FORUM "LES MOTS DU DEUIL"
Comprendre et vivre son deuil => Vivre Le Deuil => Discussion démarrée par: AngelChibi le 10 février 2017 à 11:42:14
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Bonjour,
Je crée un nouveau sujet alors que j'en ai déjà créé un dans discussion générale mais la j'en peux plus.
J'ai fais une grosse crise d'angoisse et j'ai péter les plombs au point de devoir aller au urgence.
Mon oncle est mourront.
je viens de me prendre la tête violemment avec mon copain parce que ma mère s'occupait de son frère handicaper (mon oncle donc) et la comme il va partir et qu'elle ne gagne pas bien sa vie elle va se retrouver seule et avoir des soucis financier.
Mon copain m'à donc pris la tête pour ça et que je devais bouger ma mère et me bouger aussi.
Alors bon ma mère est à l'ouest donc parler de ça mtnt c'est vraiment difficile et moi je sais pas trop ce suis se passe dans sa vie niveau finance...
Mon copain ma hurler dessus et voilà...
La j'ai craquer, je viens de rentrer de l'hôpital ou ils m'ont donner des calmants.
Le fait qu'il mai hurler dessus ma fini.
Je ne sais plus ce que je ressens. je suis fatiguer. je n'en peux plus du tout.
Vous avez des conseils svp ?
J'en ai besoin vraiment
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Juste quelques mots pour te soutenir et te dire de prendre soin de toi pour le moment afin de retrouver plus de paix et de calme en toi...et ensuite tu pourras voir les autres choses plus sereinement...alors courage à toi...tu traverses un moment difficile mais plus tard arrivera...alors fais attention à toi ...bon courage et tout mon soutien...je t'envoie des pensées de réconfort et de pensées positives...tu es une personne bien...alors crois en toi et reposes toi bien...courageee...
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AngelChibi,
Je t’ai lue ce matin et j’ai hésité à répondre à ce que tu avais écrit hier parce que c’est une journée douloureuse pour moi. Comment te sens-tu depuis ton dernier message ?
J’imagine que c’est difficile, ce que tu décris avec ton compagnon me rappelle les réactions de ma famille au moment où j’ai perdu mon compagnon. La pression de leur part, les mots qui en rajoutaient à la violence de la situation…
Je ne peux qu’imaginer combien c’est dur de chercher le soutien de ton compagnon et de ne pas le trouver. Pour moi, ça a été très dur de voir que je perdais mon compagnon et que peu de gens souffraient aussi fort que moi et que même certains d’entre eux me faisaient du mal par leurs réactions inappropriées. Mais est-ce qu’il y a vraiment des réactions appropriées dans ces moments où tout va basculer pour celui qu’on aime et qu’on va perdre ?
Je ne peux pas te donner de conseils parce que malheureusement, il n’y a pas de recette magique. La seule chose que je peux te dire, c’est que, si tu peux, concentre-toi sur vos instants ensemble avec ton oncle, ta maman et toi. C’est l’essentiel pour l’instant. Prends le temps dont tu as besoin avec ton oncle et prends le temps de dormir, de manger, de souffler si tu peux pour ne pas trop t’épuiser. Est-ce que tu as pu demander aux urgences ou est-ce que tu pourras demander en réa s’ils ont un psy avec qui ils travaillent qui pourrait t’aider ? Est-ce qu’en attendant, tu peux aller voir ton médecin traitant pour t’aider à contenir les bouffées d’angoisse ?
En attendant, viens déverser ta colère ici si ça te fait du bien, tu trouveras toujours l’une ou l’un de nous pour t’entendre. Je suis de tout cœur avec toi et avec ta famille.
Alex
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Vraiment MERCI pour vos réponses. Ça me fait chaud au coeur cette petite touche de sympathie et de compréhension aujourd'hui. Merci
Je suis en train de boire un chocolat chaud et de manger ma pâtisserie préfèré dans un café en ville.
Ça me fait du bien même si c'est bête à dire...
Je viens de sortir de l'hôpital. J'ai aussi la psychologue avant d'aller voir mon oncle. Ma mère avait besoin de parler.
J'ai pu un peu écouter ma mère et les conseils de la psychologue et ses explications.
Mon oncle était assis dans un fauteuil. On a pu parler un peu. je suis contente.
Mon copain ma envoyer un message pour me demander comment il va. Et il m'a dit que c'était pas bon signe qu'il soit bien aujourd'hui, ça veut dire que c'est bientôt la fin demain ou après demain.
Je suis encore énerver contre lui du coup pfff
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Bonsoir Angel,
Je viens te faire un petit signe moi aussi.
Tu traverses un moment difficile, et tu espères le soutien de tes proches.
La réponse n'est pas toujours à la hauteur de notre attente... nous tous ici, le savons bien.
Alors il faut te faire confiance ; et prendre bien soin de toi.
Ces journées sont douloureuses, bien sûr, mais si précieuses.
Chaque instant partagé avec ton oncle est une pépite.
Pour lui, et pour toi.
Tu es en train de te tricoter des souvenirs qui viendront te réchauffer le cœur lorsqu'il sera chagrin.
Comme il doit être difficile ce choix : aider ton compagnon dans son travail, ou réserver ton temps pour ta famille...
Il faut écouter tes sentiments.
Pour ne rien regretter.
Je ne suis pas d'une aide bien efficace, n'est-ce pas ?
Mais, toi seule peut décider d'offrir ton temps à qui en a le plus besoin à tes yeux.
Alors me voilà, à écrire tout simplement qu'il faut te faire confiance.
Je te souhaite de trouver, et de garder, toute la force dont tu as besoin.
