Bonjour Nana29,
En écho aux liens proposés hier par Qiguan et à la relecture de ton dernier post, 2 éléments d'expérience à transmettre qui peuvent aussi t'être utiles dans ces moments où la survie dicte avant tout :
D'une part, l'essai d'antidépresseurs ayant eu un effet plutôt désastreux sur mon propre parcours, en accord avec mon médecin traitant j'ai eu recours plutôt aux anxiolytiques, à dosage de moins en moins important au fil du temps. Je me permets d'insister sur le "en accord avec", n'hésitant pas le moins du monde à faire état de la réalité la plus objective possible de ce que je ressentais alors (au-delà de mes 2 paquets de clopes par jour/nuit, de mon absence de sommeil et de mon hyperactivité d'alors quasi maniaque des premiers mois).
D'autre part, la prescription d' anxiolytiques doit impérativement être assortie d'un soutien psy ADAPTE, sinon pour reprendre le propos d'un de mes anciens collègues médecin, "ça revient à mettre un cautère sur une jambe de bois". Et il est important à mon avis de ne pas se prendre les pieds dans ce tapis...Et pour ce faire, tout aussi important d'être "en accord avec": explication! Une thérapie de soutien nécessite un dialogue entre le clinicien et le patient et il ne s'agit pas alors d'être dans un cadre de seule écoute bienveillante adaptée à une pure psychanalyse. Ce recours à une démarche psychanalytique n'est adapté que lorsqu'un minimum de défenses se sont reconstruites, pas avant, je dirai même surtout pas avant qu'elles le soient!!!! Et en période de survie, eh bien nos défenses, elles sont précieuses et pas question de les affaiblir, pas plus que celles des proches qui fatiguent! Et comme le souligne Qiguan, il est bon de fouiller aussi dans ce réseau pour trouver le bon endroit, le (la) bon(ne) clinicien(ne), voire en essayer plusieurs si besoin et, ce, de plein droit, de façon ouverte.
Malheureusement la panacée est un mythe, mais heureusement particulière à chacun(e); les chemins sont multiples, c'est aussi une force de proposer des carrefours.
A la croisée des chemins, courage!
Pascal.