Bonjour à toutes et tous,
Les situations exposées sont tellement différentes les unes des autres, de même que les liens qui nous unissent à la personne qui met un terme à une souffrance ingérable !
Comment la mesurer cette indicible souffrance chez ceux qu'on aime ? Parfois elle est exprimée, parfois le suicide est évoqué. Il y a ceux qui commettent une ou plusieurs tentatives, il y a ceux qui refusent de se faire soigner...
Et il y a aussi ceux qui traversent une période extrêmement difficile qui n'avaient pas prévu de sombrer dans une dépression sévère, qui n'avaient jamais pensé au suicide, qui avaient un projet de vie !
Si nous sommes inégaux face aux difficultés de l'existence, une fragilité quelconque ne conduit pas au suicide heureusement (je ne parle pas de certaines pathologies psychiques qui exposent davantage à cette issue) toutefois il y a des "facteurs contribuants" et
des "facteurs précipitants".
Lorsque l'on ne perçoit pas l'extrême détresse de son enfant, qu'aucun spécialiste consulté ne voit de "danger imminent", que dans la méprise, qu'en l'absence de diagnostic, il laisse toute une famille se fourvoyer en ne sollicitant pas son soutien, la réalité demeure inconcevable, la culpabilité pèse sur tous, le deuil est interminable pour le ou les plus proches ce qui est mon cas...
Nous voudrions tant pouvoir comprendre le tumulte intérieur qui s'accapare de quelques-uns, de ce qu'ils semblent "mettre en place", qu'ils s'ingénient à cacher, pour s'en remettre irrémédiablement à la seule solution à leur portée : tuer leur mal !
En parler desserre un peu l'étau, permet un peu de répit en partageant avec d'autres connaissant hélas cette douleur de la perte, du deuil.
Paix et douceur.