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Je préfère rester avec ma mère, du coup Mon copain s'est arranger avec son cousin pour le travail.
Il est vite fait venu récupérer la voiture hier soir mais c'est bizarre je veux plus être proche de lui. Je suis en colère contre lui.
Quand son père était mourront j'étais là pour lui, j'ai l'impression qu'il était plus arrangeant niveau boulot pour le voir que pour moi alors que moi à l'époque j'allais avec lui à l'hôpital etc.. Et la moi je suis tte seule.
Je sais plus quoi penser...
Je comprends que chacun vis ça différent mais les réactions des gens, j'en peux plus.
Je veux juste rester seule.
Même ma mère m'énerve parce qu'elle est à l'ouest et
qu'on dirait qu'elle plane.
Et moi je suis la à m'énerver alors que mon oncle va mourir et que je sais pas comment il se sent et si il est conscient de ça. Il est seul à l'hôpital aussi comme on peux le voir que 1h/jour.
Hier on a vu la psychologue parce que ma mère avait besoin de parler. Elle se sent coupable de cette situation, elle a l'impression qu'il lui fait la tête.
Elle a peur de se retrouver seule à la maison.
Et moi je sais pas ce que je ressens. J'ai 15000 sentiments en moi. Et je refoule en moi, en pleurant le soir un peu sans bruit dans mon lit.
En disant à mon copain "bof ça peu aller", "ok je comprend que tu peux pas être la"...
En disant à ma mère "ouais c'est mieux qu'il parte si il souffre", "non mais à l'hôpital c'est des cons"...
Je commence à avoir des douleurs dans la poitrine (alors que j'ai un soucis au coeur), je suis HS tout le temps. Mais je.continue... jusqu'à quand je sais pas.
Ce matin je commençais à avoir des idées noires mais jme suis raisonner.
Merci pour vos messages en tout cas. Écrire me fait du bien un peu.
Courage à vous qui me lisez aussi.
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Bonjour Angel
Juste un petit mot pour t'envoyer plein de pensées positives. C'est très dur ce que tu vis en ce moment alors dis toi que quoi que tu fasses tu fais de ton mieux et personne d'autre ne peut savoir ce qu'il faudrait faire ou ce qu'il aurait fait à ta place. Prend soin de toi.
Anneso
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Merci : Anneso85, *Ephémère*, Alexandra, naty21 d'avoir pris quelques secondes pour me répondre. Je me sens moins seule c'est bizarre.
J'angoisse de l'appel fatidique de l'hopital qui va annoncer... enfin voila quoi...
J'angoisse de l'après : la cérémonie à l'église, comment va mère va gérer seule à la maison, ma mère ayant des soucis financier sans mon oncle elle risque de tout perdre donc comment on va faire quand les factures vont commencer à tomber (pompe funebre, hopital, ambulance, etc etc etc...)
Ma mère va voir un psy et je pense que c'est une bonne chose.
J'angoisse de tellement de chose. Et en meme temps je dois continuer ma vie.
Et je n'arrete pas de m'en vouloir en me disant "putain pourquoi je pense à tout ça ? pourquoi je me prend la tete pour mon copain ou ma mère ou mes sois disant amie (qui ne me demande pas une fois comment je vais) ?
Alors mon oncle est mal...
La psychologue à bien expliquer et ma raison le sait, qu'on ne peut pas s'arreter de vivre dans ces situations la. Mais je sais pas, j'attend que le saint esprit vienne faire un miracle, je me dis que non ça ira faut du temps juste...
Pfff j'en peux plus. Je sens que je suis tendu comme un arc sur le point de rompre (oui drole d'image lol)
Ca me fait du bien de venir écrire ici. Meme si je me rends compte que j'écris 12000 fois la même chose et que ça doit passer inaperçu à force mais même... Et surtout que c'est complétement décousu mais les mots me viennent en désordre dsl.
Une pensée m'est aussi venu parce que comme j'avais dis, ce n'est pas le premier deuil que je vis. J'ai perdu ma grand mère quand j'avais 16 ans (en 2004) et elle vivait aussi avec moi, ma mère et mon oncle.
Mais jme souviens du moment ou ma mère m'a dis qu'elle avait le cancer (les jours suivant elle est aller à l'hopital et moi j'ai continuer à vivre mais jme souviens plus si j'etais mal comme mtnt ou mieux c'est bizarre).
Jme souviens de la dernière fois que je l'ai vu à l'hopital et ce qu'elle m'a dit.
Jme souviens du moment ou le téléphone à sonner et ou ma mère m'a dis que c'etait fini. Jme souviens de la réaction que j'ai eu (c'etait le matin à 9h et j'avais cours à 10h, je suis partis à l'ecole en prenant le bus comme si de rien n'etait et ma mère m'a meme demander si ça allait ; mais j'y suis aller sans pleurer ni rien....)
Jme souviens de la cérémonie ou j'ai vu pour la première fois ma mère pleurer et perdu.
Pourtant tout ça me parait loin et je n'arrive pas à me souvenir si je souffrais autant (pourtant j'aimais tellement ma grand mère) ou "moins" ? Je devais aussi souffrir comme mtnt puisque ça a aussi durer 3 semaines du moment ou elle etait rentrer à l'hopital jusqu'a la fin, mais pourquoi il n'y a pas d'échos en moi de cette souffrance ?
Je me dis que comme je suis adulte mtnt, j'ai aussi ma part de responsabilités à gérer mtnt alors qu'a 16ans c'etait a ma mère de gérer.
Cette après midi on va encore à l'hopital avec de nouveau la cousine à ma mère et mon oncle (j'ai tjrs peur qu'entre temps le téléphone sonne).
