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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Pourquoi ?
« Dernier message par did le Aujourd'hui à 19:17:16 »
Bonjour mareimo33  non plus de caché pour dormir  le 1er mois oui et après je les ais arrêté  , ce n'est pas tant que j'ai du mal a dormir  , mais plutôt dans quel état de pleur et de tristesse je m'endort  , j'ai fais dix séances de psychothérapeute  en EMDR  et maintenant j arrive a canaliser mes grande crises et angoisses  mais la tristesse , ce poids dans ma poitrine et présent 24h sur 24 et même sans lutter ça demande une Energie considérable. Mais le plus dur pour moi est d'avoir envie de continuer comme ça  , sans entre voir de lumière au bout du tunnel   ,avoir  de projets , il me serait impossible pour l'instant de pouvoir et vouloir crée quelques choses sans elle  , je sais que un jour il faudra bien se faire une raison .
prend soin de toi aussi marie , il l'aurait voulu comme ça .
Amitiés sincère.
Denis
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Pourquoi ?
« Dernier message par qiguan le Aujourd'hui à 19:03:41 »
Mariemo33 aux responsables des 2 groupes de paroles tu peux oser dire tes difficultés peut être il y a t'il une solution à explorer de co voiturage  ...
chaque jour de 13h à 3h du matin sos amitié au https://www.sos-amitie.com/bordeaux/
et 0800 858 858 pour https://www.croix-rouge.fr/soutien-psychosocial-par-telephone qui peut aider aussi

c'est important de dormir un minima tu as raison de chercher à le faire

tu peux écouter la lecture de ce livre
https://www.youtube.com/watch?v=o_j8DM_vyNo&list=PLrmnQWpada4CGCAI4E_dd6jOqSwlUWncO&index=10
le film est à présent payant  ...

prends soin de toi comme il voudrait
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : être séparés dans cette vie-ci
« Dernier message par qiguan le Aujourd'hui à 18:51:10 »
Tes récits te permettent de drainer tes émotions et c'est très bien pour toi
je suis contente que tu ais pu venir le faire
et je te souhaite de pouvoir venir sur le forum autant que tu en ressentiras le besoin !

Depuis le décès de Jean j'ai eu plusieurs décès d'ami.e.s proches et comme je dis "pans" de vie je sais que c'est particulier au milieu de nos chemins de veuvage.
Pour le contact avec la vie qui continue, les souvenirs, la gratitude du "bon" passé j'y ai été confrontée même si de manière et en circonstances différentes, je comprends le sens de ce que tu as raconté.

Je vis sans animal depuis la mort de mon chien, je suis incapable de relancer ça sachant que personne ne pourrait assumer si j'avais une défaillance et je ne veux pas faire connaître ça à un animal domestique, d'autre part mes ennuis de santé faisant qu'à certains moments mon état ne serait pas compatible à la gestion ou à assumer les promenades d'un animal je renonce et j'essaie d'apprendre à accepter cela.

