le moteur c'est ceux qu'on aime alors quand le moteur disparaît on est en roue libre moteur coupé !
je cite tes propos, car lorsque en méditation je veux me détacher du mental, j'imagine une roue de vélo qui tourne toute seule, sans que j'appuie sur les pédales, comme un vélo que l'on tourne à l'envers et dont la roue tourne encore toute seule.
parfois, je reste de longues minutes avec cette image, me centre sur l'inspir et l'expir, la respiration... et de temps en temps, je suis alors dans l'intemporel, le moment présent.
le moteur c'est ceux qu'on aimemais ceux qu'on aime, est ce uniquement ceux qu'on a perdu (physiquement et matériellement) ?
dans ceux qu'on aime, il y a alors une part d'individualisme dans notre conception de l'amour, alors que l'amour est la vie, est tout.
nous reconnecté avec cet Amour universel et donc faire le deuil d'un amour individualisé, mais aussi l'englober dans cet amour universel...
et ceci semble valable pour toute chose, même une idée, un désir....
alors nous vivons continuellement un deuil.... nous expérimentons la mort de quelque chose et la naissance d'une autre.
j'en reviens à mon concept et la mort de ce concept.
en août, j'ai une idée.
en en parlant avec une amie, celle ci intègre son idée à la mienne, osmose.
nous commençons à matérialiser, notre concept.
ça marche !
Nous commençons à faire un peu de pub, nous élargissons la matérialisation de l'idée embryonnaire, et là ! je commence à m’emmêler les pinceaux. Ce n'est plus clair, plus limpide, ça me bouscule.
et je viens de comprendre le pourquoi.
j'en étais restée à mon stade embryonnaire, à ce bébé idée.
je n'ai pas vue que ce bébé idée est déjà mort,il est devenu autre chose, il a grandit.
mais il est bien mort.
j'essayais d'organiser une structure par rapport à cet embryon.
erreur de ma part !
je ne dois rien organiser dans cette direction, car illusion.
par contre, ici, je dois me fier aux signes que la vie me donne et répondre (agir) par rapport à ces signes et non mon idée de départ.
juste suivre le développement de l'idée qui grossit, se modifie, évolue dans le temps terrestre.
Je prends juste conscience ici, que je n'avais pas fait le deuil de mon idée embryonnaire. je la croyais encore dans l'instant présent, mais non, elle n'est plus car elle est dans le passé.
ce qui est, c'est ce que la vie me montre, là.
et c'est à partir de cela que je dois avancer...
donc, ne pas faire l'erreur de s'identifier ni au passé, ni au futur.
ne pas faire et vivre par rapport à ces références erronées, mais faire avec ce qui se présente.
je ne dois pas nourrir mon projet, ni en restant fixée sur le passé (l'idée de départ) ni en étant dans un but (réalisation du projet comme je le pensais) mais laisser la vie me montrer le chemin et la suivre.