Hier comme j'avais raconter il était "bien" dans son fauteuil. Il nous a compris, un peu "parler"... On aurait dis qu'il était stone mais qu'il allait rentrer bientot (l'espoir ce truc de m****, dsl pour le gros mot mais voila).
L'infirmière nous a dit de lui ramener des yahourts alors on lui a demander si il en voulait en chocolat il a dit non et peut importe le gout sinon. Alors je lui ai acheter des yahourts velouté fruits rouge.
(Oui ça vous en fait une belle jambe je sais lol mais j'aime bien raconter ces souvenirs).
Je rajoute une ptite update : ce soir après l'hopital je vais au cinéma avec une amie, sa fille et son frere pour voir lego batman. Jme sens coupable de sortir vis à vis de mon oncle, je sais pas si c'est bien que je sorte "rigoler" et penser a autre chose ? Mais bon jme dis qu'il faut que je continue a vivre malgré tout donc voila...
Dsl pour le roman encore une fois :-[
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Bonjour AngelChibi,
Les angoisses sont très présentes lors de l'approche d'un décès et même après, nous perdons le contrôle et se poser toutes ces questions peut être un moyen d'essayer de prendre à nouveau le contrôle des évènements, or malheureusement ce genre de drame, car ce sont des épreuves inacceptables, nous rappellent que nous ne sommes pas grand chose (aucun sens péjoratif à cela), mais que nous ne pouvons pas contrôler l'issu et les évènements que nous allons devoir affronter. Lorsque nous vivons ce que nous sommes en train de vivre nos émotions sont décuplées (tristesse, douleur, culpabilité, colère..... angoisses).
Aujourd'hui mes émotions sont encore bien présentes, mais l'angoisse s'est atténuée, je me suis obligée à arrêter de me poser des questions, et à ne faire qu'une chose à la fois. Après le décès de mon mari, j'ai dû tout organiser, les pompes funèbres, la crémation,... notaire, gendarmerie... et j'en passe, tout est loin d'être terminé d'ailleurs, mais j'ai décidé de faire les choses l'une après l'autre (et de ne jamais m'occuper de 2 en même temps). Cela m'a bcp aidé, j'ai laissé les courriers s'empiler, et je les ai traiter l'un après l'autre.
Ensuite, ta maman peut demander de l'aide à une assistante sociale, (assurance et mutuelle de ton tonton aussi), mais une chose après l'autre. Concernant les pompes funèbres, ils sont souvent très compréhensif et acceptent d'étaler le règlement sur plusieurs mois.
Mais rappelle-toi qu'une chose à la fois.
Si tu éprouves le besoin d'aller au ciné, alors fais-le, mais au ciné, profite de ton ciné (encore une fois une chose à la fois).
Il n'y a rien de mal à se faire du bien, (si tu en as envie bien sûr) et malheureusement, ne pas aller au cinéma ne fera pas vivre ton oncle plus longtemps, cela n'enlèvera la douleur à personne. Par contre vivre un petit plaisir fait du bien, et aident à vivre les autres moments.
Non tu ne passes pas inaperçue avec tes messages, et souvent tu trouveras quelqu'un qui aura assez d'énergie pour te répondre (car évidemment parfois, on lit les messages et on ne peut répondre tellement notre propre peine nous assaille) .
je t'envoie tendresse et douceur
et (au risque d'être un peu lourde, tant pis ;)) un petit pas = une chose à la fois
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Merci Mononoké pour ta réponse.
Dsl je me suis mal exprimer quand j'ai voulu dire que mes messages passaient inarperçue. C'etait dans le sens justement comme tu as dis, on est tous mal donc du coup jme dis qu'on a pas forcement envie de repondre aux autres personnes puisqu'on doit gérer notre peine et certaine fois on comprend que trop bien les ressenties de chacun de nous sur ce forum (je voulais pas paraitre égoiste, dsl si ça avait été compris comme ça... parce que justement moi je répond pas aux autres parce que je sais pas trop quoi dire et je sais que dans ces moments la ben c'est délicat et je le comprend que trop bien).
Sinon j'étais au cinéma avec mon amie, sa fille et son frère. On a regarder Lego Batman, c'etait marrant ^^
Et puis j'avais acheter un livre et une petite licorne à sa fille qui était tte contente et ça m'a fait plaisir. Elle a aussi passer la moitié du film a etre assise sur mes genoux à vouloir me faire des calins (moi qui ne suis pas trop à l'aise avec les enfants d'habitude ça m'a fait du bien c'est bizarre) ; et à etre aussi très agiter lol (merci les bonbons).
J'ai profiter du film en ne pensant à rien d'autre... donc ça m'a couper de la réalité pdt 1h30 c'etait bien.
Je m'en veux tjrs d'un côté mais comme tu as dis, ça changera rien à la situation si j'y vais ou pas. Donc il faut que je continue à vivre...
Cependant en rentrant à la maison j'avais de nouveau l'angoisse (comme a l'instant ou je vous écris) qu'il est arriver ce qui doit arriver à mon oncle et que demain on me dira... enfin voila...
On a parler avec ma mère pdt 1h de nouveau la aussi. Sur pourquoi est-ce que ça arrive, pourquoi les medecins ci, pourquoi les medecins ça... Elle est mal, angoisser et en colère contre les medecins.
J'ai pas vraiment expliquer de quoi mon oncle est en train de souffrir (alors dsl c'est long mais j'ai besoin de l'expliquer parce que ça aussi ça me bouffe parce que je soupçonne des erreurs médical) :
En fait mon oncle est tomber le 8janvier à la maison et il a eu 2 coté de casser et un tassement de verterbre.
