Auteur Sujet: je n'en peux plus  (Lu 24294 fois)

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seul au monde

  • Invité
Re : je n'en peux plus
« Réponse #30 le: 05 octobre 2013 à 01:23:44 »
non tu as tort je me permets de te le dire. La mort est naturelle, le seul ennemi contre lequel on doit raisonner c'est la SOUFFRANCE!
La mort est horrible que quand on  ne l'accepte pas (je parle aussi pour moi, j'ai peur de la mort aussi et j'ai aussi du mal à l'accepter), personne sur cette planète ne survit plus d'une centaine d'années maxi, donc la mort est un processus universelle, si on va à l'encontre de ce qui est naturel, on souffre. Pourquoi cherche-t-on à se raconter des histoires sachant que tout homme si sage soit-il mourra? Jésus, bouddha, l'Abbé Pierre, Mère Thérèsa, Gandhi, tout le monde partira c'est une certitude. Notre ennemi n'est pas la mort mais la souffrance.  En acceptant la mort on peut commencer à la comprendre et se libérer de la souffrance qui l'accompagne engendrer par le refus et une soif inextinguible de vivre. C'est ce que je voulais te dire Mema quand je te disais de comprendre pourquoi tu dis que c'est injuste, que la vie n'a pas de sens, on nous enlève les êtres qu'on aime le plus, toi tu as vécu ça avec ta mère et moi avec ma grand-mère qui était tout autant une mère.


Une petite histoire bouddhiste pour illustrer cela:



Un jour, alors que le bouddha avait atteint l'éveil depuis un bout de temps, il allait de ville en ville entouré par la grande communauté de moine, pour enseigner la voie de la libération aux citoyens. Ils recevait en retour des offrandes de nourriture pour les repas de la journée. Le bouddha qui était réputé pour être l'Eveillé qui a atteint l'illumination et surmonter les souffrances de l'existence (terrestre), résolvant l'énigme de la naissance, de la vieillesse, de la maladie et de la mort, entrait dans un village. Tout le monde accourait pour lui offrir ce qu'il avait de meilleur et de précieux, l'honorait comme doit l'être un sage de son envergure et célèbre sa venue comme une lumière qui dissiperait l'obscurité de la conscience de chaque homme. Une femme qui venait de perdre son enfant, était inconsolable, elle pleurait toutes larmes de son corps, se lamentait. Ayant entendu que le bouddha était dans le village d'à côté, au bord du suicide, elle porta son enfant dans les bras et alla devant le bouddha, qui pensa-t-elle devait avoir des pouvoirs miraculeux, pour lui prier de réssusciter son enfant. Sa prière était si intense que le bouddha ne pouvait pas lui parler. Le bouddha lui répondit alors: " Retourne dans le village, et rapporte-moi un objet provenant d'une maison  où personne n'a connu la mort, après je ressusciterai ton enfant" . Ivre de joie elle repartit dans son village et frappa à la porte de toutes les maisons. Les unes lui répondirent: "nous avons eu bcp de morts ici", "ma mère est morte l'an dernier"; les autres "nous avons perdu nos frères, nos soeurs etc...", si bien qu'à la fin de la journée, découragée, elle retournait voir le bouddha et lui dit : "j'ai compris ce que vous vouliez m'enseigner ce matin..."Le bouddha lui dit : "bien!" et lui tend le corps de son enfant.  Elle le prit  et alla l'enterrer dignement. Elle revient voir le bouddha et s'est faite ordonner nonne pour le suivre jusqu'à la fin de sa vie.


Bonne soirée


SAM
 
 



Blyg

  • Invité
Re : je n'en peux plus
« Réponse #31 le: 06 octobre 2013 à 11:53:59 »
Bonjour,

Mema comme je te comprends, je vis moi aussi avec cette peur de perdre quelqu'un que j'aime. J'ai fait connaissance avec des gens quand j'ai été hospitalisée mais je n'ose pas trop m'attacher à elles parce que j'ai peur que comme mon amie, elles finissent par se suicider et là je ne pourrai pas y survivre.

Cette nuit j'ai rêvé de mon père. Nous étions dans son atelier où il bricolait et il me disait de prendre tout ce que je voulais parce qu'il savait qu'il n'y reviendrait plus jamais.... Mais il fallait se dépêcher parce que c'était bientôt l'heure de partir. J'aimerais bien qu'il soit l'heure de partir.