merci à vous deux, yuna nous vivons à peu très la même chose à 2 mois d'intervalle.
oui, la puce, ce forum sur lequel j'allais avant de m'inscrire m'aide par les messages postés, c'est peut être égoïste, mais je ne me suis plus sentie seule.
les modules sont vraiment bien fait,chapeau pour leur aide.
arpès le dc de ma fille, j'ai vécu le dc de mon père 3 semaines après, mais pour lui cela n'a pas été pareil, il avait 83 ans et est dcd dans son sommeil.
après son dc la maison familiale a brulé (accident) cheminée non ramonée...
je sais que j'ai en plus vécu des dc multiples ce qui, il parait complique le processus de deuil.
son dc m'a profondément soulagé car il ne souffrait plus et j'ai senti qu'il était parti rejoindre ma fille, elle n'était plus toute seule.
puis, il y a 2 mois, le dc de mon frère.
est ce cela qui a réactivé ma plaie ?
surement et en partie.
mon frère est venu rejoindre ma fille.
je me retrouve bien de nouveau dans l'étape de déstructuration, encore après 18 mois.
c'est des hauts et des bas continuellement et c'est épuisant comme vous le savez.
moi, aussi je crois à une vie après la vie, j'en ai des signes tous les jours (je vais poster sur le sujet nde ou j'en parlerai)
l'absence physique de ma fille est remplacé par une présence à l'intérieur de moi effectivement, au début c'est indéfinissable et cela se précise au fil des mois.
et ce qui me surprend le plus c'est qu'à chaque fois que j'ai besoin d'elle, je rêve d'elle, de ses messages et c'est repartie pour un temps.
il y a 2 jours, elle me demandait de remettre mes baskets, c'est ce que j'ai fait hier j'ai recouru après 2 ans d'arrêt.
je n'aime pas la vague actuelle que je traverse, avec des bas bien bas et des hauts plus hauts, l'écart est plus important entre et donc peut être plus déstabilisant.
puis avec le temps, j'ai l'impression de ne pas progresser, alors que parfois, je sais que je continue mon processus intérieurement.
mais aujourd'hui, je n'arrive pas encore à trouver un sens, je fais quoi de cette horrible expérience, en quoi je la transmute.
professionnellement je m'interdis de progresser (je suis à mon compte) j'en suis toujours au même stade que quand ma fille était là, ni plus ni moins.
puis ces bas qui me terrassent à chaque fois, je tombe je me relève, je tombe je me relève encore, oui tu as raison, yuna, qu'elle est cette force en moi, n'est ce pas la force de l'amour justement.
parfois je me dis, je vais aller prévenir le suicide dans les collèges, militer, mais j'aide déjà dans mon travail.
je sais que ma vie est radicalement différente mais c'est comme si je n'avais pas encore trouvé son sens, sa cohérence.
je cherche et ne trouve pas pour l'instant.