Mon oncle est handicaper à 80% (il ne voit presque plus à cause d'une tumeur au nerf optique qu'il a eu jeune, il est obèse et il a un très léger retard mental).
Donc le 9 janvier il est aller au urgence (il voulait pas y aller le 8 car il a peur des medecins parce que jeune il a été traumatiser a l'hopital), on lui a fait des radios ou ils ont sois disant vu les cotes cassés
Mais le 10 ils l'ont envoyer en cure pour de la rééducation à 45 min de l'hopital, sans traitement contre les cotes cassés.
Le 11 la cure appelle ma mère pour lui dire que mon oncle crie, qu'il est aggressif et qu'ils le renvois à l'hopital du coup.
Tjrs le 11, la à l'hopital ils voient les côtes cassés (alors qu'on a les radios faite le 8 et ou on vois clairement les cotes cassés) et la ça commence l'aggravation de son état...
Plus tard, il envisage une opération pour ses cotes.
Mais en même temps ils voient qu'il a du sang dans les urines apparement (je précise qu'il a une malformation génital du coup ses organes reproducteur sont à l'intérieur) et comme il faut qu'ils pose un cathéter mais que par la voie normal ça marche pas vu qu'il a "rien" dehors ben ils commencent à trifouiller par le dessus mais à cause de son ventre ça frotte sur le cathéter donc ça continue de saigner et le tuyau est mal poser à l'intérieur... enfin c'est un bordel quoi...
La il faut l'envoyer voir un urologue puisque le cathéter ne tient pas et qu'il a des caillots dans la vessie et du sang (il n'y en a pas dans l'hopital ou il est donc il faut qu'il aille a la clinique à 15min de l'hopital) mais a peine arriver à la clinique il fait un arret respiratoire donc retour à l'hopital en urgence (il a tjrs les cotes cassés je précise).
La il a été intuber et il est en réanimation.
On voit qu'il a une infection au bronche sévère qui peut évoluer en pneumonie + le sang dans les urines.
Ils le mettent dans un coma artificiel pdt 3 jours.
Au bout de ce temps ils le réveille, et ils l'envois se faire opérer des cotes dans un autre hopital (parce qu'ils n'ont pas de service opératoire spécialisé dans tout ce qui touche les verterbre, cote etc...) à 30 min de l'hopital.
C'est fait en un jour cette opération (il part le matin, opération à midi, retour à l'hopital de base le soir)
Il est tjrs intuber et la son infection continue...
Ils commencent une antibiothérapie, "ça va mieux" et parle de rééducation.
Mais son problème à la vessie est pas régler et ils n'arrivent pas à savoir d'ou sa saigne, le cathéter ne tient pas bien...
A force d'etre coucher il a eu des caillots dans le bras droit, qu'ils ont du nettoyer encore avec un cathéter si j'ai bien compris.
Et la mtnt voila... il est tjrs sous antibiothérapie, il n'a plus de sang dans les urines mais le medecin a dis qu'il ne sait tjrs pas d'ou vient le sang (parce qu'on lui a demander si il avait un cancer, mais il a dit que vu son poids il peut pas bien regarder), il a tjrs son infection grave au bronche.
En fait je viens de me rendre compte qu'on ne nous a jamais dis de quoi il souffre exactement, de quoi il va mourir.
Le medecin chef des réa nous à vu avant hier, ma mère et moi, mais il a été tellement condescendant que ça m'a enerver et j'ai pas pu rester calme et ecouter ce qu'il a dit.
Il a commencer par (je vais le citer mot pour mot, je le jure il a dit ça et je précise qu'il a dit ça après qu'on nous ai annoncer la fin de vie de mon oncle) : "bon votre frere (en s'adressant à ma mère) est un patient difficile, il est obèse, il est aggressif, difficile à soigner, on ne le comprend pas quand il parle (il n'a plus de dent et il est stone tout le temps), il est handicaper mental. Pour mon équipe c'est difficile à vivre que de travailler avec ce patient... on le garde en réa chez nous car on ne sait pas ou le mettre sinon"
Je vous laisse imaginer ce que j'ai compris (que bon mon oncle fait chier quoi)...
Depuis 1 mois on a vu 7 medecins différent, disant chacun autre chose. Une fois on nous dit ça va aller, après ça va plus.
Ca fait la 2ème qu'on nous dis que c'est la fin pour lui alors qu'entre temps finalement ça allait mieux sois disant.
On a fait des montagnes russes depuis le 8 janvier, je parle émotionnellement.
Aujourd'hui mon oncle était dans le fauteuil de nouveau mais ils n'avaient pas mis les étriers du coup ses jambes (qui ont des bas de contention et qui lui font mal) pendait dans le vide. Et mon oncle se plaignait que ça faisait mal mais personne n'est venu avant qu'on vienne...
Des fois il a soif mais comme il n'est plus tout à fait clair il ne peut pas utiliser la sonette et personne ne vient.
J'en ai marre de cette hopital !
Je sais pas si je me cherche un coupable (surement, je sais que ça fait partis du deuil) mais il y a des choses qui ne vont pas j'ai l'impression quand meme.
Je sais pas si je devrais m'ecouter et chercher des reponses auprès de l'hopital ou bien me faire une raison.
Qu'en pensez vous ?
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Angel,
Je n'ai pas de réponse à toutes tes questions, mais ton tonton est encore vivant, et je pense que j'essayerai de profiter de lui et des moments que je pourrais passer à ses côtés. Si tu te poses autant de questions, et si tu as tant de tourments, n'hésite pas à te faire accompagner par une personne compétente, qui pourrait vraiment t'aider.
