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Spiritualité / Re : peut t il y avoir des signes????
« Dernier message par Stana le Aujourd'hui à 17:14:01 » Cette chanson était peut-être une coÏncidence (...ou pas 
), mais elle est tombée à point 
Ce qui ne fait aucun doute par contre, c'est ce qui s'est produit il y a un an jour pour jour, à cette date-anniversaire de la mort de Pierre. Les jours d'avant, j'avais eu une étrange sensation, celle que Pierre était plus proche qu'il ne l'avait été depuis longtemps, et qu'il allait l'être encore davantage. Et ce jour-là, alors que j'ètais au cimetière, j'ai ressentis cette présence intensément, aussi intensément, oui, que durant les tous premiers temps du deuil, alors que j'en avais un immense besoin. Il devait bien le savoir, à ce moment-là, comme j'en avais besoin. Et ce 2 mai 2023, je reconnaissais cette présence si proche, spirituelle mais presque tangible psychiquement. Là encore, j'ai reconnu ce que je n'avais pas oublié bien sûr, mais dont je ne me souvenais plus de la sensation exacte. C'était comme un retour en arrière, mais sans souffrance cette fois, c'était d'une grande douceur, teinté de nostalgie mais surtout d'amour.
Devant sa tombe, alors que je lui parlais à voix haute, cette présence s'est faite plus distincte encore-oh oui, comme je me souvenais!-et m'a accompagnée alors que je me dirigeais vers la grille du cimetière
j'avais l'intuition trés nette que je la ressentirais encore pendant quelques jours. Je ne pouvais pas en demander davantage: il sais que je n'ai plus besoin de lui tout le temps. J'ai la certitude qu'il m'a fait cette petite surprise aux environs de cette date, pour me faire savoir que lui non plus ne m'oublie pas et, de fait, j'ai savouré ces ressentis encore à peu près trois jours avec les petits signes qui vont avec, comme souvent.
Cette année, c'est moins positif, en raison de circonstances extèrieures, mais j'ai tout de même ressentis un sentiment d'étrangeté dans la journée, une présence bienfaisante que j'aurais reconnu entre mille, qui m'effleurait avec une infinie douceur, qui m'accompagnait et cette période n'est pas finie, il peut encore y avoir du positif. J'arrive à sourire du coup
), mais elle est tombée à point Ce qui ne fait aucun doute par contre, c'est ce qui s'est produit il y a un an jour pour jour, à cette date-anniversaire de la mort de Pierre. Les jours d'avant, j'avais eu une étrange sensation, celle que Pierre était plus proche qu'il ne l'avait été depuis longtemps, et qu'il allait l'être encore davantage. Et ce jour-là, alors que j'ètais au cimetière, j'ai ressentis cette présence intensément, aussi intensément, oui, que durant les tous premiers temps du deuil, alors que j'en avais un immense besoin. Il devait bien le savoir, à ce moment-là, comme j'en avais besoin. Et ce 2 mai 2023, je reconnaissais cette présence si proche, spirituelle mais presque tangible psychiquement. Là encore, j'ai reconnu ce que je n'avais pas oublié bien sûr, mais dont je ne me souvenais plus de la sensation exacte. C'était comme un retour en arrière, mais sans souffrance cette fois, c'était d'une grande douceur, teinté de nostalgie mais surtout d'amour.
