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Vivre le deuil de son conjoint / Re : être séparés dans cette vie-ci
« Dernier message par qiguan le Hier à 22:44:42 »
même si à cette heure tu ne peux pas me lire
sache que j'ai pensé fort à toi
que dire : que l'imbécilité s'est invitée chez toi  ...
faut pas re ouvrir la porte  ...
reste dans ta bulle avec ce qui t'aide  ...

Bien sûr on reste très fragile la plaie prête à se ré ouvrir  ... et oui le temps chronologique  Mariemo33 tu as raison ne colle pas avec le temps émotionnel
Accueillir sans nous juger dans notre chagrin, l'accepter pour le libérer  ... c'est la voie que j'utilise
Accepter le ressenti de colère qui se mêle à la tristesse Stana dans ta situation est logique

Prends soin de toi comme tes aimés, tes ami.e.s passés dans l'au delà  voudraient
je te serre fort dans mes bras même si loin
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Pourquoi ?
« Dernier message par Laurence le Hier à 22:31:16 »
Bonsoir Marie
Je ne me suis pas connectée depuis un moment mais j'ai lu ton histoire.
Je te souhaite de trouver des moments sereins et réconfortants.
Ne rien lâcher et sentir la force qu'ils nous envoient pour essayer d'avancer.
Tendres pensées Marie.
Laurence
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : CONTINUER SANS MA MOITIE
« Dernier message par Laurence le Hier à 22:27:59 »
Bonsoir Denis, cela fait un moment que je ne me suis pas connectée sur le forum. D'ici 15j, une année aura passée et je n'ai rien vu. La sensation de ne pas avoir été présente dans cette réalité. J'appréhende et en ce moment, je ressasse et ressasse tous ces moments où ma moitié déclinant doucement à cause de cette p. ..de maladie. Je ne suis plu6s sur la même planete. Je fais parce qu'il faut faire. Mes éventuels projets me bousculent vers cette question : ai je le droit.
Je suis très fatiguée. Je tiens debout car je me sens habitée d'une force qui me permet de le faire.....combien de temps?
J'espère que tu arrives à trouver des moments de réconfort.
Demain c'est férié et comme bcp sur ce forum, je me suis fait un planning de tâches...
Amitiés Denis et amitiés à toutes et tous.
Laurence
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Elle me manque tellement !
« Dernier message par Mariemo33 le Hier à 21:47:45 »
Bonsoir Denis,

Moi aussi, j'appréhende les retours du travail vers une maison vide, sans mon Chouchou qui rentre à 18h00 de sa tournée de bus scolaire. Cela va être terrible, Ne pas penser, surtout ne pas penser  Tu te dis : tiens bon, mais tu t'écroules quand même. Je ne sais si je tiendrai le coup, la journée à se retenir de pleurer et le soir à ouvrir les vannes.
Aujourd'hui, j'ai trouvé la force de me bouger vers 16h30, sortie dans le jardin pour tailler une grosse heure puis retour dans la maison. Heureusement, j'ai pu parler au téléphone avec ma grande sœur.
Demain, c'est comme un dimanche en plein milieu de semaine  avec une météo qui ne me permettra pas d'aller me promener mais qui sera en accord avec mon moral.
Et toi, que feras-tu ?
J'ai écrit une liste de choses à faire pour m'occuper au maximum, et puis l'ordi, écrire encore une lettre à mon amour disparu.
Courage, Denis, je pense beaucoup à toi, à ceux qui dans leur propre malheur ont eu la bonté de se pencher sur le mien. Je te souhaite plein de force pour cette soirée, cette nuit et la journée de demain.
Bises affectueuses,
Marie.
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : être séparés dans cette vie-ci
« Dernier message par Mariemo33 le Hier à 21:35:46 »
Bonsoir Stana,

Toi, si bienveillante, tu ne mérites pas qu'on traite ton chagrin ainsi.
Le chagrin d'un deuil n'a pas d'âge, il est intense par moments, peut être plus supportable à d'autres, et encore ....
Tu éprouves le même sentiment que moi lorsque tu es en présence de couples, c'est vrai que les gens te renvoient l'image de leur propre bonheur et tu reçois en pleine face tout ce que tu as perdu. Ce n'est pas de la jalousie, c'est complètement humain. Ton amie, toute à son nouveau bonheur, faisant la sourde oreille à ta douleur ... Vos sentiments l'une pour l'autre auraient ils évolué ? Ou bien a t-elle oublié que tu avais été là aussi pour elle ?
Je comprends parfaitement ton profond chagrin, çà ne se mesure pas d'une façon chronologique, le chagrin. Entoures toi de gens aussi bienveillants et attentionnés que tu l'es, tu le mérites bien.
Pour ma part, je me souviens du décès de mon petit frère, qui laissait ma belle-soeur de 52 ans épuisée après 9 mois de lutte contre Charcot, aux côtés de son époux.
Nous étions revenus l'aider quelques semaines après le décès de mon frère, pour liquider le cabinet dentaire afin qu'elle ait le moins de charges à payer et le moins longtemps possible. Un véritable dépôt de bilan du fait de la maladie et du décès. A aucun moment, nous n'avons, en tant que couple, échangé des câlins ou des baisers devant elle par égard pour son malheur.. C'avait été un réflexe. Mais tout le monde n'a pas la même empathie, Je crois que c'est inné, tu l'as ou pas.
Je penserai à toi jeudi, tu as le droit d'être mal ce jour là et de pleurer, je te souhaite beaucoup de courage. Pour ma part, j'ai fait une liste de tâches à accomplir demain et après-demain pour ne pas sombrer comme aujourd'hui, par exemple. Et jeudi 9 mai, cela fera deux mois que l'amour de ma vie est parti.
Gros bisous à toi, Stana, passe une soirée calme et paisible, prends soin de toi.
Marimo
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Pourquoi ?
« Dernier message par Mariemo33 le Hier à 19:53:11 »
Bonsoir Marie-Claude,

