Oui je me serais bien passée du harcèlement moral de mon frère. Avant l'annonce de cette épouvantable maladie, je faisais 1000km dès que je le pouvais pour soulager la fratrie auprès de ma maman (95ans, Alzheimer , presque grabataire). Mon mari compréhensif, acceptait de me voir partir chaque mois pour 15 jours. Mon frère répétait sans cesse que je devais faire 1/3 temps (nous sommes 3 enfants)auprès de ma maman . Quand mon mari est tombé malade, je suis restée près de lui. Le crabe a fini par gagner la guerre après 7mois de bataille. Mon "cher" frère m'a alors appelée pour me rappeler que j'avais une mère  et que je devais m'en occuper: j'avais déjà "perdu" beaucoup de temps et maintenant que j'étais "libre" j'étais vraiment une fille indigne de ne pas me précipiter auprès d'elle.
L'anéantissement moral, le matériel à gérer( succession, administration....)rien ne justifiait de ne pas reprendre "du service". Fin juillet je suis remontée près de maman, la boule au ventre , la peur d'être incapable de me retrouver "soignant". Je me suis retrouvée face à un frère sans compassion aux propos haineux.
Les épreuves permettent de faire un tri sérieux dans les relations. Au final, j'ai perdu mon mari mais aussi un frère.
Heureusement j'ai mes fils , ma VRAIE famille.
Frères et  sœurs de peine, après ce cri de révolte ,  je vous envoie des pensées amicales pour adoucir  un nouveau week end de solitude.

"Le médecin, au service de l'individu et de la santé publique, exerce sa mission dans le respect de la vie humaine, de la personne et de sa dignité.
Le respect dû à la personne ne cesse pas de s'imposer après la mort.". Serment d'Hippocrate.

Ce jour fut le jour de l'anéantissement total, du plus profond désespoir. Et de ma plus grande colère. Pour les siècles des siècles...

Médecins, notaires, banquiers, assureurs, ... si vous passez par là...

Oui je passe par là et c'est horrible....pas de compassion simplement des techniciens des marchands de douleur qui profitent...

Oui je me serais bien passée du harcèlement moral de mon frère. Avant l'annonce de cette épouvantable maladie, je faisais 1000km dès que je le pouvais pour soulager la fratrie auprès de ma maman (95ans, Alzheimer , presque grabataire). Mon mari compréhensif, acceptait de me voir partir chaque mois pour 15 jours. Mon frère répétait sans cesse que je devais faire 1/3 temps (nous sommes 3 enfants)auprès de ma maman . Quand mon mari est tombé malade, je suis restée près de lui. Le crabe a fini par gagner la guerre après 7mois de bataille. Mon "cher" frère m'a alors appelée pour me rappeler que j'avais une mère  et que je devais m'en occuper: j'avais déjà "perdu" beaucoup de temps et maintenant que j'étais "libre" j'étais vraiment une fille indigne de ne pas me précipiter auprès d'elle.
L'anéantissement moral, le matériel à gérer( succession, administration....)rien ne justifiait de ne pas reprendre "du service". Fin juillet je suis remontée près de maman, la boule au ventre , la peur d'être incapable de me retrouver "soignant". Je me suis retrouvée face à un frère sans compassion aux propos haineux.
Les épreuves permettent de faire un tri sérieux dans les relations. Au final, j'ai perdu mon mari mais aussi un frère.
Heureusement j'ai mes fils , ma VRAIE famille.
Frères et  sœurs de peine, après ce cri de révolte ,  je vous envoie des pensées amicales pour adoucir  un nouveau week end de solitude.

