Très beau poème... pour tenter de reprendre notre respiration.... merci Mélie.
Pour ma petite fille qui allait sur ses neuf ans au moment du décès de sa maman, à force de poser des questions
à son père et son frère, elle m'a dit la dernière fois "je sais que maman s'est tuée" "papa a dit qu'elle est tombée
dans un grand trou noir"... "toi mamie tu ne sais pas puisque tu n'étais pas là" "il n'y a que les pompiers qui savent"....
Elle fait les questions et les réponses mais surtout elle veut savoir comment ?
Sachant qu'elle voit une psy, je lui ai dit de lui en parler, de reposer la question à son père, puis après on verra car
sans vouloir cacher quoi que ce soit, c'est une initiative que je n'ose pas encore prendre !
La psychiatre que je vois chaque semaine me dit qu'elle est en âge de savoir.....
Se faire aider peut-être par une association "phare parents-enfants" ou "vivre son deuil' ?
Pas facile mais par amour pour nos enfants, leurs enfants, nous parviendrons à faire en sorte que les choses soient dites
pour qu'ils puissent grandir apaisés... et surtout pas dans ce tourment que nous déchire en tant que parents....
Chaleureusement.
Voici un article que j'avais envoyé par mail à mon ex-gendre (l'aura-t-il lu ?)....
Puis j'ai eu l'occasion d'en suggérer la lecture à... PourElle29 dont ci-dessous la réponse :
Les enfants en deuil par suicide - Cairn.info
www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=ESLM_127_0101de C Paesmans - 2005 - Autres articles
Résumé. Cet article aborde le thème du deuil de l'enfant "après le suicide de l'un de ses parents" et tente d'étudier, dans une perspective systémique, les conditions ...
Re : 28 ans après ton suicide, maman
« Répondre #3 le: 04 Janvier 2012 à 00:12:22 » Citer en réponse
Chère Mammj,
Je suis suivie par une thérapeute et par une psychiatre (pour le traitement médicamenteux) depuis 4 ans. Ces deux référentes m'aident beaucoup dans ma démarche, l'une pour calmer l'angoisse (les médicaments) l'autre pour mettre des mots.
J'avoue qu'avoir publié ce post et trouver vos réponses m'a fait un bien fou! (cela a t-il levé l'oppression du secret?)
Concernant ta petite fille, je ne suis surtout pas là pour juger mais je ne peux que constater que le secret a empiré les conséquences de la disparition de ma mère. En effet, à l'époque, j'ai du percevoir des choses 'qui ne collaient pas' et ce sentiment obscur et flou a généré des angoisses très fortes, un abcès sur lequel je me suis (mal) construite. La vérité est plus simple et plus structurante.
Et puis, nous n'avons pas pu cultiver la mémoire de ma mère (elle aimait ces fleurs, cette musique etc...) et du coup, je me suis vue également dépossédée de son souvenir.
Je vais avoir bientôt le même problème (révéler la nature de sa mort) à ma fille de 6 ans, j'attends d'aborder le sujet avec une personne de 'Vivre son deuil' pour savoir comment lui présenter. J'imagine qu'il faut que je lui dise que ma mère avait une grave maladie qui fait qu'on se tue.
Merci pour l'article sur le deuil des enfants, je vais le lire attentivement.
www.dauver.fr/psy/Accompagnement%20deuil%20enfants.htm Très intéressant également avec une bibiographie pour enfants (mais autour du parent suicidé
).
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www.dauver.frFiche résumée, à l'intention des adultes qui accompagnent des enfants au cours d'un deuil. Août 2009. Dr S.DAUVER, pédopsychiatre CH CHOLET ...