Je te souhaite un doux WE
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : depuis le 23 avril 2014
« Dernier message par qiguan le Aujourd'hui à 18:16:25 »
merci Stana
tu as raison
et le réconfort qui aurait pu venir n'est sans doute pas possible ... que ce soit de ma fille, la famille de Jean, ses ami.e.s
Comme bien d'autres situations on est toujours esseulé.e.s dans nos manques non compris  ...
l'accepter est la seule voie d'apaisement. 
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Pourquoi ?
« Dernier message par Mariemo33 le Aujourd'hui à 17:34:38 »
Bonjour Denis, hier je pensais avoir touché le fond et pouvoir remonter mais c'est pareil aujourd'hui, parce que le week-end se profile et que l'absence de mon homme se fait encore plus sentir les jours où nous nous retrouvions ensemble et où aujourd'hui je suis à l'isolement.
Non, nous n'avons rien mérité. Qui mérite cela ? personne. J'ai deux adresses pour assister à des groupes de parole mais çà a lieu à Bordeaux, dans des endroits difficiles d'accès pour moi qui ai du mal en ce moment à bouger et surtout dans des endroits que je ne connais pas.
L'amour de ma vie était plus débrouillard que moi, nous ne sommes pas bordelais d'origine, ce n'était déjà pas évident pour lui de se rendre dans des quartiers qu'il ne connaissait pas, alors quant à moi c'est mission impossible, surtout dans l'état où je suis maintenant.
Est-ce que tu prends des médocs pour dormir ? Je médecin m'a donné des anxiolytiques, je ne prends que la moitié du comprimé et je fais des nuits d'environ 4-5  heures, avec des veilles où moi aussi je pleure quand je me réveille complètement et que je me rends compte que non, ce n'était pas un cauchemar.
Cette douleur est épuisante, mais il faut avancer tout de même, gérer le quotidien, les démarches qui elles aussi usent les nerfs, surtout parce que personne ne fait rien pour nous faciliter la tâche. Rien que pour transférer  la box TV de son nom au mien, j'y ai passé plusieurs jours, et je n'en suis pas encore sortie. Alors qu'on a envie de parler uniquement de celui qu'on a perdu. J'ai l'impression de m'épuiser davantage de jour en jour, je ne sais jusqu'où çà ira.  Tenir. Encore une heure, une journée, mais pour quoi faire, que devenir ?
Prends soin de toi, Denis, J'espère que tu es entouré par tes proches. Mariemo
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Pourquoi ?
« Dernier message par Mariemo33 le Aujourd'hui à 17:08:42 »
Bonjour Malome, je suis dans le même état qu'hier et je sais pourquoi.
Quand nous étions réunis, j'attendais le week-end avec impatience, on serait ensemble durant deux jours.
Maintenant, c'est un compte à rebours qui m'angoisse, les samedis et dimanches à l'isolement total.
Je ressens encore plus intensément son absence, cette maison vide et silencieuse ... Les voisins autour, qui vivent leur vie, les minutes et les heures qui s'écoulent pendant que je tourne dans la maison, le cherchant toujours, en orbite autour d'un vide sidéral qui m'aspirera malgré moi Et sa voix que j'entends dans ma tête mais que je cherche encore dans le monde réel. Samedi, cela fera 7 semaines.
Je vais essayer de reprendre mon travail le 6 mai en mi-temps thérapeutique, mais je ne sais si je tiendrai le coup. Le trajet pour aller de chez moi à Bordeaux fait 32 kms, j'ai peur de ne pas y arriver. Ou bien de m'écrouler devant les collègues, de ne pas arriver à me concentrer sur mon travail, de ne penser qu'à lui, il n'y a de place que pour lui dans ma tête.
Et faire semblant, paraître mieux, ce n'est pas mon truc, je n'ai jamais su mentir.
Je te remercie Malome, tu comprends toi aussi cet enfer au quotidien. Amitiés, Mariemo.
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Être un parent en deuil / Re : Mamandeuil ou la vie après la mort de ma fille.
« Dernier message par comment faire le Aujourd'hui à 16:48:14 »
J'oubliais une explication qui semble majeure, surtout concernant la France : le recours aux antidépresseurs, anxiolytiques, calmants, barbituriques et autres somnifères (si ce n'est pire ...), car la France est de notoriété publique et depuis très longtemps considérée comme la championne de consommation de ces substances.

Mais d'autres personnes préfèrent être des boules de douleurs, de "simples" boules de douleurs.
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : être séparés dans cette vie-ci
« Dernier message par Stana le Aujourd'hui à 15:57:00 »
  J'ai croisé sa fille dans les escaliers-je l'ai tout de suite reconnue d'aprés des photos que Marie-France m'avait montré. Elle, ne m'avait jamais vue, mais quand je lui ai dit mon prénom, elle a répondu: "Ah, c'est vous?...Maman me parlait souvent de vous. Elle disait que vous l'aidiez beaucoup, et que vous vous entendiez trés bien. Elle vous aimait beaucoup, vous savez." Ca m'a profondément touchée. Je ressentais déjà l'absence, le vide que l'on èprouve quand on apprend la perte d'un être cher.

  Cette jeune femme avait beau être en deuil-sa souffrance se voyait sur son visage, évidemment-elle a eu des mots apaisants pour me réconforter, autant que moi je faisais de mon mieux pour en avoir à son egars, sachant que c'était bien pire pour elle que pour moi  :'( ça m'a un peu apaisée dans ma tristesse quand elle a ajouté qu'elle savait ce que m'avait fait le voisin de sa mère, et que celle-ci lui avait dit combien c'était injuste  :( :)

  Elle m'a appris qu'en vérité, sa mère était malade depuis longtemps, mais qu'elle minimisait; et aussi que quand on l'emmenait à l'hôpital, elle signait des décharges pour qu'on la laisse sortir, ce qu'on lui dèconseillait fortement. Tout ça, je n'en avais aucune idée  :'( Elle m'a dit qu'on l'avait retrouvée morte devant sa télé-elle s'ètait levée pour on ne sais quoi-et apparemment, quelque chose avait éclaté dans son foie; elle est morte en crachant du sang, comme Jean-Philippe...mis-à-part qu'elle est morte toute seule  :'( c'est justement son voisin qui l'a trouvée...je ne m'en réjouis pas, je tiens à le dire: je ne souhaiterais pas ça à mon pire ennemi. 

