Ce matin, tu ne verras pas tes quarante ans
Le destin ne t’en n’a pas donné le temps
Tu es partie dans la fleur de l’âge
Nous avons vécu notre « amour en cage »
Ce petit fruit au gout aigrelet
Que nous avons du déguster
Dans notre existence empoisonnée
Ma fille, quatre ans après, je ne suis plus dans le déni
Mais je suis de plus en plus atterrée et anéantie
Comment puis-je survivre sans remords
Après l’immense douleur de ta mort ?
Je n’avais jamais imaginé qu’un être puisse
Supporter d’aussi incommensurables supplices
Les griffes acérées de la vie creusent des blessures
Dont rien ne peut guérir les très profondes meurtrissures
Maintenant, sans TOI ma vie n’a plus aucun sens,
Seulement pour ta sœur, ma fille, mon enfant.
Je vous aime jusqu’à mes derniers instants