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Vivre le deuil de son conjoint / Re : être séparés dans cette vie-ci
« Dernier message par qiguan le Aujourd'hui à 13:41:16 »
ton message
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/pourquoi-8099/msg138215/#msg138215
devrait être épinglé en haut de ce forum tant il est fort, juste et encourageant

merci à toi pour tous ces témoignages en authenticité !

J'ai une règle ;-) je ne tiens rien pour acquis  ... sachant qu'il peut y avoir des trou d'air intempestifs non prévisibles  ... dans cette navigation de vie

je te souhaite le meilleur apaisement pour de nouveaux temps épanouissants réconfortants !
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : être séparés dans cette vie-ci
« Dernier message par Stana le Aujourd'hui à 12:45:58 »
  Depuis ce matin, je me sens apaisée à nouveau, dans un meilleur état d'esprit. Pourvu que ça dure...maintenant, je vais être prudente. Merci infiniment aux personnes qui m'ont soutenue durant ces quelques jours-et nuits-difficiles  :-* :-* :-*

  C'est curieux, mais depuis plus d'une semaine avant que survienne cette petite période difficile (petite, mais c'était une descente aux enfers qui m'a paru beaucoup plus longue sur le moment) je sentais que quelque chose n'allait pas du tout, comme un orage qui se préparait  ??? c'est lié au fait que cette amie dont j'ai parlé à complètement changé de comportement depuis quelque temps, je le sais, ça et l'approche du 2 mai...mais sur le moment, je ne comprenais pas trop, je me demandais: "Mais qui m'arrive?" A un moment donné, dans mon lit, j'ètais dans un tel état nerveux que j'ai crié à voix haute, ce qui n'est pas, mais alors pas du tout dans mes habitudes  :-\ je me faisais presque peur à moi-même, je n'avais pas été comme ça depuis si longtemps...ça restait variable, il y avait des moments plus calmes, et, quand c'est arrivé-ce jour où j'ai été particulièrement mal, et face à l'incompréhension insouciante de cette personne, je me suis dis: "Et voilà! Je m'ètais levée bien ce matin, et maintenant voilà, ça y est!"  Enfin, ça m'a permis de relâcher la pression, peut-être que c'était inévitable...ce qu'il y a de positif, c'est que maintenant, je ne tiendrai plus mon èquilibre pour acquis et que je serai encore plus vigilante  :( :)
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Témoignages / Re : Deuil interdit ?
« Dernier message par Stana le Aujourd'hui à 11:49:19 »
  Oui, c'est important d'avoir un petit rituel d'endormissement-personnellement j'en ai eu deux différents. C'est un besoin que l'on comble instinctivement, pour pouvoir dormir sa la présence physique de l'être aimé. Et oui, je comprends que tu ai du mal à réaliser encore, c'est si réçent! La mort d'un être aimé, c'est toujours injuste, et plus encore quand il s'agit de quelqu'un d'aussi gentil, à ce que tu laisse entrevoir. Ce que vous avez vécu est très fort, très beau, et te laisse de merveilleux souvenirs-l'absence est, du coup, encore plus douloureuse, c'est tristement naturel...mais votre amour méritait d'être vécu; grace à toi il a été heureux dans cette vie-ci, tu le sais.
 
  Tu peux ècrire autant que tu en èprouve le besoin.

  Douces pensées à toi  :-*
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Pourquoi ?
« Dernier message par Stana le Aujourd'hui à 11:35:41 »
  Oui, j'ai surmonté ces deux terribles èpreuves, même si ce n'est pas toujours facile, même maintenant...je ne m'en serais pas crue capable du tout, avant que ces deuils surviennent. J'avais eu autour de moi des exemples de deuils d'un grand amour, et je m'étais dis que personnellement, je n'arriverais jamais à vivre une telle épreuve, je croyais même que j'en mourrais si un jour ça arrivait. Je n'exagère pas, je le croyais vraiement. Et puis, à la mort de Pierre, mon compagnon d'alors, j'ai réalisé que non, je ne mourrais pas; ce n'est pas ce qu'il aurait voulu, et puis, en dépit de cette souffrance insoutenable, une partie de moi voulait continuer malgrès tout-j'en ai été la première surprise-mais instinctivement, comme si je ne pouvais pas faire autrement, j'ai puisé dans des réserves de forces que je n'aurais jamais soupçonnées en moi. Cette souffrance était constante, avec par moment sdes pics de douleur plus insupportables;  je savais qu'ils pouvaient survenir n'importe quand, je les acceptais, je les encaissais parce-que je n'avais pas le choix, là non plus. Les moindres gestes du quotidien demandaient une énergie démesurée, chaque jour me paraissait interminable. Ce forum m'a fait le plus grand bien durant cette période, et aussi certaines personnes de ma connaissance-trop rares...