Horrible oui Malex
triple peine je dirai
la perte du conjoint
le deuil de qui était un frère
et deuil blanc de ta maman
j'ai l'habitude (depuis si longtemps) quand il y a des choses de ce niveau dans les familles de ne plus utiliser les termes familiaux : oncle, frère, tante etc mais les prénoms, ma mère m’avait montré le chemin en utilisant nom et prénom
par ailleurs pour ton bien je te suggère d'utiliser la technique bonhomme aux allumettes
(d'ailleurs cela peut servir ici à toutes et tous, je l'utilise beaucoup)
cet exercice est surprenant comme il aide à supprimer la souffrance (selon mon expérience et celle que je vois autour de moi quand il s'agit de souffrances relationnelles)
http://www.en-1-mot.com/petits-bonshommes-allumettes-jacques-martel/

je le double avec l'EFT
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/boite-a-outils/msg56699/#msg56699

et final avec second lien de
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/boite-a-outils/msg57305/#msg57305

affection à toutes et tous

Bonjour, je découvre ce forum, sur lequel je viens de m'inscrire. Mon mari est décédé en février, et si je donne le change "en public", je suis effondrée, brisée à l'intérieur. Comme vous, ma vie est partie en éclat. J'ai beaucoup lu sur la perte, le deuil... Que des généralités, rien de bien réconfortant. Pas comme sur ce forum où l'on découvre que l'on est pas seule..
J'ai beaucoup pleuré en lisant certains messages, qui me renvoient à ma propre histoire. Et j'ai décidé aujourd'hui de décerner, moi aussi, quelques palmes.
La palme de l'incompétence à l'oncologue de mon mari qui, le lendemain de sa mort, m'appelle pour me prévenir que les résultats de ses dernières analyses sanguines ne sont pas bons. Moi : "Ben oui, ils sont tellement mauvais que mon mari est mort hier"... Silence à l'autre bout du fil.
La palme de l'indélicatesse à une cousine, le jour des obsèques de mon mari, qui tente de rassurer mes parents : " bah, c'est pas grave, elle est encore jeune, elle va vite retrouver quelqu'un".
 Et la palme toutes catégories (betise, méchanceté) à ma belle-mère, quelques semaines après le départ de mon mari. Elle s'est crue autorisée à prendre des décisions concernant mon mari qui ne lui appartenaient pas. Elle a fait publier une nécro, alors que je n'avais pas voulu volontairement, à sa mort, en accord avec ses volontés. Quand j'ai expliqué à ma belle-mère qu'elle n'aurait pas dû, qu'elle n'avait pas respecté les volontés de son fils, elle m'a craché un torrent d'insultes au visage, me traitant d'égoïste (j'ai arrêté de travaillé les 6 derniers mois de vie de mon mari pour prendre soin de lui), de capricieuse, pour finir par me balancer que c'est moi qui avait fait mourir mon mari. Depuis, j'ai coupé tous contacts.
Je suis désolée d'avoir été aussi longue, mais c'est vrai que ça fait du bien. Je gardais ça en moi, et ça me rongeait. Voilà, c'est sorti, jeté...
Bon courage à vous tous dans les épreuves que vous traversez.

    tout ça me fait repenser que j'avais une grand-tante Palmyre ...

    Eh oui, elle s'appelait Palmyre ...

    Et sortait pas que des pensées à petites fleurs de sa bouche ...

    Bienvenue Myrphije, tu mérites un peu de respirer la résine de pin afin d'apaiser les gifles reçues par ces tranchants feuillages ...

Elia
Je ne trouve pas ton post ta phrase ou tu fais des excuses à ton fils de 14 ans c'est tellement ça qui ajoute au chagrin ne pas pouvoir les préserver, en même temps comment faire ....
 peut être les plus anciens peuvent ils nous dire comment ils ont pu gérer les enfants après le départ d'un parent d'un frère ou une sœur ....
Tendres pensées pour toi

Bonjour,

J'ai aussi quelques perles à mon actif.

Avec le recul, j'ai bien compris que les autres y compris la famille ne sont pas toujours ceux que l'on croit. La mort agit comme une sorte de révélateur mais quand la mort nous touche au plus près elle nous transforme au plus profond de nous même
En ce qui me concerne je ne suis plus la même donc mes rapports aux autres ont changé ce qui destabilise certains car ils n'ont pas vécu ce tsunami.
Doux dimanche à vous
Bluevelvet