Je pense qu'ici nous pouvons apporter soutien et réconfort
courage
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Je n'ai pas écris hier parce que mon copain est venu.
On a emmener ma mère avec chez la maman de mon copain (elle aussi vit seule puisqu'elle perdu son mari y a deux ans).
On a manger des tartes flambée et jouer avec le nouveau chien de ma belle mère.
Bon j'ai sentis que ma mère était pas à l'aise mais bon elle s'est un peu changer les idées.
Sinon après on étais aller à l'hôpital. Mon oncle était content de voir mon copain.
Après pdt le retour de la maison, on s'est pris la tête avec mon copain parce que je garde bcp de choses pour moi, que je suis distante, en colère. ..
Bref jme suis énerver parce que sois disant "il faut accepter qu'il meurt, et que ça ira mieux apres"
Il a encore dis d'autre truc débile.
Et sinon aujourd'hui l'hôpital à appeler et ils ne veulent plus garder mon oncle.
Sois on le ramène à la maison, sois on le met autre part...
C'est super... Ma mère pète les plombs, mon copain ne comprend pas que je vis ça mal, mon oncle va mourir, y a plein de soucis administratif et financier...
mais c'est cool tout va bien.
Je suis épuiser.
Merci à vous d'être là en tout cas
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bonjour.
j'ai perdu mon conjoint cela fait 1mois/1/2, 32 ans de vie commune dur si dur.
Accompagné dans sa maladie SLA/CHARCOT , DEGENERANCE NEURO MUSCULAIRE, 3 ans évolution de cette maladie , on vivait au jour le jour, ambulateur, lit médicalisé, 6 dernier mois auxiliaire de vie pour m'aider à le laver, dur
pendant 1 an fauteuil , pouvez plus se mouvoir par ses raideurs, le coucher, le laver, ne pouvez presque plus parler,
malaise vagal, la peur au ventre je le croyais partir... et mal informer pour sa fin de vie.
problèmes respiratoires et déglutition.
donc là 15 jours hôpital oxygène, aspiration, infections pulmonaires et décédé le 28/12/2016 à 6h40,
on fut présent et heureux on était là à sa fin de vie.
on lui tenait la main, toujours un roulement pour une présence
que d'amour autour de lui et cela aide tous le monde.
heureusement des enfants et petits enfants
pourquoi tant de souffrance spychologique
donc il faut accompagner dans le silence , desfois juste la présence , le regard suffit.
la tristesse je l'évacue avec le souffle , le YOGA aide, La marche avec ma chienne, pleurer, crier seule bien sur, le soir, le matin de la tristesse toujours.
quand tu en as envie.
discuter, parler à des personnes qui sont à l'écoute.
et dans cette vie il y a des signes et l'amour d'une personne qui est là
j'ai besoin d'écrire tous les jours aussi, depuis mes 14 ans
je t'envoie des bonnes ondes
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Bonsoir,
Angel, je ne pense pas que l'hôpital puisse se "débarrasser" d'un patient tant que rien n'est prévu et organisé pour la suite. Et de plus, ces situations-là ne se règlent pas par téléphone !
As-tu la possibilité de rencontrer le médecin qui s'occupe de lui, pour à la fois faire le point sur l'état de santé de ton oncle, et sur les établissements qui seraient susceptibles de l'accueillir ?
D'autre part, les hôpitaux disposent souvent d'un service social (d'une assistance sociale...) qui peut aider à trouver des solutions en cas de transfert nécessaire.
Tu as tant à faire ; à gérer en ce moment.... Je t'offre en partage l'énergie qui me reste en cette fin de journée.
Et te souhaite une nuit douce et tranquille ; sans tourment...
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Bonsoir
J'ai lu tous tes messages et toute ta détresse me touche beaucoup. L'anxiété est très forte et en plus de vivre des situations très difficiles , tu dois composer avec toutes ces pensées qui tourbillonnent dans ta tête, qui n'arrêtent pas,
Tous ses sentiments dans ton coeur..comme si tu es sur une mer déchaînée , ça brasse de partout.
C'est bien que tu écrives..est-ce que tu réussi à dormir ? La respiration est importante..dans çes moments-là.
Et oui une journee à la fois..ou un moment à la fois..ou une minute à la fois..
Et tu as le droit d'avoir de la peine, de la colere, de l'inquiétude, de vivre de l'impuissance, d'avoir peur , d'être paniqué parfois, d'en avoir marre ,de te sentir coupable..et autres
Tiens bon, accroche toi, fais toi confiance , fais confiance, !
Avec tendresse!
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Bon alors, si j'ai bien suivi, Angel.
Tu vois une psy, tu viens nous parler et tu essaies de garder la tête hors de l'eau tout en ressentant une souffrance cuisante qui t'oppresse et fait une sensation de serrement de cœur.
Va chez ton médecin, il te rassurera, je croyais que mon cœur était en danger, c'était de l'angoisse.
Vois une assistante sociale pour ta mère, ou aide la à le faire, si elle est en capacité.
Ton copain est dans l'incapacité de t'accompagner, jusque là, tu l'as accompagné. Je suppose qu'il fait ce qu'il peut.
Ensuite, oui l'hôpital ne peut pas mettre les gens à la rue, mais ils peuvent préconiser une unité de soins palliatifs (ils ont fait ça pour mon père) et je t'assure, c'est bien plus confortable : prise en compte de la douleur physique, morale, soins de confort, respect, accompagnement respectueux. Discute de ça avec son médecin à l’hôpital. Rencontre aussi l'assistante sociale de l'hôpital.
Qui est la personne de confiance? Ta mère? Aide la personne de confiance.
