Auteur Sujet: Depuis un an tu es partie et pourtant.....que de souffrance en moi....  (Lu 25859 fois)

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flemming

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 :'(  :'( Oui, maman tu es partie à 85 ans, je sais j'ai beaucoup de chance de t'avoir gardé jusqu'à cet age, quand je pense à toutes celles et ceux qui sont partis beaucoup plus jeunes et à tous ceux et celles qui les pleurent et dont le coeur saignent encore à ce jour.
Oui tu me manques, terriblement, je ne l'aurais cru et pourtant je suis là à presque deux heures du matin à pleurer, comme une idiote..oh! je pense que c'est ce que certains se diront.  Je suis dans le bueau entourée de trois chats (deux à moi, un en pension puisque je suis pet siter) qui doivent se demander ce que je fais là, pas l'heure de manger..pas l'heure de jouer...oui je bouleverse leur petit univers..tiens en voilà deux qui jouent derrière moi....
Oh oui un grand vide s'est fait autour de moi...et en moi au plus profond...Je ne pense pas que mon mari me comprenne vraiment. Le matin, quand je me lève je me dis pourquoi ? pourquoi ?  J'ai l'impression de ne plus avoir de forces en moi, et puis je regarde les animaux qui m'entourant et je me dis : pour eux elle aurait aimer. Je crois que meme si je verse toutes les larmes de mon corps j' arriverai à ce que ma douleur soit moins forte. J'ai l'impression de te vors dehors quelquefois, c'est complètement idiot je le sais et lorsque j'arrive au niveau de cette personne je me dis : comme j'aimerai qu'elle soit là... devant moi...
J'ai l'impression de ne pas t'avoir dit assez  "je t'aime, de ne pas t'avoir assez  embrassée, serrée dans mes bras....
Nous avons décidé avec ma fille ainée, de répendre les cendres de maman en septembre, dans des fleurs. Elle adorait les fleurs, je lui en  achetais souvent, ça me réchauffait le coeur de voir son plaisir. J'ai récupéré tous ses géraniums, ils sont très beaux. Lorsque je fais un bac de fleurs et bien c'est plus fort que moi, je me remets à pleurer comme une fontaine. Elle aimait beaucoup les animaux, elle avait eu des chats et meme un chien : à chaque fois, que je gardais un nouveau chien, j'allais chez elle, lui montrer...elle était contente, le caresser : quelques temps avant qu'elle parte, je l'ai meme vue plusieurs fois de suite, jeter une balle au chien, et là je lui ai retrouvé une énergie, une force intérieure qui m'a meme étonné,  elle était contente celà se voyait : ce sont peut etre des moments comme celà que j'aurais du faire plus souvent, pour elle, pour voir un léger sourire se dessiner sur ses lèvres....Oh ! comme tu me manques, je n'ai meme pas envie d'aller me coucher et pourtant il va bien falloir.
Je regarde une peinture qu'elle avait fait, et que j'ai accroché à un mur du bureau. Lorqu'elle me parlait de ce dessin, elle l'avait fait à un moment bien précis de sa vie, elle s'illuminait....oui c'est vrai. Et bien je n'ai pas pu le jeter...et il est là...je crois qu'elle serait contente.... Je partageais beaucoup de moments de ma vie avec elle...celà égueillait son triste quotidien. Maintenant des petits moments comme ça, bien banal,  j'ai meme plus personne avec qui les partageait. Je pense que je ne suis pas la seule dans ce cas....et j'ai une pensée pou vous toutes et tous.
Merci de prendre le temps de me lire, de me répondre ou de mettre un moment de souvenir partageait avec votre maman. Peut etre que moi aussi, un jour, je mettrai une esquisse de sourire me concernant.

