Bonsoir à vous,

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas, aujourd'hui, je plonge à nouveau dans un désespoir sans fin.
Les week-ends, même en les occupant, finissent toujours par imposer l'évidence de la solitude et de l'absence de l'autre. Cette angoisse qui serre le cœur et renvoie sans arrêt au drame qui a eu lieu, je l'ai ressentie toute la journée. C'est si difficile de vivre avec, combien de temps reste t-il à la supporter ?
Mon amour, s'il savait combien il me manque, s'il savait comme je me débats dans cette vie sens dessus dessous qui est désormais la mienne et plus la notre, que je dois m'efforcer de continuer sans motivation aucune, pas de répit, que de la solitude et son absence.
Demain, une nouvelle journée à partir travailler sans qu'il m'y encourage, morne routine qui va s'installer et que je vais subir au quotidien, dure réalité qui se rappellera tous les matin dès 5h30, et le soir au moment de retourner dans une maison vide de sa présence.
Et la période où les gens partent en vacances qui arrive, avec son lot d'incertitude, que fais-je, congés, pour quoi faire ? je ne pourrais pas partir sans lui, et d'ailleurs pour aller où ? Si le mot vacances ne s'écrit qu'au pluriel, c'est bien parce qu'il faut au moins être à deux.
Mes ami(e)s, que mon désespoir ne vienne pas gâcher votre soirée que je souhaite plus sereine que la mienne.
Bises affectueuses,
Marie

Je sais que c'est le départ qu'il aurait choisi......partir d'une crise cardiaque foudroyante sans s'apercevoir de rien ( enfin j'espère)  mais égoistement j'aurai voulu lui dire au-revoir , lui dire combien je l'aimais, l'aime ( peut-être pas assez dit en presque 35 ans de vie commune).
La culpabilité de ne pas être intervenu assez vite , la culpabilité de s'être " engueulé" la veille au soir parce que je voulais faire un régime et que toi tu m'as cuisiné des oeufs mayonnaises, la culpabilité de ne pas s'être dit au revoir et surtout surtout l'impression de ne pas avoir assez profitez de toi , de notre relation , de tes caresses, de ton humour.
Et puis la colère aussi : tes cigarettes, cette putain d'ordonnance du mois de novembre que tu as passé sous silence et qui aurait peut-être pu te sauver la vie et que tu as caché ? ou pas compris l'importance .
Un mois que tu es parti et je me sens de moins en moins bien ......
L'impression qu'il me manque un bout , moi la forte , celle qui régnait d'une main de fer sur notre famille .....sans toi je ne suis plus moi , je ne sais plus qui je suis  ni pourquoi  je suis encore là.

Bonjour à tous,
Après un certain temps sans venir par ici, aujourd’hui j’en ressens le besoin.
Les jours, semaines et mois s’égrènent avec toujours aussi peu de perspective.
Je me sens toujours dans le « je fonctionne mais ne vis pas »
19 mois hier que ma chérie est partie et le vide est toujours aussi présent…

Bonjour Thierry,  ce texte est tellement vrai, cet hiver un rouge-gorge est venu nous tenir compagnie au cimetière,  un écureuil n'était pas loin non plus, je les ai regardés,  j'ai même parlé au rouge-gorge et je racontais à mon amour ce que je voyais, il le voyait avec moi.
Nicole

Marie,  le jour venu, ton amour sera là pour t'accueillir,  tout comme mon Philippe, c'est une conviction, une certitude pour moi, et tout comme toi j'aspire à ce que cela arrive vite, mais mon amour sait que je dois être auprès de mes enfants et petits-enfants qui ont besoin de nous.