Merci pour tes encouragements, merci de me parler de ton expérience car j'ai besoin de repères. S'ils veillent sur nous, nos hommes doivent se dire la même chose ... J'aurais dû rester à sa place, elle a tant de mal ... Je sais que maintenant un ange gardien veille sur moi, mais que sa présence réelle me manque.
Pour demain, je me suis fait une liste de choses à faire afin de ne pas m'écrouler comme aujourd'hui. Peut être que çà va marcher, ou pas.
Je suis musicienne, c'est sa voix  qui me manque le plus, il avait un magnifique timbre de voix, puissant, dans les médium du grave, savait chanter d'une façon innée et je tombais sous le charme dès qu'il me parlait. Je souffre de ne plus pouvoir m'adresser à lui, et surtout qu'il ne puisse plus me répondre.
Tu seras seule demain mais du fond de ma misère, je penserai à toi, pour ma part, je tenterai d'avoir le courage que Daniel a eu tout au long de sa vie.
Bisous affectueux, passe une soirée aussi paisible que possible,
Marie
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Entraide et soutien / Re : Un tchat d'entraide.
« Dernier message par comment faire le Hier à 18:37:38 »
https://forum.doctissimo.fr/psychologie/deuil/liste_sujet-1.htm

Ci-dessus un autre forum, dont les dernières dates sont récentes.
Il est moins riche que le présent forum (les mots du deuil), mais il fonctionne encore aujourd'hui.
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : être séparés dans cette vie-ci
« Dernier message par Stana le Hier à 18:28:36 »
  Merci ma chère Qiguan  :-*

  Je ne pensais pas ècrire ça à nouveau un jour, moi qui ai retrouvé un si bel èquilibre, plus des 3/4 du temps, mais vraiment aujourd'hui ça vas mal. J'ai besoin d'en parler, j'arrive en coup de vent à la médiathèque, je n'ai même pas une demi-heure avant la fermeture, mais il faut que ça sorte; demain ce sera fermé, je ne peux pas attendre jusqu'à après-demain pour m'exprimer-je le ferai tout de même bien sûr, ce sera le 2 mai, date anniversaire de la mort de Pierre.

  L'année dernière, ça s'est si bien passé, c'était une période trés paisible, emprunte de douceur, de spiritualité, sans tristesse, si ce n'est une douce nostalgie. Cette année, ça s'annonce mal.

  Ca a commencé hier; une amie à moi est venue me voire, avec son nouveau compagnon. C'est cette même amie qui m'avait invitée plusieurs fois à dormir chez elle, après le dècès de Jean-Philippe. Depuis, elle ètait-provisoirement, espèrait-elle-séparée de son copain d'alors. Je l'ai à mon tour aidée dans ces moments difficiles, elle est même venu passer deux jours chez moi dernièrement, tant elle allait mal.
  Je ne voudrais pas qu'il y ai de malentendu: je ne suis pas égoïste, je suis trés contente qu'elle ai retrouvé le bonheur, c'est ce que j'espèrais pour elle de tout coeur. C'est irrationnel, mais je n'ai pas pus m'empêcher de me sentir triste, en dépit de mon contentement de la voire de nouveau si épanouie  :'( :) parce-que cette période est délicate pour moi, et parce-que son bonheur qui semble èclabousser l'univers m'a rappelé ce que j'ai perdu. J'ai essayé de me résonner, de retrouver mon bon état d'esprit, mais ça n'a pas été évident, d'autant plus qu'elle est-ça se comprend, le bonheur, surtout à ses tous débuts, ça fait ça-du coup moins attentive vis-à-vis de moi et de mes émotions. C'est naturel, j'ai connu ça aussi.

  Ce n'est pas le pire. Le pire, ça a été aujourd'hui: elle est revenue avec son compagnon, et cette fois, quand j'ai tenté de glissé timidement:  "Tu sais, après-demain ça vas faire 9 ans que Pierrot est mort" Elle a dit en riant: "Ah, non, ne me gâche pas le moral!" J'ai commencé à me sentir vraiment mal...les amoureux ne sont occuppés que d'eux-mêmes.
  A un moment donné, j'ai été faire les courses-je les ai laissé dans l'appartement-et tout se mèlangeait dans ma tête, deuils et autres: Pierre: mort. Jean-Philippe: mort. Jean-Louis et Marie-France: morts. Gilles: à l'autre bout du pays. Mon père: pas en trés bonne santé, n'arrête pas de dire qu'il n'en a plus pour longtemps. Tout se mèlait, finissait par se confondre pour former comme une boule noire dans ma tête, dans ma gorge, dans mon coeur. Je me retenais de pleurer. Et, par-dessus tout le reste, cette date-aniversaire de la mort de Pierre émergeait régulièrement.