7timtim

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Bon courage Flemming !
Pour moi, c'est très étrange car je n'avais pas remarqué de son vivant, mais c'est moi-même, dans mes gestes, mes attitudes, mon discours, qui m'évoque le plus ma Maman...Je lui ressemble et je n'avais même pas vu...;)
A très vite !

flemming

  • Invité
 :'( :'( :'( :'(Je pourrais en mettre des centaines car c'est  mon état d'esprit : je suis presque toujours en pleurs. Et en plus j'ai envie de crie, de hurler ma peine mais cela ne changera rien. C'est fini, je ne la reverrai plus, ne la toucherai plus, ne l'embrasseri plus. J'ai un grand vide en moi, immense : un grand trou béant. Meme en faisant  ma toilette, je me brosse  les dents et voila,maman est la et je pleure tout en me brossant les dents. Je promène un chien et bien maman surgit et la ballade se fait en pleurs. Si mon mari n'était pas la pour faire les courses  et  les repas, et  bien je crois que je me laisserai aller. Je n'ai plus envie de rien. Quand je dors j'oublie, mais je me réveille souvent. J'appréhende les nuits. Oh! Maman comme tu me manques, je n'étais pas prette à supporter cette affreuse souffance. Je revis, et revis la dernière matinée ou je t'ai tenue dans mes bras et quelques heures après c'était fini : tu étais partie, me laissant seule avec mes pleurs et ma souffrance qui me ronge petit à petit de l'intérieur. Cela ne se voit pas....non.....je suis capable de sourire, mais à l'intérieur de moi, je pleure. Je suis fatiguée, très très fatiguée.. m'endormir tout doucement et ne plus me reveiller. Oui,je sais c'est égoiste. Je pense à mes deux filles, mon mari, mais je suis bien fatiguée. La vie est cruelle. Je devais me rendre à un endez-vous pour discuter avec une dame...j'ai annulé, j'ai pas eu le courage d'y aller.
Je vais aller me coucher car je suis fatiguée.
Je vous dis bonsoir.

flemming

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Re : Depuis un an tu es partie et pourtant.....que de souffrance en moi....
« Réponse #3 le: 02 septembre 2011 à 21:54:38 »
 :'( :'( :'(Bonsoir à tous et à toutes
Treize mois que tu es partie "maman", treize mois que je te pleure, et de plus en plus. Puisque maintenant mon mari est au courant de ma peine (mais je crois que j'ai fat une erreur en lui avouant) je me cache moins. Du coup, à 7h30 du matin, en sortant les chiens (puisque je suis pet-sitter, mon mari m'aide le matin et le soir, ce qui est gentil de sa part), je pleure comme ça en pensant à celle qui m'a laissée il y a treize mois. Jamais je n'aurais cru autant souffrir. En plus, je culpabilise, pourtant je me suis beaucoup occupée de maman. J'allais la voir trois fois par semaine, sinon plus : je lui faisais ses courses, comme cela l'aide ménagère avait plus de temps pour  s'occuper de maman ( celles-ci venaient trois fois par jour pendant une heure au moment des repas et de la toilette). J'aurai du la prendre chez nous, nous avions la place, il fallait réaménager une chambre inoccupée...j'aurais du... et des si...maintenant tout cela ne sert plus à rien puisqu'elle n'est plus. Je suis une vrai fontaine à larmes.
Je ne pense pas que mon frère le vive de la meme manière, il est à des millers de km au Vietnam ou dans un pays avoisinant avec sa femme originaire de là-bas. De toute façon du vivant de maman, il ne venait quasiment pas la voir, ils habitaient à Chateauroux. Lorsque maman nous a quitté, cela faisait un an et demi qu'il ne l'avait pas vu. Je lui en veux beaucoup pour cela, car maman en souffrait car elle l'aimait beaucoup (il ressemblait énormément à mon père qui nous a abandonnés lorsque j'avais 16 ans (j'en ai 57). Elle n'en parlait jamais mais mon frère lui manquait : meme pas une fleur pour Noel, ni la fete des mères, ni Paques enfin rien de lui. En le voyant pleurer maman chez moi, je me suis permis de lui dire, il n'a rien répondu. Ah ! si, il m'a dit "un an et demi tan que ça", moi j'ai rien dit.
Enfin, moi je souffre énormément, et je pense que cela exaspère un peu mon mari : il est assez dur de caractère et il ne vit pas comme moi les évènements douloureux. Chacun réagit à sa façon. Je sais que j'ai eu de la chance de l'avoir jusqu'à ses 85 ans, mais voilà les sentiments ne se commandent pas, mais je suis fatiguée épuisée : je n'ai plus la force de me battre, pourtant je suis ou plutot j'étais une battante, une fonceuse, je ne baissais pas facilement les bras. Mais cete fois, meme mon corps réagit négativement. En mars, on me découvre quatre fractures dans le bassin (fractures de fatigue), et depuis je suis toujours sous morphine et des complications s'y ajoutent et cela fait cinq mois que non seulement je souffre moralement et en plus physiquement. Pleurer tout le temps cela fatigue, je me sens épuisée.
J'ai lu que le deuil (je ne supporte pas ce mot) est long à faire pour certains. Je sais, en vous lisant que d'autres personnes aussi sont dans le meme cas que moi, ce qui me réconforte car je me disais que je n'étais pas normale de réagir comme ça : j'ai l'impression que lorsque maman est partie, elle a emportée avec elle une partie de moi, m'a vidée de mon énergie.
Bon, je vais arreter, car cela va encore etre un vrai roman.
Courage à tous ceux et celles qui souffrent.

