1Il y a 10...

Il y a 10 ans, je vivais la pire journée de ma vie.
Il y a 10 ans, je vivais la douleur de perdre ma petite-fille et en même temps, je vivais la douleur de voir la douleur de ma fille face à l'horreur de cette annonce : "Le cœur ne bat plus"

Un silence... un silence assourdissant. Je ne savais pas que le silence pouvait faire aussi mal aux oreilles

Le temps passe, le souvenir reste.

La douleur est toujours là, mais grâce à l'aide de personne ayant vécu cette douloureuse épreuve, on apprends à vivre avec, à la "dompter"

Je l'ai en remercie, j'ai fait parti de cette formidable association (et j'en fais toujours parti), j'ai fait parti de leur conseil d'administration, modérateur et administrateur de leur ancien forum

Merci à eux qui m'ont accueillis alors que j’étais un jeune grand-père perdu car ne sachant pas trouver les mots  pour aider ma fille, car on pense souvent à la douleur de la maman, mais ils y a aussi les proches qui souffrent sans avoir les mots pour aider et apporter la maman

Merci à eux.

Aujourd'hui, cela fait 10 ans que Océane est parti

Mon cœur pense toujours à elle mais j'ai appris que la vie continuais alors que que lors de l'annonce, j'en était à me dire que l'on ne pouvait se relever d'une telle épreuve.

Perdre un enfant... une épreuve que l'on ne peut souhaiter à personne, même à son pire ennemi

Aujourd'hui, 10 ans après, Océane, je t'adresse tout mon amour car tu est et restera pour toujours ma petite-fille dans mon cœur et dans mes pensées

j'avais écrit ce poème peux après ton départ :
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La nature a ses lois que la raison ignore
 
La nature a ses lois que la raison ignore,
Tel un ouragan, Océane est entrée dans notre vie
Tel un ouragan, elle est passée est a ravagé les cœurs sur son passage.
Tel un ouragan, elle s’est animée d’une vie éphémère,
Tel un ouragan, elle a perdu peu à peu de sa supériorité,
Pour finalement s’éteindre définitivement à 5 semaines du terme.
Océane, tu as quitté le ventre de ta maman le vendredi 12 à 21h50
Mais, depuis le matin, 05h30, nous savions la triste réalité.
Océane, tu as quitté nos vies,
Mais tu y resteras gravée à jamais
Océane, où que tu sois, je ne t’oublierai jamais.
Mon cœur, mon ange,
Que de fois ne t’ai-je dit ces mots qui étaient des mots d’amour.
 
Mon cœur, mon ange,
Tu as fait des merveilles.
Tu es partie avec un cœur pur,
Tu ne connaîtras jamais l’hypocrisie et la méchanceté
De ce bas monde.
 
Au revoir Océane, Toi,
Mon cœur, mon ange.
Au revoir et j’ose espérer que la rivière de mes yeux arrivera un jour à se tarir.
 
Au revoir,
Mon cœur, mon ange
 
Hervé, grand-père d'Océane
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Océane, je t'aime

Repose en paix ma chérie

Repose en paix mon cœur, mon ange

Il y a dix ans, onze désormais, je poste une réponse tardive, je devais apprendre à devenir maman sans enfant, et pour y parvenir, je lisais les témoignages postés sur le forum de l'association l'Enfant sans nom. Je me souviens du tien car les mots de ta douleur faisaient cruellement écho à la mienne. Tu m'as fait verser plusieurs larmes, qui avaient besoin de couler pour ne pas sombrer dans la douleur du deuil, de ce deuil si particulier qu'est le deuil périnatal.

Tendres pensées pour Océane, pour toi ainsi que pour sa maman.
Tziganita'