Je t'aime MON FILS

Merci KP speu de prendre de mes nouvelles. La réalité se distille en moi, déclenchant de nouvelles charges explosives. Je pensais mon corps vide, il est rempli de dynamite.
Mon Fils est partout, plus que partout, omniprésent. Chaque jour une musique, un mot, une odeur, ces ados déambulants remplis de rires, ces familles heureuses se baladant me détruisent de plus en plus.
Mais bêtement je l'attends.
J'écris dans un cahier, car parfois je n'ai pas la force de me concentrer pour essayer d'étaler des mots qui vont être lu, l'équilibre est fragile ici.
Mes premiers écrits sur ce forum, n'ont pas été simples, j'essaie de faire attention.
Écrire me demande du temps et de la concentration , comme vous je suppose.
 Peser et poser ses mots est très difficile .
J'ai la force ce soir de crier que je veux mon Fils, et la conscience de comprendre que cette volonté dans ma chair, relève de l'impossible.
Les nuits sont violentes.
Je vous lis tous les jours, me répétant que je ne suis pas la seule a vivre cette horreur. Bien que je me sente seule au milieu du néant.
Soulagée d'avoir écrit tout ça.

tu n'as pas besoin de reflechir pour écrire ici ... je jete mes mots, mes phrases comme elles viennent ..... nous sommes tellement "ensemble" dans cette douleur ...
je t'embrasse

romane
 tu peux essayer d'ecrire ici ou sur ton cahier en vrac sans poser les mots sans penser , tu reliras plus tard le chemin escarpé parcourus que tu gravis ou redescend en fonction des jours
 qq chose c'est brise en nous , en bcp des parents sur ce forum, les difficultés a faire face au quotidien trop lourd trop inintéressant face a notre recherche de l'aimé,  de notre cerveau envahi en permanence dans nos pensées
 mais ecrit en vrac  je suis sur que ca t'appoertera un reflet plus vrai de ta réalité
 douces pensées

Lorsque j'écris, je ne me pose pas de questions... c'est surement parfois décousu, comme moi d'ailleurs, et plein de fautes car je n'y prête pas attention plus que ça, mais écrire me "libère" un peu de mon mal être... je sais que je ne suis pas seule (hélas pour vous tous et toutes), on se comprend, on se fait du bien comme on peu... il n'y a pas de jugement à avoir par rapport à nos mots échangés, nous partageons tous la même souffrance, peu importe les mots employés, ils sont compris...
bises à vous toutes et tous

Il y a ton fils ... mais ta fille est là aussi ... elle doit devenir "un objectif" ... j'ai retenu cette phrase lundi en début d'après midi " faites quelque chose avec votre fille, tous les jours, au début 20 mns, en étant qu'avec elle ! et augmentez votre "durée" petit à petit ..." mon fils est mon obectif, je veux me battre pour lui, mais ma fille l'est encore plus, je ne veux pas qu'elle est en mémoire une maman qui rampe tous ces jours ....
je t'embrasse

Oui comme si le peu de vie qui est a l'intérieur du corps, qui permet de respirer, de parler... (Juste les actes essentiels)  était aspirée vers l'extérieur. Reste rien, le vide, la douleur.  Moi non plus je n'accepte pas l'inacceptable . Je n'y crois pas totalement c'est étrange, mais a l'évidence mon Fils n'est plus la. Réel et irréel a la fois.
Ne plus jamais revoir mon Fils, est au delà de ma compréhension actuelle je ne parviens pas a le concevoir , inconcevable.