flemming

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Re : Depuis un an tu es partie et pourtant.....que de souffrance en moi....
« Réponse #4 le: 15 septembre 2011 à 17:00:39 »
Bonjour,
J'ai décidée de me faire aider, pour la première visite, j'ai vu un spy on a discuté, puis il m'a prescrit un anti-dépresseur : je lui ai bien prescisé que j'étais sous morphine (avec mes fractures du bassin) ; alors maintenant je ressemble à un zombi, cela ne m'empéche pas de pleurer, mais je m'endors souvent, n'importe où, à table, devant la télé, meme lors d'une conversation j'écoute la personne qui s'adresse à moi,  et je sens que mon esprit s'endos, alors c'est comme ci je me réveillais et je reprends la conversation.
Lorsque nous sommes à table avaec mon mari et ma fille, tout d'un coup je m'endors. Alors j'entends une petite et douce voix qui m'interpelle :"maman tu dors"....et je reviens à moi en souriant la plupart du temps ; si vous saviez comme c'est difficile de vous écrire maintenant ,car je m'endors meme devant l'ordi. Finalement, ils nous bourrent de médocs, et on est dans un état second !!!!
C'est la procédure, première visite on voit un psy, puis il nous dirige vers un psychologue.
Le plus dur c'est dehors, je ne m'endors pas, car l'air frais me fait du bien, mais je titube, je marche de travers, comme les personnes qui ont bu.... que doivent penser les gens qui me voient dans cet état.
Je n'ose pas baisser le médicament de moi meme, je revois le psy la semaine prochaine et dans tout ça comme maman me manque, c'est terrible..... voilà la fontaine à larmes qui se remet en marche.....
Oui  vous savez bien que c'est dur, difficile, ou est la solution ? Je vous embrasse tous et toutes


