Oui la prière peut être d'un grand réconfort, je suis croyante mais pas pratiquante, mais depuis que mon amour s'est éteint je vais tous les soirs à l'église de mon village, une petite église très jolie, très lumineuse, très vivante, fleurie chaque semaine de façon différente, un lieu ou je peux trouver du calme pour pouvoir parler avec mon bien-aimé en priant.

Oui la prière est indispensable pour moi, je parle très souvent avec mon amour comme s'il était encore là, mais quand je prie je partage encore plus avec lui, je prie pour qu'il soit quelque part, apaisé et que je puisses un jour le retrouver.
Même si c'est difficile de croire à tout ça, j'en ai besoin.

Comme toi Zabou, il continu de vivre en moi pour toujours et j'ai envie de croire qu'il me voit et qu'il m'apporte son soutien tous les jours, que nous partageons encore cet amour si précieux.

Lageta

Bonsoir,

J'ai moi aussi reçu une éducation religieuse, mais j'ai vite abandonné les églises car cela ne me correspondait pas. Pour face à cette douleur qui me tenaille en tant que parent, et bien je marche dans la nature et parle à mon fils. Cela me permet d'évacuer les larmes, et de me sentir comme une infime partie de l'univers,  d'être plus  proche de lui.

Lorsque mon frère a été malade, j'ai beaucoup prié afin de lui donner toute ma force et mon énergie pour qu'il puisse se battre. Jamais je n'ai imaginé qu'il pouvait mourir ce petit frère,  tellement il était grand et fort. Et malgré mes prières,  il s'en est allé lui aussi. Alors je ne prie plus, cela me semble vain.

Mais comme je ne sais plus bien où j'en suis, je  leur demande de de veiller sur les uns ou les autres, comme s'ils avaient   maintenant le pouvoir de nous aider.  Seulement parfois je me dis que tout ça c'est des bêtises,  et que de toutes façons,  ils ne peuvent rien. C'est à nous de prendre notre vie en mains et notre douleur avec.

Peut - être que ressentir le besoin du contact avec la nature est-ce aussi une façon de prier, de méditer et d'être en relation avec nos chers disparus ? Je ne sais pas. Je voudrais croire tout simplement.
Stellarose

Oui que c'est dur, c'est très dur de vivre après la perte de son enfant ! et pour toi c'est très récent, la douleur est intense, et c'est vrai que l'on a envie de les savoir heureux dans "cet ailleurs" si mystérieux.

Je trouve la sérénité dans la nature, je marche souvent avec mon mari dans les chemins creux, ce sont de moments de grand  apaisement.
Dans la nature, je rejoins mon cher fils Antoine qui était un amoureux de la nature. Enfant, il nous disait "mon rêve c'est de vivre dans une cabane au fond d'un bois".

Trouver le courage de vivre sans eux, oui et  c'est dans le lien d'amour qui nous relie à eux que nous trouvons ce courage.

Avec mes pensées les plus chaleureuses,

Mamité

Isabelle et christophe...
ce drame est très récent encore et lui parler, l'imaginer dans un  ailleurs meilleur, prier pour cela... vous est d'une grande aide alors il faut continuer à le faire... votre force vient tout droit de cet amour que vous partagiez ensemble...
Forte pour votre autre fils et votre mari... vouspuiserez du courage au fond c de vous, auprès des autres, ceux qui peuvent vous aider...Qui est là pour vous soutenir, vous?
Avec toute mon amitié de maman "comme vous"...

Bien que non "affiliée" à une religion je crois
je crois aussi en un au delà
type
http://www.inexplique-endebat.com/article-l-apres-vie-existe-interview-du-dr-jean-jacques-charbonier-102316934.html
j'ai prié avec la flamme violette tout le long de sa maladie surtout quand je me sentais impuissante je le visualisais dans la flamme violette ...
depuis le décès j'ai repris des textes de la flamme violette
et là chaque soir avec une bougie, je commence par une sorte de prière  de protection que je fais le soir où j'inclus mon chéri, d'abord c'est un sens que la Vie alias Dieu ne peut jamais séparer la notion de nos cœurs unis ensuite vient la protection de notre fille avec les prières de Aset divine mère ... je le fais avec sa photo près de moi comme si on était ensemble !
parfois je pense sentir ses mains contre les miennes unies
ensuite ...
je cherche la communion que souvent je ressentais avec lui, contre lui, une sorte de fusion en une autre "dimension" chose ... je ne sais pas expliquer
ça m'aide pour l'instant. ...

J'ai été éduqué dans un environnement religieux ... parents catholiques et études chez les "Frères" ... J'ai même été enfant de choeur pour bien vous situer la chose ... 

Depuis que je suis adulte, je suis croyant mais plus pratiquant ... Je me qualifierai même de "croyant opportuniste", càd que lorsque tout va bien, je ne pense pas à prier, mais quand tout va mal je serai capable de faire Compostelle à genoux s'il le fallait ... J'en ai un peu honte d'ailleurs !

Mais ne dit on pas qu'un saint est un pécheur qui fait des efforts ! 

Pendant toute la durée de la maladie de mon épouse, j'ai prié tous les jours, brûlé des centaines de cierges, récité des montagnes de chapelets ... Hélas, on ne m'a pas écouté ou il semble que l'on ne m'ait pas écouté ... Probablement que Dieu avait d'autres choses plus urgentes à régler et que j'étais sur une liste d'attente !

Depuis le départ de mon épouse, je prie tous les jours ... Non pas la "bête" prière qui consiste à réciter le "Je vous salue Marie" à tours de bras pendant des heures, mais une simple demande que j'adresse à qui de droit pour veiller sur elle où qu'elle soit, et pour me donner la force de survivre...

Je respecte toutes les religions, tous les cultes ainsi que les athées et les apostats ... Chacun a le droit de suivre le chemin qu'il veut sans aucune contrainte à partir du moment où ce chemin mène à l'amour et au respect de l'autre.

Un ami musulman m'a demandé si cela me gênait qu'à la mosquée proche de chez moi, il demande de faire une prière pour mon épouse ... Pour lui demander de continuer à me visiter chaque nuit durant mon sommeil et ainsi me procurer paix, sérénité et protection ... Bien entendu, j'ai acquiescé et je l'ai remercié ...

Il est vrai que ce moment de prière journalier est un moment privilégié de contact avec mon épouse disparue ... Une sorte de symbiose que je ressens au plus profond de moi-même.

Je pense à vous ... ...

Je suis à aucune religion ... je crois "simplement"
(bien sûr avec la connotation donnée plus haut de la flamme violette)

Quand je prie, quand je priais durant la maladie j'ai en "toile de fond" l'idée permanente :
l'homme propose
Dieu dispose
je souhaite le meilleur ...

et l'idée que le destin sera de toute façon là, que l'heure c'est l'heure quand la "mission" que l'on connait mal ou pas est accomplie
c'est très dur à admettre, à comprendre dans de nombreux cas ... et pourtant je veux voir la vie comme un lieu de leçons pour l'âme qui chemine de vie en vie jusqu'à son retour complet dans le coeur de Dieu.

un jour j'ai lu cette phrase :
"La volonté de Dieu ne nous conduit jamais où la grâce de Dieu ne nous protège pas."
Là aussi parfois impossible d'y croire dans certains cas ...

Que les forces nous soient données d'accomplir ce qui est attendu de nous.