Il y a la loi Léonetti. Pas d'acharnement thérapeutique, soins palliatifs.
Et dis-toi que tu vis une période précédant celle ou tu vas être en deuil. Ton seul objectif : accompagner au mieux ton oncle, ta mère. Pouvoir vivre, au moment de sa mort, debout, avec le sentiment que tu as tout fait, ça t'aidera dans la perte.
Ces moments sont terribles, moi je les disais cuisants de douleur, de stress, de fatigue, de larmes, de perdition aussi. Et pourtant, on y arrive, on questionne, on s'oriente, on se fait aider, on fait le planton à l’hôpital : on se déplace. Le téléphone ne marche que quand tu t'es incarné, que tu leur a prouvé par A+B que tu es là, car ils ont besoin de toi, ou de ta mère, bref, que quelqu'un s'implique et réfléchisse avec eux, transmette les désirs de leur patients. La famille est importante pour le corps médical. Vous êtes un lien essentiel.
Haut les cœurs, ma belle.
Accompagnez le au mieux, tous ensemble
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Chère Angel,
Juste un petit signe de douceur pour t'offrir en partage le soleil qui réchauffe le paysage ce matin.
Et te dire que j'espère que ton quotidien n'est pas trop lourd...
A bientôt, n'est-ce pas ?
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Bonjour à tous,
J'espère que vous allez "bien" ?
Mon oncle est partit hier dans la nuit de jeudi à vendredi à 3h20.
La dernière fois que je suis aller le voir s'etait le 15/02 après j'ai du retourner à bord pour travailler. Il m'avait souris, compris, parler à ce moment la.
Il arrivait à boire un peu de nouveau et on lui avait même pris la télé.
Entre temps ma mère était aller voir l'assistante sociale parce que les medecins parlait de rééducation et de retour à la maison. Donc on avait de l'espoir...
Et puis début de cette semaine son état s'était aggraver. Ma mère le jeudi après midi était aller le voir et elle m'a dit qu'il hurlait de douleur, qu'il pleurait parce qu'il voulait rentrer, qu'il était agiter et confus. Elle n'avait pas pu rester parce que c'etait insupportable à voir selon elle, enfin pour elle (et je la comprend et ne lui en veut pas).
Je suis donc rentrer le jeudi soir en me disant que hier j'irai le voir à l'hopital mais bon trop tard....
Je préfère me dire que je l'ai vu il y a une semaine en meilleur état qu'il ne l'était cette semaine.
Sinon l'hopital a donc appeler hier matin à 8h a la maison, ma mère ne voulait pas décrocher donc je l'ai fait et il me l'ont annoncer. Je n'ai pas pleurer parce que je devais l'annoncer à ma mère (meme si elle s'en doutait puisque l'hopital avait insister sur le fixe et son portable, donc c'est pas pour rien)... Et quand je lui ai dis, elle s'est mise à pleurer, a trembler enfin voila...
Mon copain était aussi la, du coup il a aussi pleurer...
Ils ont dis qu'on pouvait passer le voir à l'hopital avant qu'il ne le descende à la morgue. Ma mère n'a pas voulu y aller, j'y suis aller... C'etait bizarre de le voir comme ça mais je lui dis salut au moins.
J'ai aussi demander comment ça s'etait passer. L'infirmière m'a dis que c'etait aller vite et comme ils avaient mis une bonne dose de morphine ben il dormait et voila...
La cérémonie aura lieu le jeudi matin au cimetière pour mettre l'urne en terre (ma mère ne veut rien de spécial).
J'ai du aller hier passer presque tte la journée au pompe funèbre pour gérer à la place de ma mère... C'etait dur mais je l'ai fait pour elle et mon copain était la avec moi.
Mon copain est repartit travailler (il s'est arranger avec sa mère pour me remplacer jusqu'a mardi et après jusqu'a vendredi on est libre, tant pis le chargement attendra dans la cale jusqu'a lundi prochain ; moi je veux rester a la maison).
Maintenant ça fait très vide à la maison, c'est horrible.
Il y a encore ses affaires à sa place, à la table du salon. Il y a ses mots croisées qu'il n'a pas pu finir (avec sa loupe et son stylo). Il y a sa pipe, ses bonbons, sa radio encore...
Et dans sa chambre tte ses affaires qu'il va falloir trier...
La télé du salon est éteinte tte la journée. Quand la calopsie de ma mère "crie", il n'y a plus personne pour lui dire de se taire et raler lol.
Et surtout il n'y aura plus personne qui va me donner des chocolats ou des bonbons quand je vais rentrer à la maison (c'etait un rituel un peu)
Quand je regarde la chaise ou il était assis, il n'y a plus personne mtnt...
Pfff je n'ai pas bcp pleurer depuis hier mais mtnt que je vous écris ça, je pleure en me retenant car ma mère est la et je ne veux pas craquer devant elle...
J'aimerai hurler, crier en disant que c'est injuste, pleurer toute les larmes de mon corps. Mais non je me retiens...
Il était tellement gentil. Il a eu une vie difficile mais il était heureux.
Je l'avais pris en photo a l'hopital quand il allait "bien" et mtnt j'ai ces photos la dans mon portable. Je suis contente d'avoir un souvenir de lui (meme si c'est à l'hopital) mais en meme temps ça me fait souffrir...
Enfin voila... La mon copain vient de partir il y a 45 minutes. Je me sens seule et vraiment triste.
Ma mère reste dans sa chambre à regarder la télé et dormir parce qu'elle ne supporte plus de rester dans cette maison pleine de souvenir et vide.
Donc elle tourne en rond, sans but...