  Et puis, un jour après l'autre, la souffrance s'est peu à peu, trés lentement attènuée, elle est devenue plus supportable. Lire des témoignages des membres plus anciens du forum m'a aidé à comprendre le processus, à l'accepter, à avoir plus d'espoir en un avenir apaisé. Ca a été long, mais imperceptiblement, les beaux souvenirs, la tendresse dont ils m'emplissaient le coeur ont finit par m'apporter plus de douceur que de regrets douloureux. La spiritualité m'a beaucoup aidée aussi, et aussi d'ècouter des musiques qui me semblaient parler de ce que je pouvais, images incluses, symboliquement. Et de petits rituels de deuil qui apportaient des repères dans ma vie, un certain d'équilibre-un minimum au début, puis bien davantage. J'utilise toujours ces méthode dans tout un tas de circonstances de mon existence. La douleur s'est transformée en une douce nostalgie, et une reconnaissance pour avoir eu le privilège de connaître d'aussi beaux moments. Au bout d'environ trois ans, quand j'ai compris que sans même en avoir conscience, j'avais fini par le "laisser partir", ça m'a paru naturel, et je n'ai pas eu peur comme ç'aurait été le cas au début (tans j'aurais eu peur de l'oublier) parce-que j'avais à présent la certitude absolue que non, je ne l'oublierai jamais, il a, et aura toujours, une place à part dans mon coeur, omniprésente. Et, de temps en temps, je ressens de nouveau sa douce présence, comme un petit clin d'oeil qu'il me fait^^ Donc oui, c'est possible. Tout comme il est possible de refaire sa vie sans oublier un grand amour qui n'est plus de ce monde.

  Ce deuxième grand amour, Jean-Philippe, m'a apporté ce grand bonheur inattendu, à la fois différent et aussi passionné que le précèdent. Pareil: je me disais que si je le perdais, lui, cette fois je n'y survivrais pas-pas une deuxième fois, je ne me croyais pas capable d'encaisser une telle épreuve à nouveau. Et puis, c'est arrivé...et les circonstances de sa mort étaient encore bien pires que celles du dècés de Pierre. C'était abominable, le mot n'est pas trop fort-avec les flashs visuels atroces, après coup, qu'implique un tel traumatisme. Cependant, ayant déjà l'expèrience du deuil d'un grand amour, j'ai mieux encaissé on vas dire, j'ai sus ne pas tomber dans les mêmes pièges qu'après la mort de Pierre (j'entends pas pièges: ne pas m'adresser aux mauvaises personnes pour parler de lui, ne pas ressasser les circonstances...quand je l'ai pus). En puisant de nouveau dans cette source d'énergie que je savais à présent avoir en moi, j'ai continué, jour après jour, au jour le jour, comme ça devait être. J'ai passé du temps avec des personnes de confiance, j'ai extèriorisé mes émotions comme je le pouvais. Je n'avais alors plus accès au forum, mais je me suis souvenue des précieux outils que j'y avais découvert, et qui m'avaient déjà tant aidée précédemment.  Ce fut, de nouveau, une terrible èpreuve, même si j'ai sus mieux la gèrer.

