Ca m'a rapporté une meilleure compréhension, un rapprochement, et une confirmation.
Meilleure compréhension de la problématique de la prise en charge d'enfants dans le milieu hospitalier français (qui est fortement critiqué dans ce livre, et à juste titre, même si des progrès depuis 1975 ont certainement vu le jour)
Une confirmation qu'il ne faut JAMAIS faire confiance aveuglément à quelque membre du corps médical que ce soit, il faut toujours conserver sa lucidité même si c'est parfois extrêmement difficile, et surtout tenter de séparer le bon grain de l'ivraie dans ce domaine (savoir couper les liens définitivement avec un médecin, un infirmier, qui ne convient ni à vous ni à la personne soignée, surtout si c'est un enfant)
Un rapprochement (un de plus) avec des parents endeuillés, ce que je ne suis pas, même si j'ai vécu une autre sorte de deuil très douloureux. Je sais qu'il est commun de dire sur ce genre de forum que RIEN n'est pire que de perdre un enfant. Que perdre un mari, un papa, une maman, ce n'est franchement pas comparable. Sauf que je ne suis pas d'accord, je l'avais déjà écrit il y a longtemps.
Je concède toutefois, notamment à la lecture de ce livre admirable et abominablement dur, que si je ne vis pas moi-même ce drame de la perte d'un enfant, je ne peux vraiment savoir ce que c'est .
Une chose au moins est sûre : pour rien au monde je ne voudrais vivre cela.