On est de retour à Paris , dans les lieux meme du drame de l'échelle.
Un samedi soir , en été , cette fois c'est Odile qui descend la poubelle. La porte est ouverte et je suis dans la salle de bain , à mes ablutions pré-nocturnes ( P... vous avez noté la pureté de la langue ? c'est du lourd , le Nobel ? ..à ma pogne! ) Je me lave les ratiches ( enfoncé Audiard et San ! ) et je suis nu ! Ben quoi ? c'est normal , quand on se lave les dents , non ?
Tout à coup , je sens deux mains qui me prennent par les épaules..
- Arrete, je me lave !
Je pensais qu'Odile voulait rigoler , après etre remontée des poubelles .
Je me retourne , devant l'assaut répété de mon agresseur!
Maman !!!! j'ai une grande langue qui me lèche le nez , y laissant une longue trace de bave odorante , et c'est pas du Shalmar!!!
et , remplissant tout mon champ de vision la tete énorme d'un grand chien noir , tout heureux!
Aussitot , me vient à l'esprit , que je suis à poil , de dos , avec un grand chien noir ,un male en plus , dans une position ...dangereuse!
Mon Dieu , merci ! Moi qui avait toujours préservé cette partie de mon anatomie , je venais d'échapper à un viol bestial ,
que j'en frémis encore!
Le chien avait poussé la porte , tandis qu'Odile discutait avec une voisine , et cet animal qui se met à sauter partout...et sur le lit , et qui se prépare à pisser dessus en plus !!!
Odile arrive , poubelle vide , et se met aussitot à faire plein de mamours à ce dingue là !
Sa maitresse l'appelle , et le chien part en courant ..
..et je me demande s'il ne m'a pas fait un clin d'oeil en passant...de l'air de me dire :
-alors , heureux ?
Depuis , je préfère les chats.
Daniel