  Le processus a été à peu près le même et, peu à peu, une douce nostalgie teintée de gratitude ont remplacé la souffrance. Il y a toujours des moments plus difficiles, que j'ai du mal à accepter, mais la plupart du temps, j'ai trouvé mon èquilibre, et je fais tout pour que ça dure. Il n'y a pas d'oubli, ils sont omniprésents à tout egars, mais au fil du temps, on peux le vivre avec plus de douceur, dans l'acceptation.

  Voilà...je ne sais pas si mon témoignage t'aidera, mais je ne peux rien ajouter de plus...mis-à-part que tu as raison de t'exprimer, d'ouvrir ton coeur quand tu en èprouve le besoin, ça ne peux qu'être positif.

 :-*
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Pourquoi ?
« Dernier message par qiguan le Aujourd'hui à 08:06:47 »
Citer
Le manque de lui, de sa si belle personne, je l'aurai à vie. Ce chagrin, peut-être que je finirai pas le domestiquer plus ou moins mal,, mais il est greffé dans mon corps à vie.
oui c'est ça
Et ce processus prend plusieurs étapes
Qui chacune dure des semaines ou mois
Ça se traduit en années

C'est bien que tu puisses parler avec ton beau fils

Tu ne m'as pas répondu as tu pris connaissance du mp.

Que ton pas à pas de ce jour t'apporte encouragements

Si tu lis les anciens tu sais que souvent on traverse des difficultés pour manger avoir le courage de faire des grandes toilettes et toi ?
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Pourquoi ?
« Dernier message par Mariemo33 le Hier à 21:55:07 »
Bonsoir Stana, Marie-Claude et Qiguan,

Vos paroles réconfortantes me tiennent debout aujourd'hui. Si j'évoque l'avenir maintenant, ce n'est pas pour me projeter mais c'est un inventaire de tous les risques, les dangers qu'il représente, et qui ne manqueront pas de m'arriver. Mon beau-fils a qui j'ai téléphoné ce soir m'a dit que la confiance allait revenir, Sans l'appui précieux et l'amour de son père, je doute. Il s'est voulu rassurant, c'est un gentil garçon et j'essaie de ne pas trop lui montrer mon chagrin, il en a sans doute assez lui-même.
L'usage des antidépresseurs me gêne, parce que j'ai toujours le cœur serré, envie de pleurer, mais çà ne sort pas. J'ai l'impression que ces cachets font écran entre mes émotions et mon deuil. Le médecin m'a dit que d'ici quelques mois "quand çà irait mieux" - lui aussi il s'y met - on les arrêterait. Je ne sais si "çà ira mieux" dans quelques mois, dans un an, deux ... quand on traverse ce que nous traversons tous, on va mieux et pire au jour le jour, ce n'est pas une progression linéaire.
Le manque de lui, de sa si belle personne, je l'aurai à vie. Ce chagrin, peut-être que je finirai pas le domestiquer plus ou moins mal,, mais il est greffé dans mon corps à vie. Je vous admire toutes et tous, toi, Stana, comment as-tu pu surmonter deux épreuves pareilles ?
Mes amies, je vous embrasse, soyez plus en paix et plus fortes que je ne suis.
Marie

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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Pourquoi ?
« Dernier message par qiguan le Hier à 17:37:57 »
la seule chose que je puisse ajouter après le témoignage de Stana et ses deux deuils et celui de Malome c'est un autre témoignage
les premiers mois au moins 6 j'avançais d'un objectif d'action à un autre mn par mn dira t'on
arriver à se lever sans s’effondrer complètement
faire ma toilette ensuite pareil
objectif suivant le petit dej
puis c'était promener notre chien
etc je n'ai pu passer à envisager plus = demi journée qu'après
pourtant dans ma vie pro je pouvais tenir correctement l'agenda ...
et ce qui m'a aidé a été le premier projet avec les amis du forum = première rencontre

je lui parle encore mais je parle aussi à tous mes défunts depuis toujours  ... (le décès de mon père) en 1979

