Certaines "choses" resteront épouvantablement sans issue ...
Ces dernières nuits, mes rêves me repassent une à une les morts de ma vie au travers desquelles je suis passée à un cheveu près ... en y laissant bien sûr une part d'intégrité ...
Or depuis le suicide de mon doux neveu, comment pourrais-je "zapper" la cruauté absolue, l'affirmation du destin pure et dure ?
Faut-il toujours être "une autre" pour survivre ?
Muer y laisser sa peau, rien que sa peau, et faire comme un serpent sans se mordre la queue ?
Peine perdue d'y chercher quoique ce soit pour "s'en sortir", il n'y a de solution que pour les sorciers qui sont capables d'objectiver les sentiments.
Danger de mort ? M'en fous !
Mon rêve de cette nuit, maman et moi rejoignions la Suisse, pour nous tenir la main qqs jours sur un balcon face aux montagnes, et puis nous faire la piqûre pour "nous envoler" ensemble en souriant ...
Danger de souffrance ? M'en fous ! M'en fous, m'en fous, ça peut plus dégringoler plus bas de toute façon. C'est la gaieté qui me surprend, parfois, un peu, pas le perpétuel désespoir, connu de chez connu.
J'ai un coup de cœur pour une rose pourpre ...
"Munstead wood"
Assez rare que j'aime un rouge ... j'aime me perdre dans celui-là, à l'instant, avec vous qui souffrez aussi ...
M.