flemming

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Re : Depuis un an tu es partie et pourtant.....que de souffrance en moi....
« Réponse #5 le: 23 septembre 2011 à 22:38:05 »
Bonjour à toutes et à tous,
Je lis beaucoup de messages dans diverses rubriques et tout ce qui en ressort c'est "la souffrance, la tristesse, les pleurs".
J'ai beau essayer de faire des efforts, rien à faire, la souffrance est toujours là, présente en moi, maman me manque tellement, pourrais-je un jour souffrir un peu moins en pensant à elle. Quelquefois, j'ai un petit sourire en pensant à elle, dans certaines situations rigolotes ou cocasses. Mais je la pleure de m'avoir laisser : je sais qu'elle est partie à un bon age (85ans), qu'elle n'avait aucune maladie grave à part les petits problèmes liés à son age. On croit toujours que nos parents sont immortels, que nous les garderons toujours auprès de nous et un beau jour c'est le grand "crac" fini, celle que j'ai vue le matin meme, n'existe plus, ne me réponds plus, n'est plus qu'un corps inerte sans vie. Cela peut paraitre anormal pour certaines personnes que je réagisse de cette façon : mais je n'y peux rien : c'est  difficile de s'occuper de quelqu'un trois fois par semaine et puis un matin je me réveille et je dois admettre que je n'irai  plus jamais chez maman : j'ai l'impression de ne plus avoir de but, d'avoir perdu mon moteur.
J'ai trouvé un très bon psychiatre psychothérapeute: très bons rapports lors de cette première rencontre : il a compris ma souffrance, j'avais en face de moi une personne humaine qui comprenait mon désaroi : je le revoie fin octobre au retour de nos vacances, bien méritées, pour mon mari et pour moi.
Bon pour ce soir, je vais arreter et je vous serre toutes et tous bien fort dans mes bras.


flemming

  • Invité
Re : Depuis un an tu es partie et pourtant.....que de souffrance en moi....
« Réponse #6 le: 30 septembre 2011 à 03:52:36 »
Bonjour ou Bonsoir à tous et à toutes,
Et voilà encore une insomnie, deux heures et demi et je suis devant mon ordi, ce n'est pas une fontaine à larmes  :'(  :'(  mais un déluge de larmes  :'(  :'(  :'( qui frappe ou plutot qui tente de frapper sur les touches de l'appareil.
Je dors quelques heures, puis c'est le réveil et au bout d'un certaine temps, je me lève et je viens ici déverser ma peine, qui est trop douloureuse, trop forte, trop dure à supporter, c'est fatiguant....
J'avais l'impression que cela c'était un peu calmé, peut etre était-ce l'anti dépresseur mais depuis deux jours, c'est revenu et d'une force incroyable. Maman me manque terriblement, mes sanglots n'y changeront rien, je le sais bien : j'en utilise des quantités de kleenex depuis un certain temps.
Ce soir, alors que nous promenions les chiens et que je pleurai j'ai dit "que maman me manquait  beaucoup" on m'a rétorqué "  "que veux-tu c'est  irrévocable", ce n'est pas vraiment la réponse que j'attendai, non, seulement quelques mots de réconfort..... mais les proches ne sont pas les bonnes personnes auprès desquelles il faut s'épancher : avec mon chien, je me suis éloignée et j'ai pleuré comme pleure un enfant qui veut quelque chose, mais lui peut-etre l'obtiendra-t-il.....  moi, non, jamais maman ne me reviendra.
Je le sais très bien, je vois encore et encore  le cercueil entrait dans la partie finale au funérarium et la porte se refermait à tout jamais.
Notre "maman" de son vivant, nous l'avons à coté de nous, et nous croyons que rien ne peut lui arrriver, qu'elle sera toujours là, meme avec les années qui passent et qui passent. Comment cet etre qui nous a mis au monde, qui est à nos cotés depuis tant d'années pourrait-il disparaitre un jour ?
Et un beau jour ou plutot un cruel jour, cela nous tombe sur la tete comme une chappe de plomb et j'ai beaucoup de mal à reprendre mon souffle, à sortir la tete du gouffre,  à reprendre "vie" tout simplement.
Oui, maman a perdu la sienne mais quant est-il de la mienne à ce jour. Je me sens bien seulement quand je dors, cela tombe bien dans un sens car avec les médicaments (morphine et anti-dépresseur) j'ai souvent sommeil, alors je dors, mais pas plus de deux ou trois heures.
Quelquefois, lorsque je suis dehors, j'ai l'impression d'etre un automate, un robot et je n'ai qu'une hate c'est de rentrer chez moi.....
Je vous embrasse tous et toutes, c'est la seule chose que je puisse faire et je vous serre dans mes bras.
Peut etre quà force de se serrer les uns aux autres avec autant de force, la douleur s'éloignera un beau jour, qui sait ??



