il y a eu un mort suite aux essais cliniques de Rennes
affaire dite : des essais de Rennes

à lire
"En avril dernier, l'ANSM a fait l'objet d'une perquisition après la parution d'un article du «Figaro». Les gendarmes ont notamment saisi le téléphone portable d'une évaluatrice de l'agence, qui recelait des messages particulièrement cyniques.

Le 19 avril dernier, à la suite de la parution d'un article du Figaro, les enquêteurs ont perquisitionné l'Agence du médicament (ANSM). La veille, nous expliquions comment l'ANSM avait rédigé un rapport d'enquête interne confidentiel signé par Cécile Delval, alors directrice de l'évaluation. Un document embarrassant pour le promoteur de l'essai, Biotrial, mais aussi pour l'ANSM, qui l'avait autorisé. Précisons que Cécile Delval a quitté l'agence quatre jours après la parution de cet article.

Lors de cette perquisition, les gendarmes ont notamment saisi le téléphone portable de Farida Ouadi, évaluatrice de l'agence. Durant quatre mois, elle a échangé pas moins de 263 SMS avec des membres de l'ANSM concernant l'essai clinique de Rennes. Ces courriers consultés par Le Figaro sont édifiants de cynisme.

On découvre d'abord que Dominique Masset, directeur de l'évaluation qualité pharmaceutique, sécurité virale et non clinique, a assisté aux réunions qui se sont tenues à l'agence les 15 février et 24 mars. Il s'agissait pourtant d'un comité scientifique spécialisé temporaire (CSST), présenté comme un groupe d'expert «externes » et «indépendants ». Installé au fond de la salle, Dominique Masset envoie moult SMS à ses collègues avec une obsession : que le CSST dise que l'agence a eu raison de valider l'essai. Pas un mot en revanche pour le patient décédé et ceux qui ont dû être hospitalisés.

Ainsi, peut-on lire : «Ce qui compte, c'est que ton rapport a été validé par tout le monde » (16 janvier à 6 h 38), «au moins ils ont dit qu'ils auraient autorisé l'essai.» Farida Ouadi et l'une de ses collègues de l'ANSM commentent alors, rassurées : «Tu m'étonnes !», «Ça doit faire du bien à entendre !!!!!!!» La satisfaction est telle que l'une ose, à propos d'un expert les dédouanant : «Embrasse-le sur la bouche !» Mais, dans la salle, les conditions d'écoute ne sont pas bonnes : «Entre les micros pas allumés et le fait qu'ils passent du coq à l'âne, c'est pas facile », «Ça doit craindre pour suivre », lâche Farida Ouadi. Dominique Masset, lui, se moque de certains experts. Ainsi ce SMS à propos de Jean-Louis Montastruc, membre du CSST et chef du service de pharmacologie de Toulouse : «Il dit n'importe quoi» (24 mars à 15 h 55), «Je ne peux pas le contrôler», «J'ai pas sa télécommande ».

Mais le must, c'est ce texto à propos de Walter Janssens, de l'agence belge du médicament. Le 24 mars à 15 h 44, Dominique Masset écrit : «Il déraille le Belge, c'est l'effet des attentats.» Deux jours avant, l'attaque du métro de Bruxelles faisait deux morts et plus de 300 blessés."
et à faire connaître
source http://sante.lefigaro.fr/actualite/2016/10/10/25505-essai-clinique-rennes-sms-edifiants-lagence-medicament#xtor=EPR-300-[sante]-20161011

la mort ne gène pas certaines personnes ...

J'avoue, c'est dingue...