Bonjour,
Mon conjoint est décédé brutalement d'un arrêt cardiaque le 24 janvier 2014. Je vais avoir 42 ans. Notre fille aura 11ans en septembre. C'est elle qui l'a trouvé en rentrant de l'école. Le samu (elle avait appelé le 18) m'a appelée sur mon lieu de travail (proche de la maison) en me disant "Nous sommes au téléphone avec votre fille; il semblerait que votre mari ait fait un malaise". J'ai tenté de le réanimer jusqu'à l'arrivée des secours qui ont pris le relais. En vain...
Nous habitons à proximité de Tours.
Il était mon pilier et je n'aurais pas cru être debout 17 mois après son départ... J'ai l'immense chance de n'avoir ni remords ni regrets, la chance aussi d'avoir non seulement rencontré l'amour après lequel certains courent toute une vie mais de l'avoir vécu. Ça n'empêche qu'en plus de la douleur et du manque, nous avons à gérer un tabou -encore un!- dans notre société, le fait de faire peur, les maladresses, les jugements... . Il existe un groupe pour endeuillés sur Tours; dire que le premier entretien avec les 2 psychologues qui l'animent s'est mal passé est un euphémisme; elles ne m'ont pas rappelé, j'ai appris à faire sans. Alors si nous pouvons partager nos expériences, notamment avec nos enfants, nous soutenir entre nous, je suis partante.
A bientôt