Bonjour a tous ,
Voila je voulais discuter avec des personnes qui comme moi ont vécu ce drame, cette épreuve si difficile de choisir, de débrancher ou non un proche. Car depuis ce jour je n'arrive plus a me sentir à l'aise avec les autres, ce sentiment qu'ils ne peuvent pas comprendre. la comparaison de leurs douleurs ou de leurs vécu alors que c'est totalement différent...
je m'explique : le 22septembre 2014 j'apprends que mon frere s'est tiré une balle dans la tête apres avoir tiré sur sa copine qui voulait le quitter. Il avait 23 ans, je l'avais vu la veille, je l'avais taquiné sur leur énième rupture. Mon frère n'étais pas un garçon violent ni agressif, il n'avait jamais fais de mal ni n'avait eu de problème avec la justice.
Nous étions tres proche, mes deux freres et moi. je suis l'ainee de la fraterie, nos parents ont divorcé lorsque j'avais 7ans et j'ai ete dans les moments de balotement entre papa et maman leur point de repere leur deuxieme maman. nosu avons eu une enfance heureuse et pleine d'amour.
ce 22 septembre la terre s'est arrété de tourner pour moi, les deux étaient à l'hopital.
le pronostic vitale de la jeune fille n'etait pas engagé heureusement dieu soit loué.
Mon frere lui s'était plus compliqué, le surlendemain nous devions mon frere ma mere et mon pere prendre la decision de le laisser vivre ou de le débranche, mon frere n'etais pas en mort cérébrale. son cerveau etait tres endommagé mais il fonctionnait, mais du fait de la balle dans la tete qui a explosé, il etait impossible de la retiré et de ce fait de faire un irm. donc nous etions que dans des probabilités.
on nous a dit vu le scan la parti cognitive du cerveau etait quasi fondue. mais pas le reste. peut etre aurait il remarche, peut etre aurait il vu peut etre aurait il parler peut etre aurait il entendu... que des incertitudes, il aurait ete assurément aveugle d'un oeil, n'aurait jamais pu deglutir donc traquéo pareil pour les toilettes sondes... on nous a dit qu'il aurait pu etre coincé dans son corps sans pouvoir s'exprimer sans pouvoir comprendre ou peut etre que si ...
on nous a pressé car les medecins etait pour le debranchement et on frere commencait a se reveiller, je le sentais me serrer la mains, il bougeait les epaules, mais tout ceci netait en realité que des reflexes. si on le pincait ilenlevai la main... mais ses pupillles ne reagissaient pas et il nouvrait pas les paupieres.
et c'est quand on ma annocné quil pourrait les ouvrirs d'unmoment ou a un autre que j'ai dit: Je ne veux pa sle debrancher mais si mes parents le veulent je ne veux pas m'opposer a leur decision mais si il ouvre les yeux je le ferai... alors rendormer le ne le laisser pas se reveiller davantage.
ILs l'on alors remis dans un coma et nous l'avons debranché, regardé s'etouffer, regarder la mort arrivé, entendre ce bruit strident quand le coeur s'arrete, voir la peau changer de couleur... Mon frere avait 23ans. Je le voit me hanter me crier dessus car sans moi il aurait peut etre eu une chance de repsirer seul, il commencait a retrouver des mouveemnts de respirations, mais avec les sedatifs je ne lui ai laisser aucune chance, je m'en veut tellement. je ne voulais pas j'ai dit que je le garderai je m'occuperai de lui de ses soins mais mon pere etait tellemnt decide il a forcer ma mere, mon petit frere a demander le debranchement mais c'est bien moi qui l'a replonger dans le coma avant. et c'est des mois apres que j'ai decouvert qu'avant de le replonger dedans le smedecins ont noté dans le dossier reactivité de la pupille...
je me force a me souvenir de ses moments car je ne veux pas oublié pourquoi aujourdhui cest une tombe devant laquelle je me confie, pourquoi il est mort, meme 8mois apres je tend toujours autant l'oreille en esperant entendre sa voix, taper dans son cercueil. avec mon frere nous avons du gerer l'enterrement car mes parents etaient incapables de le faire. Nous avons du gerer aussi les medias et leurs mensonges leur manque de delicatesse et de sentiment envers les proches, inventer des choses pour que l'histoire soit plus croustillante, en salissant une mere en deuil...
j'ai du etre forte pour tout le monde, mais c'est si dur, je ne peu plus en parler autour de moi , car pour eux tout ceci est loin ils ne s'imaginent pas ce que la question ca va? me fait resssentir, je dit oui car ils ne comprendrait pas que mon cerveau a moi est resté bloqué à ces 3jours, comme un beug, je ne vois plus le temps s'écouler, j'ai le sentiment que c'était la semaine derniere, alors est ce que ca s'attenue? j'ai l'impression que les problemes de mes amies sont ridicules et sans interet alors j'ai pris mes distances, je n'arrive plus a etre avec la famille hormis ma mere et mon frere qui eux savent ce qu'on a vecu. est ce que ca va passer? qui a deja vecu quelque chose de similaire? j'ai l'impression d'avoir perdu un bebe une partie de moi , la culpabilite du fait de son suicide je n'ai pas vu son chagrin d'amour, la colere fasse certaines personnes, la la peine pour sa petite amie et la culpabilite de navoir rien pu empecher, la culpabilite de lavoir plonger dans ce coma et ne pas avoir refusé le debranchement, de l'avoir precipité, et l'horreur de lapparition de la mort sur un etre pour qui on aurait donné sa vie ... aujourdhui je ne peu meme pas effacer son numero de telephone , desactiver son facebook ou debarasser ses affaires, je l'appel pour diner, je me suis meme vu commencer a lui envoyer un message... quand vais l'accepter ? quand vais je comprendre ce qui a pu nous arriver et sortir de cette boucle infernale dan s ma tete ou je revis les evenements encore et encore.... merci a ceux qui pourront m'aider du fond du coeur ...