Devant sa tombe, alors que je lui parlais à voix haute, cette présence s'est faite plus distincte encore-oh oui, comme je me souvenais!-et m'a accompagnée alors que je me dirigeais vers la grille du cimetière
j'avais l'intuition trés nette que je la ressentirais encore pendant quelques jours. Je ne pouvais pas en demander davantage: il sais que je n'ai plus besoin de lui tout le temps. J'ai la certitude qu'il m'a fait cette petite surprise aux environs de cette date, pour me faire savoir que lui non plus ne m'oublie pas et, de fait, j'ai savouré ces ressentis encore à peu près trois jours avec les petits signes qui vont avec, comme souvent. Cette année, c'est moins positif, en raison de circonstances extèrieures, mais j'ai tout de même ressentis un sentiment d'étrangeté dans la journée, une présence bienfaisante que j'aurais reconnu entre mille, qui m'effleurait avec une infinie douceur, qui m'accompagnait
et cette période n'est pas finie, il peut encore y avoir du positif. J'arrive à sourire du coup 2
Vivre le deuil de son conjoint / Re : être séparés dans cette vie-ci
« Dernier message par Stana le Aujourd'hui à 16:34:37 » Oui, c'est vrai, j'avais oublié tout ce qu'il peux y avoir de positif à laisser parler ses propres émotions, et à les exprimer d'une manière ou d'une autre
Oui, ton papa était encore bien jeune pour quitter cette vie...au moins le mien aura-t-il vécu longtemps, quoi qu'il arrive. Et oui, je profite au maximum de sa présence, et lui aussi je sais. Il vient me voire toutes les deux semaines; il marche avec une cane, mais il a encore bon pied bon oeil: il prend le bus depuis la ville où il habite, et il monte mes quatre ètages à pied je lui sers un verre de vin ou un café, parfois un gâteau; on discute, et il en profite pour regarder la télé-la sienne ne fonctionne pas actuellement. Puis je le raccompagne à l'arrêt de bus ce sont des petits moments privilègiés. Ca fait partie des élèments positifs de ma vie-et de la sienne^^comme quoi, il y a toujours une ou plusieurs personnes qui nous aiment, et avec qui on passe d'agréables moments ça remonte le moral de le savoir.
Oui, ton papa était encore bien jeune pour quitter cette vie...au moins le mien aura-t-il vécu longtemps, quoi qu'il arrive. Et oui, je profite au maximum de sa présence, et lui aussi je sais. Il vient me voire toutes les deux semaines; il marche avec une cane, mais il a encore bon pied bon oeil: il prend le bus depuis la ville où il habite, et il monte mes quatre ètages à pied
je lui sers un verre de vin ou un café, parfois un gâteau; on discute, et il en profite pour regarder la télé-la sienne ne fonctionne pas actuellement. Puis je le raccompagne à l'arrêt de bus ce sont des petits moments privilègiés. Ca fait partie des élèments positifs de ma vie-et de la sienne^^comme quoi, il y a toujours une ou plusieurs personnes qui nous aiment, et avec qui on passe d'agréables moments ça remonte le moral de le savoir.3
Spiritualité / Re : peut t il y avoir des signes????
« Dernier message par Stana le Aujourd'hui à 15:54:19 »Comme j'aime aussi m'exprimer en musique-c'est étonnant comme certaines d'entre elles semblent parler exactement de ce que nous ressentons-je pensais justement à cette chanson que j'aime beaucoup-et qui, comme par hasard, vient d'apparaître sur youtube alors que je ne m'y attendais pas du tout...ça a été une surprise totale 
https://youtu.be/mRXRroA2HN4
https://youtu.be/mRXRroA2HN4
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Spiritualité / Re : peut t il y avoir des signes????
« Dernier message par Stana le Aujourd'hui à 15:42:10 » Oui, c'est une très bonne chose d'échanger dans cette rubrique, puisque dans la vie de tous les jours, on ne rencontre pas souvent des gens suffisament ouverts pour comprendre, ou même envisager que ce puisse être vrai au mieux, ils nous regardent souvent avec commissération 
pas tous, heureusement, mais il faut tomber sur les bonnes personnes 
ici, nous sommes sur la même longueur d'ondes...comme nous le sommes avec ceux qui ne sont plus de ce monde je pense
au mieux, ils nous regardent souvent avec commissération pas tous, heureusement, mais il faut tomber sur les bonnes personnes ici, nous sommes sur la même longueur d'ondes...comme nous le sommes avec ceux qui ne sont plus de ce monde je pense 5
Vivre le deuil de son conjoint / Re : être séparés dans cette vie-ci
« Dernier message par qiguan le Aujourd'hui à 15:00:38 » il faut savoir accepter les évolutions de sa propre progression émotionnelle et lâcher le mental ;-) c'est rester authentique
Mon papa aurait 100 ans ce mois ci
mais il est mort à 54 ans ...
profites bien du tien !
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : être séparés dans cette vie-ci
« Dernier message par Stana le Aujourd'hui à 14:52:43 » Ces deux derniers jours-et nuits-ont été mitigés, mais là, tout de suite, je ressens un petit mieux-être. Pourvu que ça dure...en rentrant, tout-à-l'heure, je retournerai sur la tombe de Pierre. Oui, on est le 2 mai. Je sens que ce sera positif, peut-être pas autant que l'année dernière, mais...on verra bien. C'est tellement fluctuant ces temps-ci que je ne peux jurer de rien, en bien ou en mal. Alors, peut-être..
