merci mireille de ton message, oui j'ai commencé ma première séance de psy hier, et ce fut dur, de tout déballer comme ça, mais après j'étais un peu mieux.
C'est aujourd'hui le premier jour ou je n'ai pas versé de larmes, je suis sortie faire des courses, marcher au bord de la mer, toutes ces petites choses que je dois réapprendre sans elle, nous faisions les boutiques ensembles, nous sortions ensembles, nous habitions ensembles, je n'ai ni mari ni enfants, j'ai gardé l'appartement que nous louions ensembles, j'ai simplement changer les meubles, pour essayer de commencer une nouvelle vie, mais ca été dur, et pour l'instant, je n'ai rien touché de ses affaires personnelles, c'est encore trop tôt et je n'ai pas le déclic.
La famille ne me téléphone jamais, mon frère est à l'étranger et a autre chose à penser qu'à sa petit soeur, et j'ai beaucoup de peines, tous les gens qui gravitaient autour de moi lorsque maman était encore là, plus de nouvelles, ca fait d'autant plus mal, car l'entourage compte beaucoup dans ces moments douloureux, et je suis là seule, et comme toi je lis beaucoup, toutes sortes d'ouvrage pouvant m'apaiser, et j'écoute aussi beaucoup de musique, j'essaie de méditer aussi, enfin je prends toutes ce qui peut me faire du bien, mais il y a des jours je ne me lèverais même pas, tellement celà est difficile.
Je suis de nature optimiste, forte, et là je ne me reconnais plus, je m'étais préparé, je savais qu'elle allait partir, mais finalement on est jamais prête....
comment peut on l'être, elle m'a supplié pour abréger ses souffrances, mais je n'ai jamais perdu pied, je lui ai donné ma force, mon énergie, mon sourire, je n'ai jamais flanché devant elle, par moment c'était très dur, de la voir souffrir, et de paraître.
Je pense que tout ce que j'ai accumulé pendant dès mois, est le contre coup maintenant, mais je ne pensais pas à ce point là.
les personnes que nous fréquentions étaient jalouses de notre complicité, jamais l'une sans l'autre!! et ça je ne l'ai plus maintenant, en fait je n'ai jamais coupé le cordon, je dois maintenant avancer, mais je me sens amputée.
Je te souhaite beaucoup de courage, et je pense très fort à toi aussi dans ces moments douloureux.
N'hésites pas à m'écrire quand tu en ressens le besoin, et ce site nous aide, et ne nous juge pas.
Je t'embrasse très fort.
Virginie.