Je me retrouve si bien dans tout ce que vous exprimez, Eva Luna, Martine, Méduse, Stellarose. Les mots écrits par Paul Young sont tellement juste, ils traduisent nos sensations, nos ressentis avec une telle exactitude !
Nous vivons avec ce grand chagrin qui enserre notre poitrine, et c'est épuisant. Nos enfants nous manquent, ils nous manqueront tout le reste de notre vie même si nous paraissons fortes pour les autres.
3 ans en juillet ... et chaque matin au réveil, ma première pensée est pour Antoine mon cher fils et chaque soir, je m'endors avec le souvenir de tout ce qu'il a été pour moi, je m'efforce de ne penser qu'aux doux moments pour oublier la maladie, pour oublier les souffrances, mais bien souvent les images de son corps souffrant me rattrape et je pleure encore et encore, je pleure parce qu'il a trop souffert, je pleure parce qu'il n'est plus là, je pleure parce je l'aimais tellement fort.
Vous comprenez parce que nous sommes sur le même chemin, celui des mamans qui n'en finiront jamais de souffrir du manque de leur enfant.
Oui Eva Luna, quel sens donner à tout ça ? Je n'en vois pas moi non plus, et dans ton texte "j'ai tout bien fait comme il faut", je me retrouve à fond : c'est exactement cela, exactement.
Je vous embrasse toutes,
Marithé