J'ai une dernière chose à ajouter: ces derniers jours, et nuits toutes ces émotions, parfois contradictoires, qui alternaient ou se mèlangeaient (le meilleur et le pire, le sourire et les larmes) m'ont en effet rappelé ce que j'èprouvais la première année après la mort de Pierre, c'était trés curieux de retrouver ça, mais le point positif, c'est que tout s'est exprimé ouvertement, pour une fois. J'en avais peut-être besoin. Ces dernières années, je n'avais pratiquement jamais pleuré, et quand ça arrivait, ça me faisais, après coup, plus de mal que de bien; je n'avais plus jamais connu ce qu'on appelle la consolation des larmes. Et là, comme avant, je me suis abandonnée à mes émotions
J'ai retrouvé ce clip d'Evanescence qui exprime exactement toutes ces émotions èvoquées plus haut, symboliquement, de même que la musique. C'est tellement ça. Et ça aussi, c'est une libération
https://youtu.be/yKYwxrUfsow?t=6
Et, comme dit mon tatouage, "Pierre For Ever". J'en ai plus conscience que jamais, en cette journée si particulière
Affectueuses et douces pensées à vous trois
J'ai une dernière chose à ajouter: ces derniers jours, et nuits toutes ces émotions, parfois contradictoires, qui alternaient ou se mèlangeaient (le meilleur et le pire, le sourire et les larmes) m'ont en effet rappelé ce que j'èprouvais la première année après la mort de Pierre, c'était trés curieux de retrouver ça, mais le point positif, c'est que tout s'est exprimé ouvertement, pour une fois. J'en avais peut-être besoin. Ces dernières années, je n'avais pratiquement jamais pleuré, et quand ça arrivait, ça me faisais, après coup, plus de mal que de bien; je n'avais plus jamais connu ce qu'on appelle la consolation des larmes. Et là, comme avant, je me suis abandonnée à mes émotions
J'ai retrouvé ce clip d'Evanescence qui exprime exactement toutes ces émotions èvoquées plus haut, symboliquement, de même que la musique. C'est tellement ça. Et ça aussi, c'est une libération
https://youtu.be/yKYwxrUfsow?t=6
Et, comme dit mon tatouage, "Pierre For Ever". J'en ai plus conscience que jamais, en cette journée si particulière
Affectueuses et douces pensées à vous trois
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : être séparés dans cette vie-ci
« Dernier message par Stana le Aujourd'hui à 14:31:50 » Comme je disais la dernière fois, cet après-midi là, l'approche de cette date a, en même temps, réactivé mes autres péripéties on vas dire de ces dernières années, comme si tout s'emboîtait. Pourtant, j'avais bien surmonté tout ça, autant le dècès de Pierre que celui de Jean-Philippe, et, à une moindre èchelle, mais trés importante tout de même, celui de mes amis Jean-Philippe et Marie-France (est-ce-que j'en ai seulement encore, maintenant de véritables amis?...je commence à en douter sérieusement 
).
Et, pour ce qui est de Gilles, cet homme avec qui je m'ètais provisoirement reconstruite, je n'ai gardé que de la gratitude pour cette belle expèrience dont nous avions besoin tous les deux. J'ai trés facilement fait le deuil de cette relation (hé oui: le mot "deuil" n'inclut pas toujours la mort). Mais là, comme tout semblait s'emboîter, se complèter, j'y pensais en même temps, sur le moment. A présent, c'est de nouveau un joli souvenir, le véritable deuil c'est autre chose: ça reste toujours quelque part en nous
Quant à mon père...il a 93 ans et il n'est pas en très bonne santé, et c'est vrai qu'il dit souvent qu'il ne vivra plus trés longtemps j'espère de tout mon coeur que c'est faux, qu'il a encore quelques belles années devant lui, mais j'y pense, c'est normal. Il est peut-être bien ma dernière véritable attache, ce deuil-là, lorsqu'il aura lieu, sera l'un des pires, je le sais. Je profite des bons moments lorsqu'il vient me voire...en espèrant qu'il y en aura encore beaucoup d'autres mais comme tout était noir pour moi ce jour-là...un père, on n'en a qu'un.