Elle ne veut pas sortir quand je lui demande. Elle est comme un zombie...
Aujourd'hui je suis aller faire des courses, jme suis fais plaisir parce que je me suis acheter une nouvelle console (mon ancienne etait casser). Je continue ma vie mais c'est bizarre...
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Merci à toi, Angel, de prendre le temps de venir nous donner de tes nouvelles.
Tu sais que nous comprenons ta douleur, et que tu peux partager avec nous.
Prends soin de toi. C'est important.
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Merci Ephémère pour ta réponse.
J'ai finalement sauvegarder une photo de mon oncle sur mon ordinateur pour ne pas la perdre (comme dis, ce n'est pas la meilleur photo de lui mais il m'a regarder pour que je puisse prendre cette photo et il m'a "souris" donc je suis contente).
Je pleure un peu mais j'ai l'impression que je n'arrive pas à sortir tout ce que je voudrais sortir...
Et puis comme j'ai déja dis, quand je vais au salon et que je vois la grille de mot croisé inachevé avec le stylo et la loupe au milieu du cahier ça me rend terriblement mal... Il me manque.
Pourtant j'ai l'impression que je n'arrive pas à bien réaliser. J'ai lu que ça pouvait venir plus tard... Mais j'ai aussi peur d'être insensible ou un truc comme ça.
Je suis en train de surfer sur le net à regarder des vidéos sur youtube que j'aime bien, ou à skoiter sur les raisons sociaux... je le fais pour penser à autre chose.
D'un coté je m'en veux de continuer à vivre comme ça alors qu'il est partit et de l'autre je me dis que c'est la vie.
Je me suis aussi rendu compte qu'il ne sera pas la a mon anniversaire dans deux moi. Que je n'aurai pas de cadeau a lui acheter pour son anniversaire en Juillet, ni a Noel prochain...
Que quand j'aurai un enfant peut etre un jour, il ne sera pas la pour le voir.
Je sais qu'il était fier de moi parce que quand il est rentré à l'hopital il a raconté aux infirmières que je travaillais sur un bateau et tout.
Il me manque beaucoup meme si je ne le voyais plus aussi souvent que avant, comme j'ai déménager sur le bateau.
Je ne crois pas trop à Dieu ou aux choses un peu plus "surnaturel" (mais je respecte les croyances de chacun) mais si vraiment y a quelque chose après la mort, j'aime l'idée de me dire qu'il a rejoint le reste de ma famille déja partit et ces amis aussi. Et qu'il continue à rigoler "la haut".
Dsl si je ressasse bcp, et dsl de ne plus avoir donner de nouvelles. Mais j'aime venir ici pour écrire et aussi pour vous lire meme si je repond pas parce que je me sens moins seule un peu.
Merci
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Bonjour à tous,
J'espère que vous allez bien et que vous commencer bien cette semaine.
Pour ma part je suis épuiser. Je dors pas bcp et très mal du coup je suis à l'ouest.
Je m'inquiète aussi pour ma maman qui reste dans sa chambre tte la journée à regarder la télé. Elle ne va plus dans le salon (la ou était tjrs mon oncle) ; enfin elle y va juste pour ouvrir les volets, nettoyer un peu et c'est tout...
La moitié de la maison est sans vie du coup...
Quand je lui demande si elle veut sortir elle me dit non donc du coup j'insiste pas puisqu'elle a déja l'air enerver quand je lui demande 2X
Elle ne va plus sur l'ordinateur non plus (alors qu'elle adorait faire des jeux) et bon ça je peux la comprendre, elle évite facebook pour l'instant.
Je sais que c'est sa façon de gérer et que je dois lui laisser du temps mais j'ai peur que ça devienne permanent (surtout qu'elle est sous médicaments, qu'elle mange presque pas et qu'elle dort presque pas).
Alors je sais que chacun vit ça à sa façon mais bon c'est dur de la voir comme ça puisque du coup je dois gérer un peu tout tout seule (et j'ai pas l'impression qu'il y a quelqu'un qui se soucis de comment je vais mais bon...)
Du coup mon copain s'enerve après moi parce que je sors pas ma mère pfff j'ai l'impression qu'il ne fait à chaque fois que rajouter des problèmes et je commence à en avoir marre de lui (oui c'est vraiment méchant je sais).
La je suis seule à la maison et franchement ça me fait du bien d'être loin de lui. Je me sens moins oppresser.
Enfin voila... Sinon je sais pas comment décrire ce que je ressens.
Je pleure pas bcp. J'ai des moments ou ça va pas quand je vois sa place vide ou quand je passe devant sa chambre ou quand je repense à tel et tel souvenir ou encore quand je regarde sa photo dans mon portable ; mais j'ai l'impression que je suis froide. Que ça me touche pas. J'arrive à manger (juste pas à bien dormir mais je fais pas de cauchemars). J'arrive à sortir, à faire des trucs etc...
Je comprend pas... Je sais qu'il est mort et qu'il reviendra pas et je l'aimais mon oncle. Mais j'ai l'impression que j'ai pas une grosse douleur.
Je pleure comme dis, mais je sens que je suis en colère, que je suis tellement triste, que ça va pas quoi... mais rien ne sors vraiment
Passer une agréable journée et courage à vous qui me lisez <3
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Ce n'est pas parce que les larmes ne viennent pas que la douleur est absente. C'est très gentil de t'occuper de ta petite maman, et même si elle refuse de prendre l'air, tu le lui as proposé, tu ne peux pas faire plus. n'oublie pas dans tout cela de prendre soin de toi, de faire des choses qui te font du bien, si tu le souhaites.
Douce journée à toi
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Merci Mononoké pour ta réponse.
