Merci Federico mon ami,

Merci pour vos mots si gentils,
Merci pour votre fidélité en amitié,
Merci pour votre affection,
Merci à vous d'être toujours là.
Je vous embrasse avec toute mon affection
Gero

Liberté

par Paul Eluard



Sur mes cahiers d'écolier
 Sur mon pupitre et les arbres
 Sur le sable de neige
 J'écris ton nom

Sur toutes les pages lues
 Sur toutes les pages blanches
 Pierre sang papier ou cendre
 J'écris ton nom

Sur les images dorées
 Sur les armes des guerriers
 Sur la couronne des rois
 J'écris ton nom

Sur la jungle et le désert
 Sur les nids sur les genêts
 Sur l'écho de mon enfance
 J'écris ton nom

Sur les merveilles des nuits
 Sur le pain blanc des journées
 Sur les saisons fiancées
 J'écris ton nom

Sur tous mes chiffons d'azur
 Sur l'étang soleil moisi
 Sur le lac lune vivante
 J'écris ton nom

Sur les champs sur l'horizon
 Sur les ailes des oiseaux
 Et sur le moulin des ombres
 J'écris ton nom

Sur chaque bouffées d'aurore
 Sur la mer sur les bateaux
 Sur la montagne démente
 J'écris ton nom

Sur la mousse des nuages
 Sur les sueurs de l'orage
 Sur la pluie épaisse et fade
 J'écris ton nom

Sur les formes scintillantes
 Sur les cloches des couleurs
 Sur la vérité physique
 J'écris ton nom

Sur les sentiers éveillés
 Sur les routes déployées
 Sur les places qui débordent
 J'écris ton nom

Sur la lampe qui s'allume
 Sur la lampe qui s'éteint
 Sur mes raisons réunies
 J'écris ton nom

Sur le fruit coupé en deux
 Du miroir et de ma chambre
 Sur mon lit coquille vide
 J'écris ton nom

Sur mon chien gourmand et tendre
 Sur ses oreilles dressées
 Sur sa patte maladroite
 J'écris ton nom

Sur le tremplin de ma porte
 Sur les objets familiers
 Sur le flot du feu béni
 J'écris ton nom

Sur toute chair accordée
 Sur le front de mes amis
 Sur chaque main qui se tend
 J'écris ton nom

Sur la vitre des surprises
 Sur les lèvres attendries
 Bien au-dessus du silence
 J'écris ton nom

Sur mes refuges détruits
 Sur mes phares écroulés
 Sur les murs de mon ennui
 J'écris ton nom

Sur l'absence sans désir
 Sur la solitude nue
 Sur les marches de la mort
 J'écris ton nom

Sur la santé revenue
 Sur le risque disparu
 Sur l'espoir sans souvenir
 J'écris ton nom

Et par le pouvoir d'un mot
 Je recommence ma vie
 Je suis né pour te connaître
 Pour te nommer

Liberté


Extrait de:
Poésies et vérités, 1942

   Un con lamentable ... on croit rêver, mais non !
   

   Pour toi, papa de Raphaël et d'A.,
   cette chanson douce comme le froufrou des ailes d'un ange ...
   https://www.youtube.com/watch?v=RZYpzXjdtwg

 J'ai beau avoir "l'habitude" (mais peut-on jamais s'habituer, s'habituer vraiment à ce genre de propos,  même si on en a beaucoup d'exemples personnels et extérieurs?), je n'en reviens toujours pas, à chaque témoignage, de la bêtise, de l'inconscience, voire même de la méchanceté ambiantes  les pires peut-être, ce sont ceux qui parlent d'"oublier"  ils ne comprennent rien, ou comme ça les arrange.
  Heureusement qu'entre nous, il en vas tout autrement 

 .......ces personnes  ne font plus partis de notre monde à nous ......

Je pense que c'est nous qui ne faisons plus partie de leur monde. Nous avons rencontré  et   touché  la mort....   
Qui peut rester la même personne après une telle rencontre?
C'est pour cela qu'entre nous " il en va autrement". Tous et toutes sur ce forum, nous avons vécu cette rencontre, dans des circonstances différentes mais nous l'avons vécue. Nous sommes passés dans le monde de ceux qui savent......  hélas pour nous!
Douces pensées aux citoyens et citoyennes de notre nouveau monde.

Merci Souci pour cette chanson douce comme le froufrou  des ailes d'un ange....

J'ai décidé de prendre un peu de recul quant à ma participation que je considère comme trop active au forum !
Je vais partir quelques jours en vacances aux Seychelles pour me reposer !
Je trouve qu'actuellement l'ambiance est gravement polluée ! l'air que je respire ne me convient absolument pas !
Trop de nombrilistes égocentrique, trop de donneuses de leçons,  trop d'individualistes, trop d'égoïstes...
Déception, amertume et frustration !
Pas assez de solidarité... pas assez d'entraide... pas assez d'altruisme...
Pas assez de poésie, de musique, de sourire, de bonne humeur, de rire !
Pas assez de douceur, de tendresse, d'affection, d'AMOUR !
Par conséquent, je vais personnellement davantage penser à moi ! je dois nécessairement me protéger !
Je me disperse beaucoup en ce moment et j'ai besoin de me reconcentrer sur mon essentiel : mon fils Raphaël !

Pour mes Amies... je serais toujours présent !

A bientôt.

Bien Amicalement.
Bien Solidairement.
Federico