En remontant du cimetière, mes larmes se sont peu à peu apaisées. J'ai laissé faire; mes émotions étaient toujours là-celles qui concernaient Pierre en tout cas, puisque c'est à lui qu'est liée cette période de l'année. Non que je pense moins à Jean-Philippe, que j'ai aimé tout autant, mais aux environs du 2 mai, c'est principalement à Pierre que je pense-quand c'est le 3 novembre, c'est l'inverse.
Avant de remonter chez moi, je me suis arrêtée sur un banc, où il y avait une connaissance à moi, un homme trés gentil, et qui a beaucoup souffert lui aussi. On discute souvent. En plus, lui, il est handicapé suite à un grave accident-par comparaison je ne me trouve pas à plaindre on a partagé une bière, et on s'est mis à ironisé sur notre existence, comme ça nous arrive souvent-etr on le fait d'une façon désabusée mais non dépourvue d'un certain humour, que je perçois comme positif on parlait de ce qu'on allait regarder à la télé ce soir-là, et il m'a dit avec un grand sourire: "C'est pas parce-qu'on a tout perdu qu'on n'a pas le droit à avoir nos petits plaisirs!" Je n'aurais pas mieux dit
). Et, pour ce qui est de Gilles, cet homme avec qui je m'ètais provisoirement reconstruite, je n'ai gardé que de la gratitude pour cette belle expèrience dont nous avions besoin tous les deux. J'ai trés facilement fait le deuil de cette relation (hé oui: le mot "deuil" n'inclut pas toujours la mort). Mais là, comme tout semblait s'emboîter, se complèter, j'y pensais en même temps, sur le moment. A présent, c'est de nouveau un joli souvenir, le véritable deuil c'est autre chose: ça reste toujours quelque part en nous
Quant à mon père...il a 93 ans et il n'est pas en très bonne santé, et c'est vrai qu'il dit souvent qu'il ne vivra plus trés longtemps
j'espère de tout mon coeur que c'est faux, qu'il a encore quelques belles années devant lui, mais j'y pense, c'est normal. Il est peut-être bien ma dernière véritable attache, ce deuil-là, lorsqu'il aura lieu, sera l'un des pires, je le sais. Je profite des bons moments lorsqu'il vient me voire...en espèrant qu'il y en aura encore beaucoup d'autres mais comme tout était noir pour moi ce jour-là...un père, on n'en a qu'un. En remontant du cimetière, mes larmes se sont peu à peu apaisées. J'ai laissé faire; mes émotions étaient toujours là-celles qui concernaient Pierre en tout cas, puisque c'est à lui qu'est liée cette période de l'année. Non que je pense moins à Jean-Philippe, que j'ai aimé tout autant, mais aux environs du 2 mai, c'est principalement à Pierre que je pense-quand c'est le 3 novembre, c'est l'inverse.
Avant de remonter chez moi, je me suis arrêtée sur un banc, où il y avait une connaissance à moi, un homme trés gentil, et qui a beaucoup souffert lui aussi. On discute souvent. En plus, lui, il est handicapé suite à un grave accident-par comparaison je ne me trouve pas à plaindre
on a partagé une bière, et on s'est mis à ironisé sur notre existence, comme ça nous arrive souvent-etr on le fait d'une façon désabusée mais non dépourvue d'un certain humour, que je perçois comme positif on parlait de ce qu'on allait regarder à la télé ce soir-là, et il m'a dit avec un grand sourire: "C'est pas parce-qu'on a tout perdu qu'on n'a pas le droit à avoir nos petits plaisirs!" Je n'aurais pas mieux dit 8
Vivre le deuil de son conjoint / Re : être séparés dans cette vie-ci
« Dernier message par Stana le Aujourd'hui à 13:57:36 » Merci mille fois pour vos paroles si justes, Marimo, Qiguan et poète endormie Vous m'apportez beaucoup de douceur.
Oui, c'est vrai, le temps qui passe estompe, peu à peu, bien des souffrances, même si le souvenir reste (et encore une fois, je ne souhaiterais pas qu'il en soit autrement ), mais certaines dates et/ou circonstances peuvent rouvrir les blessures, je le vois bien maintenant. Je ne pense pas que ce serait arrivé sans les circonstances...enbfin, on ne sais jamais au juste.
