Bonjour ou Bonsoir à tous et à toutes,
Et voilà encore une insomnie, deux heures et demi et je suis devant mon ordi, ce n'est pas une fontaine à larmes
mais un déluge de larmes
qui frappe ou plutot qui tente de frapper sur les touches de l'appareil.
Je dors quelques heures, puis c'est le réveil et au bout d'un certaine temps, je me lève et je viens ici déverser ma peine, qui est trop douloureuse, trop forte, trop dure à supporter, c'est fatiguant....
J'avais l'impression que cela c'était un peu calmé, peut etre était-ce l'anti dépresseur mais depuis deux jours, c'est revenu et d'une force incroyable. Maman me manque terriblement, mes sanglots n'y changeront rien, je le sais bien : j'en utilise des quantités de kleenex depuis un certain temps.
Ce soir, alors que nous promenions les chiens et que je pleurai j'ai dit "que maman me manquait beaucoup" on m'a rétorqué " "que veux-tu c'est irrévocable", ce n'est pas vraiment la réponse que j'attendai, non, seulement quelques mots de réconfort..... mais les proches ne sont pas les bonnes personnes auprès desquelles il faut s'épancher : avec mon chien, je me suis éloignée et j'ai pleuré comme pleure un enfant qui veut quelque chose, mais lui peut-etre l'obtiendra-t-il..... moi, non, jamais maman ne me reviendra.
Je le sais très bien, je vois encore et encore le cercueil entrait dans la partie finale au funérarium et la porte se refermait à tout jamais.
Notre "maman" de son vivant, nous l'avons à coté de nous, et nous croyons que rien ne peut lui arrriver, qu'elle sera toujours là, meme avec les années qui passent et qui passent. Comment cet etre qui nous a mis au monde, qui est à nos cotés depuis tant d'années pourrait-il disparaitre un jour ?
Et un beau jour ou plutot un cruel jour, cela nous tombe sur la tete comme une chappe de plomb et j'ai beaucoup de mal à reprendre mon souffle, à sortir la tete du gouffre, à reprendre "vie" tout simplement.
Oui, maman a perdu la sienne mais quant est-il de la mienne à ce jour. Je me sens bien seulement quand je dors, cela tombe bien dans un sens car avec les médicaments (morphine et anti-dépresseur) j'ai souvent sommeil, alors je dors, mais pas plus de deux ou trois heures.
Quelquefois, lorsque je suis dehors, j'ai l'impression d'etre un automate, un robot et je n'ai qu'une hate c'est de rentrer chez moi.....
Je vous embrasse tous et toutes, c'est la seule chose que je puisse faire et je vous serre dans mes bras.
Peut etre quà force de se serrer les uns aux autres avec autant de force, la douleur s'éloignera un beau jour, qui sait ??