  La fille de Marie-France m'a dit que je pouvais emporté des souvenirs. J'ai choisis quelques livres (les souvenirs plus personnels ètaient pour elle, c'est normal) et une magnifique plante que j'avais toujours admirée, et que j'assoçiais à elle  :) elle est toujours sur la table de ma cuisine, et j'en prends soin avec une véritable tendresse; un beau souvenir vivant de ma meilleure amie.  :-*
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : être séparés dans cette vie-ci
« Dernier message par Stana le Aujourd'hui à 15:36:09 »
  Les semaines d'après-j'arrive bientôt au triste dénouement-j'ai espacé mes visites tant cet homme m'avait terrorisée et blessée à tout egars. Quand je revenais, Marie-France était toujours contente de me voire, et moi aussi  :) on parlait beaucoup-elle avait gardé tout son bon sens et toute sa gentillesse-on buvait le café, on regardait la télé, c'était de nouveau de précieux moments d'amitié, avec plus de détente maintenant que j'èvitais son ordure de voisin  >:( ces instants furent les plus précieux  :-* :-* :-*

  Et puis, un matin, après plusieurs jours d'absence, en arrivant devant sa porte, j'ai vu qu'elle ètait ouverte, et que des démènageurs ètaient en train de vider l'appartement; j'ai tout de suite compris  :'( j'ai demandé tout de même confirmation, et on m'a dit qu'elle était décèdée quelques jours plus tôt. J'avais beau la savoir malade, je ne m'y attendais pas...je ne voulais pas m'y attendre, peut-être.
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : être séparés dans cette vie-ci
« Dernier message par Stana le Aujourd'hui à 15:26:25 »
  A son retour, Marie-France avait l'air mieux, bien que fatiguée. Elle m'a montré des photos de son petit-fils, un adorable bébé  :D et elle m'a raconté ses vacances; je suis heureuse de savoir qu'elle a encore eu droit à ces moments de joie  :)

  ...parce-que peu après, ça s'est vite dégradé. Elle était de plus en plus faible, au point qu'elle ne pouvait plus du tout faire ses courses; et quand elle était obligée de sortir quant même, par exemple pour aller voire son médecin, je devais l'accompagner en la tenant par le bras, sinon elle serait tombée. Elle ne mangeait presque plus rien les trois derniers mois. Elle a finit par me dire qu'on lui avait detecté un début de cirrhose ;je n'ai sus que plus tard  qu'elle minimisait, pour ne pas inquièter son entourage; et puis, je sais qu'elle ne voulait pas aller à l'hôpital; peut-être aussi qu'elle se mentait à elle-même, pour pouvoir rester, quoiqu'il arrive, dans son environnement habituel. C'est une chose que je comprends: qui sais ce que je ferais dans la même situation?  ??? je n'en sais rien du tout  :-\

  Il y a eu un évènement qui a rendu cette période encore bien pire: l'un de ses voisins, qu'elle considèrait comme un ami (bien qu'il lui ai fait beaucoup de tort, elle le disait elle-même) a finit par m'accuser "d'avoir rendu Marie-France malade  :o :'( je passais presque tout mon temps chez elle, pour faire son ménage, sa lessive, etc...et lui tenir compagnie. Cet abruti s'était mis dans la tête que je profitais de Marie-France, voire même que je la volais  :o alors que je lui donnait toute mon affection, et faisais de mon mieux pour l'aider  :'( 

  Il m'a dit comme ça: "Marie-France, elle était toute bien avant! C'est depuis quatre mois que tu es là qu'elle est dans cet état!" Autrement dit, puisqu'il me voyait toujours chez elle, d'après lui elle était malade à cause de moi  ??? alors qu'en vérité, j'ètais là presque tout le temps pour l'aider, parce-qu'elle était malade justement: il a pris l'effet pour la cause...

  Il m'est même tombé dessus à grands coups  de poing sur la tête (Marie-France  m'avait prévenu qu'il pouvait être violent, mais ça je n'aurais pas cru) il me faisait tellement peur que j'ai même appelé au secours, mais bien sûr personne n'est venu, et mon amie ne pouvait pas bouger de son canapé. Elle lui criait d'arrêter, elle me défendait, mais il n'y prètait aucune attention.

  Le coup de grâce, ç'a été quand il s'est permis de me dire: "Tu laisse crever Marie-France comme t'as laissé crever tes mecs!" Ca, c'était bien pire que la violence physique, c'était un coup de poignard en plein coeur  :'( 

  Ca,, c'était trés dur à ècrire, mais il fallait absolument que ça sorte. Je n'ai jamais "laissé crever" comme il dit, personne, et encore moins des êtres que j'ai aimé de tout mon coeur, j'ai fait de mon mieux  :'( j'ai beau le savoir, m'entendre dire ça, c'était abominable.

 
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