Oui, l'année dernière, cette même date était très èmouvante, mais sans souffrance. J'y reviendrai dans la rubrique "spiritualité" je ne m'en faisais donc pas. Ce qu'il y a, c'est que le changement brusque de comportement de cette amie est arrivé au plus mauvais moment. C'est tombé comme ça, c'est très bien qu'elle ai retrouvé le bonheur, mais en effet, ça ne devrait pas exclure un minimum d'empathie ça aussi, j'y reviendrai. Je souhaiterais d'abord reparler de cette journée si difficile de la dernière fois
Quand je suis descendue à la médiathèque (juste à temps avant qu'elle ferme, c'est dire comme c'était urgent), j'ai commencé à vraiement pleuré, ce qui ne m'ètais pas arrivé depuis une éternité...je m'en voulais presque de perdre ainsi le contrôle de moi-même, moi qui me surveillais attentivement depuis trois ans (peut-être un peu trop...) je m'ètais dis: "Plus jamais ça!" et puis voilà...c'était peut-être inévitable, j'oubliais que pour avoir retrouvé ma sérénité, peut-être plus que jamais, je n'en suis pas pour autant invulnèrable...
J'ai reconnu exactement, prècisément, ce que j'avais ressentis, quand je pleurais de tout mon coeur encore 6 mois après le dècès de Pierre. C'était bien ça, oui. Je ne m'ètais pas autant effondrée suite au décès de Jean-Philippe, puisque, comme déjà expliqué, l'expèrience aidant, je me surveillais, ce qui ne veut pas dire que je souffrais moins au fond de moi; je voulais surtout èviter les flashs hyper-réalistes de la mort de Jean-Philippe, ces visions atroces...n'importe quelle personne sachant ce qu'est un syndrôme post-traumatique comprendra ce que j'entends pas "flashs".
Je n'avais pas "oublié" ce que j'avais èprouvé quand je pleurais, suite à la mort de Pierre, c'est pourquoi je peux me mettre à la place des personnes qui en sont encore là; mais je ne me souvenais pas de la sensation, de l'état d'esprit exacts que ça avait été. Je m'explique: on dit que, bien que nous sachions tous ce que sont, par exemple, la chaleur et le froid, quand nous cessons d'avoir (chaud ou froid), nous ne savons plus ce qu'est la sensation exacte de la chaleur ou du froid. Rien n'est plus vrai. Hé bien, c'est pareil
oui, j'ai retrouvé ces émotions, je les ai reconnues absolument, c'était si familier , en me disant: "Oui, c'est bien ça." Alors, j'ai accepté.
Je pleurais en marchant, comme autrefois. Je suis passée directement au cimetière, je suis restée devant la tombe de Pierre (enfin, l'emplacement où est son corps, avec une petite plaque, où il y a juste écrit: "Pierre G., 2015" mes yeux se sont posés sur les dècorations que j'y ai apporté ces derniers mois: fleurs artificielles (dont la couronne de roses en forme de coeur
, le petit coeur de pierre (c'est le cas de le dire ), je lui ai parlé. Et quand je suis repartie, je me suis retournée, et j'ai envoyé un baiser dans "sa" direction; façon de parler, selon mes croyances, ce qui est là n'a plus rien à voire avec mon bien-aimé, mais c'est symbolique je pleurais encore, mais ça allait un tout petit peu mieux.