prends soin de toi comme lui voudrait
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Elle me manque tellement !
« Dernier message par Stana le Hier à 16:52:04 »
  C'est dèja un point positif que le travail t'apporte un minimum d'èquilibre, même si  c'est très difficile de s'activer en de telles circonstances. Et oui, le pire, quand on rentre chez sois le soir, quoiqu'on ai fait de nos journées, je ne connais que trop. Moi aussi, au début de mes deuils, les pires moments étaient ceux où je rentrais dans mon appartement, sans être acceuillie par la présence, les paroles toutes simples-mais tellement prècieuses, on s'en rend tellement compte après coup!!-de l'être aimé, la soirée, la nuit sans l'autre...c'est un vide que rien ne semble pouvoir combler un jour. C'est tout de même une bonne chose-même si tu as du mal, et comment en serait-il autrement? de vouloir , et de pouvoir t'occupper à d'autres moments, et de souhaiter un certain èquilibre. C'est un combat quotidien. Ton aimée serait fière de toi-elle l'est je pense.
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Pourquoi ?
« Dernier message par malome le Hier à 16:48:02 »
Bonjour Marie

Avant de te répondre , j'ai lu ce que Stana a écrit , comme tous ceux qui t'ont répondu , les premiers mois sont difficiles , comme  nous te le disons  toutes et tous  un jour après l'autre , ce que tu vis n'est pas un marathon où tu dois arriver la première , tu l'as dit toi même tu es dans une mer en furie, tu essaies de garder la tête hors de l'eau sans beaucoup de répit et cela demande de l'énergie . essaie de ne pas anticiper ce qui te fera mal ou peur  dans huit jours garde tes forces d'aujourd'hui pour aujourd'hui  ( ne dit -on pas que la peur n'évite pas le danger )
Tu as raison de lui parler même à voix haute (fenêtres fermées si tu as de proches voisins) eux ne comprendraient pas, je suis certaine qu'il t'entend, ce n'est qu'un monologue mais qui sais au plus profond de toi il y a peut-être une petite voix cela m'arrive encore et cela me fait du bien , tu vois on fait avec les armes qu'on a . . . aux premiers mois de deuil c'est peut-être la meilleure façon d'affronter  notre chagrin , "faire au jour le jour "
Prends soin de toi
je t'embrasse affectueusement
Maris-Claude
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Pourquoi ?
« Dernier message par Stana le Hier à 15:47:59 »
  Dans un premier temps, il est trés difficile de faire des projets sur le long terme, c'est fatigant et ça paraît inutile, au-dessus de nos forces même.  Il vaut mieux vivre au jour le jour, un jour après l'autre...c'est déjà trés difficile d'accomplir les gestes du quotidien au début d'un deuil-ça dure plus ou moins longtemps, on ne peux pas savoir à l'avance, et encore moins au stade où tu en est-ce n'est pas pour faire des projets d'avenir, sans si on sens qu'on "peux" les faire, ce qui n'est pas évident. Vivre chaque journée de bout en bout, aussi long qu'elles paraissent à chaque fois, demande beaucoup d'énergie, c'est à ça qu'il vaut mieux se consacrer les premiers temps, je pense. Pour moi c'est comme ça que ça s'est passé durant mes deux deuils. Le temps semble figé, les heures, les minutes même, interminables...et on a tendance à se dire: "Et dire que ce sera comme ça pour tout le reste de ma vie!"  Il faut beaucoup plus de temps pour que peu à peu, insensiblement, le temps reprenne un rythme plus normal. Un jour, oui, c'est possible, je peux en témoigner, même s'il y a toujours, ne serait-ce que de temps en temps, des moments difficile. En attendant, il n'y a pas d'autre choix que de vivre ces journées, essayer d'avoir un emploi du temps...ça peut être de toutes petites choses; chacune a son importance. Chaque tâche accomplie est un pas en avant. Il n'y a pas de "petit" progrès: ce qui paraitrait anodin aux personnes qui ne vivent pas la même chose est, pour une personne en plein deuil, une avancée de plus. Et chaque jour qui passe est un pas de plus vers une vie plus apaisée, même si ça parait impossible à envisager sur le moment. C'est tout ce que je peux te dire, selon mes expèriences dans ce triste domaine...mis-à-part que je te comprends entièrement, et que mes pensées t'accompagnent  :-*
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