Bonjour à tou(te)s chers Ami(e)s,
Un souvenir qui me reviens en ce jour, et qui pourtant n'est pas très lointain, puisqu'il date du 11 mai 2011.
Nous voici arrivés en Corse par le ferry, à Ajaccio, 7h00 du matin. Nous avons toute la journée pour découvrir la région ajaccienne, car notre destination est 20km au sud de Bastia, à Folelli, plus exactement.
Nous avions pris notre petit déjeuner à bord, et tout tranquillement avons rejoint notre voiture, et sommes sortis du port. Pour commencer, un petit tour de ville, puis direction les Iles Sanguinaires, afin de les apercevoir de plus prés. Quelques photos, une petite balade sur la plage couverte de varech, une eau cristalline à y plonger dedans, 2 à 3 personnes se promenant en compagnie de leur chien. Un paysage de carte postale. il est à peine 8 heures, et déjà des images plein les yeux.
Après un petit bisou d'amoureux, une tendre accolade, nous regagnons la voiture, retour vers le centre d'Ajaccio. Visite de la ville, maison Napoléon, cathédrale, les vieilles rues, et voici qu'arrive midi, l'heure ou l'estomac commence à réclamer son dû. Nous nous installons à une terrasse de restaurant, sur le port, et mangeons des cannellonis à la bruccia, fromage corse, avec un petit rosé bien frais. Un régal. Après les cafés et bien sur l'addition, nous reprenons la voiture, et direction Corte, ou nous pensions faire une petite halte.
Le hasard faisant bien les choses et Marcel sans doute inspiré, je vois un panonceau indiquant direction Bococagno, "voile de la Mariée". Me souvenant de notre séjour à la Réunion, je dis à Claudine, très certainement une cascade à visiter. Et donc, direction la cascade. Arrivés sur le parking, je regarde le panneau, et je vois que pour atteindre la fameuse cascade, il y a 1/2 heure de marche, par un sentier par moment délicat. Je rends compte à ma Dulcinée, qui me dit chiche. Nous avions pris nos chaussures de montagne et les bâtons. minutes après, le sac sur les épaules, de l'eau dedans, nous commençons à gravir le sentier.
Bien nous en a pris d'avoir chaussé ainsi. Des roches lisses, polies par les passages, des éboulis, des racines, pente en dévers, enfin tout ce qu'il faut pour se vautrer. Je demande à Claudine si elle veut faire demi tour, mais non. Têtue et obstinée. D'ailleurs n'a t il pas fallu qu'elle le soit pour vivre autant de temps.
Après 3/4 d'heure et quelques arrêts, nous voici arrivés au pied de la cascade. Magnifique. Une chute d'eau de 70m de hauteur, des rochers gris ardoise sous cette eau d'un blanc immaculé, de l'écume et de la brume, avec en prime un soleil resplendissant. Il est 14heures. Je prends des photos, j'essaie de trouver les meilleurs angles possible, tout en prenant aussi Claudine avec le voile autour de la tête. Et puis, je reviens vers elle. Elle me souris, visiblement heureuse de ce site, d'elle aussi car elle a réussi un tour de force pour arriver jusque là. Je l'embrasse, le dis que je l'aime, et tout seul un mot sort de ma bouche. Ce mot, "OUI". Elle me regarde étonnée, et me demande de répéter. Evidemment, je répète, mais en rajoutant: "Oui, je veux t'épouser et faire de toi ma femme". Un immense sourire, et un grand baiser plus tard,(et des larmes pleins les yeux) nous rejoignons la voiture.
Plus question de s'arrêter à Corte, car avec tous nos arrêts photos et notre bien être, une autre visite aurait gâchée ce moment magique. A Corte, nous y sommes passés 3 ou 4 fois durant notre séjour, mais ne nous y sommes jamais arrêtés, même l'année dernière. Visite qui donc ne sera pas réalisée.
Voilà pour ce petit souvenir, mais combien il ravive mon cœur, et les photos prises ce jour là, montrent une Claudine, certe fatiguée, mais tellement heureuse, que je me dis que nous avons bien fait de réaliser cette petite excursion.
Tendres pensées et bises à vous tou(te)s.

Marcel