flemming

  • Invité
Bonjour à tous et à toutes,
En ce moment je fais une cure avec mon mari, celle-ci était prévue depuis longue date, je pensais qu'avec un changement de résidence et avec un nouvel entourage, je penserai moins à maman, et  bien c'est le contraire, même pendant les soins, je pleure, elle me manque tellement, je n'arrive pas à surmonter ma tristesse. Ma souffrance est tellement forte, elle a une telle emprise sur mon psychisme que j'ai du mal à m'en sortir. Il faut pourtant que je me fasse une raison, il n'y aura pas de retour en arrière : il faut vivre le présent, nous sommes bien vivants et c'est vrai il faut en profiter, tant que nous le pouvons.
Courage à tous ceux et toutes celles qui souffrent, espérons qu'un jour, nous verrons les journées avec sourire.

muette

  • Invité
Je vous lis et plus je lis plus je crois que vous vous êtes fermé à tout ce qui n'est pas votre deuil,et cela doit être très difficile pour ceux qui vous entoure,vous l'avez bien dit vous-même qu'il n'y a pas de retour en arrière alors pourquoi y rester?
Croyez-vous que votre mère vous regarde pleurer depuis qu'elle est partie ?Bien sur que non,elle a continuer son chemin dans la lumière et vous vous vous êtes enfermée dans la noirceur,réveillez-vous il n'y a que vous pour vous sortir de ce cercle vicieux dans lequel vous vous êtes enfermée.
Nous somme à la plus belle saison de l'année avec les arbres qui se parent de leurs plus belles couleurs,regardez autour de vous la terre n'a pas arrêté de tournée,la vie est là et elle vous tend les bras.

flemming

  • Invité
Dans notre société, on n'a pas le droit de montrer sa douleur ou de pleurer, cela ne se fait pas, cela dérange.
Qui vous dit que maman ne me regarde pas ? Qui vous dit qu'elle a rejoint la lumière ?
Et rien ne vous permet de dire "que cela doit être dur pour mon entourage", vous ne les connaissez pas et vous ne pouvez pas juger ou donner votre avis en leur nom.
Tout le monde n'est pas égal devant la douleur, la souffrance. Pour certains ou certaines, il faut plus de temps.
Je pense que me dire "que la terre n'a pas arrêté de tourner" n'est pas la meilleure façon pour me remonter le moral.

claire2

  • Invité
Re : Depuis un an tu es partie et pourtant.....que de souffrance en moi....
« Réponse #10 le: 10 octobre 2011 à 08:53:39 »
Bonjour Flemming,

Je suis tout à fait d'accord avec vous; nous sommes dans une société où tout doit "aller vite". "Tu souffres? OK, je comprends, mais pendant un mois seulement, après, il faut aller de l'avant". Et bien non, on devrait avoir le droit de pleurer, le droit de parler, de partager. Voilà, je crois que c'est cela qui manque: le partage, l'écoute toute simple, et la tolérance.
Ce forum n'est pas fait pour juger les gens mais bien pour les soutenir; comme vous l'avez fait pour moi. Alors, je ne peux qu'encore et encore vous envoyer mes pensées et beaucoup de courage. Je l'ai peut-être déjà dit mais ma Maman disait: "il faut laisser le temps au temps", j'essaye de toutes mes forces de m'appliquer cette maxime maintenant qu'elle n'est plus là; c'était déjà dur avant, ça l'est encore plus maintenant. J'espère que vous allez y arriver vous-même et qu'avec le temps, celui qu'il vous faudra à vous, votre douleur s'apaisera.

