Oui, la vie sur terre est injuste, où qu'on regarde. Ou du moins incompréhensible.
Tu dis : Je veux juste qu'elle soit bien là ou elle est. Pour moi, ça, c'est la phrase clé.
Si toutes tes pensées et tes efforts sont tournés vers ce but, tu finiras par aller mieux. Parce que dans le deuil, à mon sens, il y a 2 dimensions :
- la plus évidente : il faut surmonter la perte, le manque, la culpabilité, l'impuissance à changer le cours des choses. Ca c'est un travail qui relève du psy.
- mais aussi : est-ce qu'elle est bien là où elle est ? Qu'est ce que je peux faire pour qu'elle aille bien ? Ca c'est un travail plus personnel qui demande de l'écoute, de la recherche. Mais si tu peux arriver à avoir la certitude qu'elle va bien, qu'elle veille sur toi, qu'elle t'envoie des signes, que tu la retrouveras plus tard, alors ton deuil sera plus léger.