J'ai besoin d'écrire ce soir parce que ça va pas du tout, mais vraiment pas du tout du tout...
Mon copain vient de me faire une scène parce qu'il doit gérer l'entreprise tout seul et le bateau tout seul etc... et qu'il en a marre. Il a dit que ma mère sert à rien et qu'elle fait chier d'etre dans cette état (qu'elle fait pas d'effort pour se bouger etc)
J'en ai marre !!!!
Je le comprends (c'est dur de tout gérer seul, j'en sais quelque chose), mais je trouve qu'il ne fait que rajouter une couche sur ce que je vis. Et ça je le supporte plus.
Je veux rompre avec lui.
Ca fait deux ans et demi qu'on est ensemble, il y a des hauts et des bas mais la je trouve qu'il est tellement pénible et égoïste.
Je me doute que c'est pas facile pour un proche de gérer le deuil de sa conjointe et en plus de gérer les soucis de l'entreprise.
Mais quoi ? qu'est ce que je suis censé faire ? dite le moi parce que je suis perdu ????
On dit qu'il ne faut pas prendre de décision sous le coup des emotions mais la je me retiens de trop et ça va plus du tout.
Je pense à mon oncle et me dit : "merde punaise je me prend la tete avec un c** alors qu'il est plus la" et je m'en veux.
Je pense à mon copain tout seul à gérer et je m'en veux.
Je pense à ma mère qui va etre seule une fois que je serai partis et je m'en veux.
Il n'y a personne qui me demande ce que je ressens vraiment... En meme temps comme je suis neutre devant mon copain, ma mère et tout le monde, ils ont l'impression que ça va pour moi.
Mais la, ce soir, à 00h15 je suis en pleine crise d'angoisse et j'essaye de pleurer en silence pour ne pas que ma mère m'entende ; et j'ai aussi de nouveau des douleurs a la poitrine mais vraiment grave (comme j'ai des soucis cardiaque c'est cool quoi...)
Mon copain continue à m'ecrire sur messenger en me disant qu'il en a marre, que ça fait un mois que ça dure, qu'on a des vies de merde (il a des soucis avec sa mère, son entreprise, sa famille etc... et il remet tjrs sur le tapis qu'il a perdu son père donc il sait ce que c'est mieux que moi et je le cite en disant ça...)
J'ai peur de craquer. J'ai déja par le passer fait "des betises" parce que j'avais trop de choses à supporter et que j'y arrivais plus. Et la je me rend compte que j'ai exactement la meme pensée.
Je suis tellement à bout qu'en fait ça sort plus, y a plus rien qui sort et quand je suis seule la ça pète.
Pourquoi est-ce que je me prend la tete avec ça alors que mon oncle est partit ?
Je regarde sa photo et jme dis que j'entendrais plus sa voix. Ca me fait mal...
Il me manque meme si je le voyais plus aussi souvent.
Une partie de mon enfance est partit avec lui.
Mon Titi tu me manques, j'espère que la ou tu es tu t'amuses bien.
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Que de tourments, Angel,
Que de poids sur tes épaules.
Il est des moments où il nous faut apprendre à penser à nous.
A être un peu égoïstes.
A interroger nos propres envies, nos propres besoins, avant de songer à faire plaisir aux autres.
Mais ce n 'est pas facile.
Il est parfois bien compliqué de faire certains choix.
Alors, je ne puis que te dire encore et encore de prendre soin de toi.
De te faire confiance.
D'être à l'écoute de toi-même...
Ici, le ciel est lourd et plombé de gris.
La pluie a mouillé le paysage.
Mais voilà que le soleil pointe le bout de ses rayons.
Je t'envoie cette lumière en partage pour adoucir un peu ta journée.
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Bonjour,
Ça fait longtemps comment allez vous ?
Aujourd'hui il fait beau la ou je suis et ça fait du bien un peu de soleil...
Sinon je ne suis plus venu donner de nouvelles car j'ai du faire admettre ma mère a l'hôpital psychiatrique début de cette semaine.
Elle faisait des crises d'angoisse et de panique du coup j'ai du appeler plusieurs fois le samu , sos médecin et finalement le médecin de famille à décider avec mon consentement de la placer la bas au moins jusqu'à demain ou mardi.
Elle a parler à des psychologues et ça avait l'air d'aller mieux... mais bon...
Du coup cette semaine avec mon copain on a arrêter de bosser pour ranger la maison de ma mère et vider les affaires de mon oncle avec l'aide d'une amie à ma mère.
Quand elle rentrera ça sera propre et elle n'aura que quelque truc à s'occuper.
Moi ça va pas. Je suis tellement fatiguer...
La ce matin on est répartit travailler avec mon copain donc pas le temps de se reposer...
Voilà en gros...
Je ne peu pas vraiment faire le deuil de mon oncle et ça commence à peser...
J'espère que vous allez bien en tout cas.
bon dimanche
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Merci à toi, Angel, d'avoir pris ainsi le temps de nous donner quelques nouvelles.
Ici aussi, le soleil tente de montrer le bout de ses rayons.
Mais il a fort à faire pour lutter contre de gros nuages cotonneux tout blancs qui jouent à cache-cache avec lui...
A mon tour, de te souhaiter un dimanche paisible.
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Bonsoir Angel,
vivre un deuil est fatigant, cette fatigue est présente quoi que l'on fasse, alors vivre ce que tu viens de vivre avec ta maman est une épreuve supplémentaire, ranger sa maison et continuer à travailler est très éprouvant!
je souhaite sincèrement que tu puisse t'offrir un peu de répit et de douceur pour pouvoir prendre soin de toi
tendrement