  Quand je suis rentrée, ils avaient mis la musique à fond, ils venaient de prendre une douche, mon couvre-lit était défait. Ah d'accord, oui: voilà ce qu'ils ont fait pendant que j'ètais en ville  ::) à un moment donné, elle a été à peine aimable.

  Alors j'ai foncé à la médiathèque, court répit. Ce soir, dans mon lit avec un livre, devant mon emission prèfèrée, pour essayer d'adoucir tout ça, si je peux.

  Je suis désolée d'apporter de si tristes nouvelles. Il y a trés, trés longtemps que je ne m'ètais pas sentie comme ça. Je sais qu'au moins, ICI, je serai entendue.

  Affectueuses pensées à toi  chère Qiguan, et aux autres membres, qui, pour beaucoup, vont bien plus mal que moi. Courage à tous et toutes  :-* :-* :-*

  J'ai ècouté un peu de musique. Ca fait du bien  :-*
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Pourquoi ?
« Dernier message par malome le Hier à 17:18:02 »
Bonjour Marie

Combien de fois comme toi , je disais que j'aurais du partir la première , et puis doucement je me suis posée la question dans l'autre sens , et si j'étais partie ,le laissant seul avec un tel chagrin pour bagage comment aurait-il réagi, plus libre que moi dans ses déplacements , il aurait fait face au train train quotidien , mais le reste ce que nous vivons chaque jour face à l'absence , du haut de notre humanité n'y a -t-il pas une part d'égoïsme, je suis sur que là  où ils sont ils sont bien , ils veillent sur nous  avec tout leur amour intact et même grandissant
Comme toi cela n'était pas dans nos projets,  à vrai dire cela n'est jamais dans les projets
Oui nous devons faire chaque jour sans eux, oui ils nous manquent terriblement , oui c'est dur .
Non nous ne comprenons pas tous les pourquoi?  cela nous arrivent, et pourtant nous devons le subir avant de le comprendre , c'est pourquoi  faire jour après jour sans rien demander sur demain.
Plus tard tu referas confiance à la vie , mais tu es bien trop envahie par la douleur pour avoir d'autres vues , et c'est tout à fait logique
Demain  férié  comme toi, je serai seule , une pensée pour tous et toutes qui seront seul(e)s 
Prends soin de toi , avec toute mon affection
Marie-Claude
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Pourquoi ?
« Dernier message par Mariemo33 le Hier à 16:25:19 »
Bonjour Marie-Claude,

Hier, j'avais un peu de courage mais aujourd'hui c'est un combat contre moi que je mène. Je l'aime J'aurais mille fois préféré partir à sa place, ne pas souffrir de cette douleur incessante et obsédante de son absence. Dehors, le voisinage vit son existence au rythme des tondeuses et des taille-haies, quelques voix s'élèvent venant du parcours de santé derrière le jardin, et lui n'es plus là. Une journée qui aurait pu être semblable à toutes les autres ...
Je croise un bus scolaire ou un camping-car, j'ai les larmes aux yeux. Je revis sans trêve des bribes de notre vie à deux, j'entrevois sa silhouette dans les lieux de vacances où nous marchions et je pleure. Je l'aime, où est la justice pour qu'il soit arraché ainsi à sa vie, il avait encore tant de projets qu'il aurait pu réaliser à la retraite, Quand je lui disais que nous touchions au but, que c'était pour bientôt, comme j'étais naïve. La vie nous a trompés, comme elle se plaît à tromper une foule de gens dans ce bas-monde.
Désormais, je n'aurai plus jamais confiance dans l'avenir, pas même dans le présent. Tout est vide de sens, je prie Dieu qu'il prenne ma vie en lieu et place de celle d'un innocent qui vit avec une âme sœur. Et je l'aime à en mourir.
Tu vois, les jours se suivent sans se ressembler, avec un cercle infernal qui se met en place dès que l'inactivité s'installe. J'avais prévu de travailler au jardin, une crise de larmes m'a clouée sur place. Dehors il fait soleil mais ce n'est pas le temps qu'il fait dans ma tête. Il aurait su, lui, me donner du courage pour travailler même sous une pluie battante.
Je vais tout de même tenter de m'épuiser un peu physiquement, dans l'espoir d'un peu de sommeil cette nuit en contrepartie, tenter de passer cette journée, et demain une autre ... Le 1er mai, un dimanche au milieu de la semaine. Et une journée de plus à rester seule dans notre maison, sans lui.
Toutes mes pensées affectueuse à toi, Marie-Claude, prends soin de ta belle personne et que ton moral reste serein.
Marie.








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