Bonjour KS,
J'aime bien te lire et tu pointes des trucs très justes, comme:
mais mon cerveau doit mettre en pause pour un peu de répit
c'est très bien observé, et ça s'explique comme un réflexe protecteur de notre esprit qu'il faut respecter, car si on ne sait plus se mettre en pause avec l'horreur de la mort d'un enfant, c'est la folie ou l'impulsion suicidaire qui guette ...
Au début, on ne "veut pas" accepter ces pauses, en s'attachant à l'espoir fou de "les ramener", de remonter le temps d'empêcher l'accident ...
Mais la tension extrême qu'on s'inflige ... se confronte à l'impossible ...
Et c'est tout aussi dur, de savoir de courts instants lâcher cette impossible prise ...
Mais c'est la seule façon de prendre un peu soin de nous, de savoir alterner notre BESOIN de souffrir ET ces pauses plus douces, enfin je crois.
C'est important ce que tu as exprimé là.
Prends bien soin de toi, demain c'est la fête des mères en Belgique, c'est dur pour les mamansdeuil d'être en harmonie entre les enfants de la terre et celui/ceux qui sont aux ciel ... que la vie est complexe ...
Tendrement, Martine.