Vous m'apportez beaucoup de douceur. Oui, c'est vrai, le temps qui passe estompe, peu à peu, bien des souffrances, même si le souvenir reste (et encore une fois, je ne souhaiterais pas qu'il en soit autrement
), mais certaines dates et/ou circonstances peuvent rouvrir les blessures, je le vois bien maintenant. Je ne pense pas que ce serait arrivé sans les circonstances...enbfin, on ne sais jamais au juste. Oui, l'année dernière, cette même date était très èmouvante, mais sans souffrance. J'y reviendrai dans la rubrique "spiritualité"
je ne m'en faisais donc pas. Ce qu'il y a, c'est que le changement brusque de comportement de cette amie est arrivé au plus mauvais moment. C'est tombé comme ça, c'est très bien qu'elle ai retrouvé le bonheur, mais en effet, ça ne devrait pas exclure un minimum d'empathie ça aussi, j'y reviendrai. Je souhaiterais d'abord reparler de cette journée si difficile de la dernière fois Quand je suis descendue à la médiathèque (juste à temps avant qu'elle ferme, c'est dire comme c'était urgent), j'ai commencé à vraiement pleuré, ce qui ne m'ètais pas arrivé depuis une éternité...je m'en voulais presque de perdre ainsi le contrôle de moi-même, moi qui me surveillais attentivement depuis trois ans (peut-être un peu trop...) je m'ètais dis: "Plus jamais ça!" et puis voilà...c'était peut-être inévitable, j'oubliais que pour avoir retrouvé ma sérénité, peut-être plus que jamais, je n'en suis pas pour autant invulnèrable...
J'ai reconnu exactement, prècisément, ce que j'avais ressentis, quand je pleurais de tout mon coeur encore 6 mois après le dècès de Pierre. C'était bien ça, oui. Je ne m'ètais pas autant effondrée suite au décès de Jean-Philippe, puisque, comme déjà expliqué, l'expèrience aidant, je me surveillais, ce qui ne veut pas dire que je souffrais moins au fond de moi; je voulais surtout èviter les flashs hyper-réalistes de la mort de Jean-Philippe, ces visions atroces...n'importe quelle personne sachant ce qu'est un syndrôme post-traumatique comprendra ce que j'entends pas "flashs".
Je n'avais pas "oublié" ce que j'avais èprouvé quand je pleurais, suite à la mort de Pierre, c'est pourquoi je peux me mettre à la place des personnes qui en sont encore là; mais je ne me souvenais pas de la sensation, de l'état d'esprit exacts que ça avait été. Je m'explique: on dit que, bien que nous sachions tous ce que sont, par exemple, la chaleur et le froid, quand nous cessons d'avoir (chaud ou froid), nous ne savons plus ce qu'est la sensation exacte de la chaleur ou du froid. Rien n'est plus vrai. Hé bien, c'est pareil
oui, j'ai retrouvé ces émotions, je les ai reconnues absolument, c'était si familier , en me disant: "Oui, c'est bien ça." Alors, j'ai accepté. Je pleurais en marchant, comme autrefois. Je suis passée directement au cimetière, je suis restée devant la tombe de Pierre (enfin, l'emplacement où est son corps, avec une petite plaque, où il y a juste écrit: "Pierre G., 2015" mes yeux se sont posés sur les dècorations que j'y ai apporté ces derniers mois: fleurs artificielles (dont la couronne de roses en forme de coeur
, le petit coeur de pierre (c'est le cas de le dire ), je lui ai parlé. Et quand je suis repartie, je me suis retournée, et j'ai envoyé un baiser dans "sa" direction; façon de parler, selon mes croyances, ce qui est là n'a plus rien à voire avec mon bien-aimé, mais c'est symbolique je pleurais encore, mais ça allait un tout petit peu mieux. 9
Vivre le deuil de son conjoint / Re : Je ne vis pas je survis
« Dernier message par Nicole59 le Hier à 18:36:37 »Merci qigan, j'espère qu'il va venir, il me manque tellement. Tout à l'heure, je suis allée lui porter son muguet, mais je n'ai pas eu le mien . J'ai pleuré , par chance j'étais seule au cimetière, et j'ai ressenti autant de chagrin que de colère, de la colère envers la vie, j'avais envie de hurler et de taper...je l'ai fait dans ma tête. Seul Philippe peut m'apaiser, il le fera peut-être cette nuit, j'espère.
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Pourquoi ?
« Dernier message par qiguan le Hier à 18:02:55 »http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/les-rencontres-entre-endeuille%28e%29s/
Tu peux faire sans doute un test en résidence sénior avant de te décider ...
non l'amitié ça n'a plus le vent en poupe ... mais on en trouve par exemple comme je te l'ai dit sur réseau Amiez par le partage d'activités ... 7 ans que je le vis
Tu peux faire sans doute un test en résidence sénior avant de te décider ...
non l'amitié ça n'a plus le vent en poupe ... mais on en trouve par exemple comme je te l'ai dit sur réseau Amiez par le partage d'activités ... 7 ans que je le vis