne souffrent pas et cela quelque soit l'endroit ou le lieu où ils sont ou pas ![
NON, ils ne souffrent plus... j'aime imaginer qu'ils nous voient, qu'ils sont "invisiblement" présents par moment mais NON, NON, ils ne souffrent plus !
Cette croyance est essentielle , primordiale, vitale...
La Souffrance et le Mal disparaissent définitivement avec la mort !
Il y a comme une délivrance... une paix éternelle... une douceur...
La mort est peut être le prix à payer pour ne plus avoir à souffrir ni avoir mal dans ce putain de monde sur Terre ici-bas !
Vivre c'est aussi souffrir... mais c'est quand même Vivre !
Mourir et aller au paradis des anges...
Vision surréaliste... image sublimée... il ne me reste plus que ça... désespoir, cruauté et absurdité de la vie !
CROIRE EN UNE SEULE CHOSE[/mon Raphaël ne souffre plus et malgré son absence physique je continue à vivre avec... mon fils, mon Amour.
Enfin...RESPECT pour tout ceux/celles qui croient en d'autres choses de la vie/de la mort[
Fédérico,
Tes pensées rejoignent celles des parents en deuil, Si le manque physique nous fait souffrir, leur esprit nous accompagne parce que la mort ne détruit pas les liens d'amour,. "Les Expériences de Mort Imminente" le prouvent, nous les retrouverons.
Le passé ne peut être changé. Il nous reste les remords les regrets. Avoir pardonné toutes les trois sans qu'il soit allé voir un thérapeute comme promis, nous avons eu la prétention de changer son comportement.
Après le cataclysme, l'éclatement de nos vies , nous avons essayé, ma fille survivante et moi d'aller voir un psy avec lui, mais il n'a pas voulu continuer... Comme tu dis ceux qui nous ont quitté ne souffrent plus, mais nous...nous restons avec les souvenirs et les peines.
Nous avons cru qu'il pensait comme nous, nous étions dans le pays des bisousnours, lui pas.
Nous avons été ses complices involontaires, dans une famille dysfonctionnelle, dont nous n'avions pas compris le mécanisme.
Depuis, le sachant je fais le" no contact" conseillé par les professionnels de santé, je sais que nous ne sommes pas guéries, nous serions encore capable de succomber à un reste d'affection, de pitié , mêles d'un profond ressentiment : Cruelle confusion existentielle...
Je dois rester loin pour mes filles et ce qu'elles ont vécus
A-t-il conscience du mal qu'il nous a fait ?