muette

  • Invité
Re : Depuis un an tu es partie et pourtant.....que de souffrance en moi....
« Réponse #11 le: 12 octobre 2011 à 05:28:35 »
Je ne juge pas contrairement à ce que vous pouvez croire,si vous regardez autour de vous vous verrez des gens vivre vous allez vous rendre compte que la vie est là autour de vous.
Rappelez-vous  les bons moments avec votre mère  il doit y en avoir beaucoup,ce n'est pas vrai qu'on a pas le droit de montrer son chagrin,ce qu'on peut faire c'est mettre un pied devant l'autre tous les jours jusqu'à ce qu'on se rende compte que l'on peut vivre sans
celle ou celui qui est parti(e).
Je peux avoir aussi une opinion sur ceux qui nous ont quittés,je crois sincèrement que mon père qui est parti n'a pas besoin des vivants,je pense souvent à lui et jamais de façon triste il a eut la mort qu'il a toujours souhaité,nous en avons été heureux pour lui ma mère,mes frères et moi,c'est peut-être une question de perception mais ma conviction est que la mort n'est pas une fin mais un passage vers quelque chose de meilleur que la vie.
J'ai bien conscience que je vous heurte mais j'aimerais que vous envisagiez ma façon de voir,je ne crois pas qu'elle soit si absurde.

muette

  • Invité
Je ne juge pas contrairement à ce que vous pouvez croire,si vous regardez autour de vous vous verrez des gens vivre vous allez vous rendre compte que la vie est là autour de vous.
Rappelez-vous  les bons moments avec votre mère  il doit y en avoir beaucoup,ce n'est pas vrai qu'on a pas le droit de montrer son chagrin,ce qu'on peut faire c'est mettre un pied devant l'autre tous les jours jusqu'à ce qu'on se rende compte que l'on peut vivre sans
celle ou celui qui est parti(e).
Je peux avoir aussi une opinion sur ceux qui nous ont quittés,je crois sincèrement que mon père qui est parti n'a pas besoin des vivants,je pense souvent à lui et jamais de façon triste il a eut la mort qu'il a toujours souhaité,nous en avons été heureux pour lui ma mère,mes frères et moi,c'est peut-être une question de perception mais ma conviction est que la mort n'est pas une fin mais un passage vers quelque chose de meilleur que la vie.
J'ai bien conscience que je vous heurte mais j'aimerais que vous envisagiez ma façon de voir,je ne crois pas qu'elle soit si absurde.

muette

  • Invité
Re : Depuis un an tu es partie et pourtant.....que de souffrance en moi....
« Réponse #13 le: 12 octobre 2011 à 19:25:33 »
J'aimerais vous faire lire le très beau texte que nous a envoyer un ami au décès de notre père.

Il aurait aimé vous dire quelque chose...

REGRETTEZ MON ABSENCE... MAIS LAISSE-MOI PARTIR
Lorsque j'ai atteint la fin du voyage
Et que le soleil pour moi s'est couché
Je ne veux pas d'un rituel sombre et funèbre
Pourquoi pleurer une âme libérée?

REGRETTEZ MON ABSENCE UN PEU... MAIS PAS TROP LONGTEMPS
Et ne laisse pas la souffrance t'accabler
Souviens-toi de l'amour que nous avons partagé

REGRETTEZ MON ABSENCE... MAIS LAISSE-MOI PARTIR
Car c'est un voyage que tous nous devons faire
Et que chacun doit accomplir en solitaire
Il fait partie du chemin que Dieu nous a tracé
Et nous conduit en sa bienheureuse maisonnée
Quand tu souffres de solitude et de mélancolie
Tourne-toi vers ceux qui sont nos amis
Et oublie ton chagrin en faisant du bien

ChristineM

  • Invité
Re : Depuis un an tu es partie et pourtant.....que de souffrance en moi....
« Réponse #14 le: 13 octobre 2011 à 13:45:16 »
Bonjour Muette,
Merci pour ce très beau texte.
Bien sûr, au fond de notre coeur, nous en sommes convaincus, que Là où ils demeurent, ils sont heureux, libérés des souffrances de la maladie, mais que c'est dur cette absence...  Alors, on a beau se dire tout ça, se le répéter, la douleur l'emporte souvent sur la raison car dans notre égoïsme bien humain. nous ne voudrions qu'une seule chose, c'est qu'ils soient encore là.