Bonsoir Lapuce,

Ta question est la bienvenue.
Comment vais-je faire ? Je ne sais pas.
Je ne sais pas quelle sera ma réaction devant mon beau-frère et sa femme qui m'invitent ainsi que mon fiston à partager leur réveillon.
Cela fait déjà plusieurs mois que je songe à trouver un échappatoire, partir sur une île, dans un pays étranger ?
Tout simplement m'enfermer chez moi ?
Quelle est la meilleure solution ?
Il n'y en a pas je crois. La douleur sera toujours présente, tapie au fond de moi. Ma solitude sera toujours la même.
Faire au mieux, faire comme je le fais depuis plusieurs mois, tenir, toujours tenir !
Pour lui, pour son fils pour qu'il ne soit pas trop inquiet et qui a aussi besoin de moi je crois.
Cela ne va pas être facile, l'an dernier, s'était son dernier Noël. J'avais passé le réveillon avec lui dans sa chambre d'hôpital et il était tout heureux de me faire partager son plateau repas "de fête" ! Le 25, son fils est allé le sortir de l'hôpital pour le ramener à la maison où je l'attendais devant un petit repas de choses simples mais qu'il aimait.
Ce fut un Noël doux d'amour et de tendresse. Nous n'étions pas nombreux, seuls un frère et sa femme s'étaient joints à nous.
Ce fut un Noël d'amour !
Je ne veux voir que cela ! Ce Noël sera un Noël de souvenir tendre !

Je te souhaite beaucoup d'énergie, Lapuce, je suis certaine que ton coeur de maman fera le nécessaire pour tes petits bouts et que ton cher sera parmi vous malgré tout.

Tendres pensées.

Et bien, j'y réfléchis à ce Noël. L'année dernière, j'ai été obligée de faire Noël, Pour la famille, que je sois seule ce jour-là était impensable.  et de toute façon j'étais incapable de décider quoi que ce soit; c'était trop récent.

Mais je crois que tout le monde s'est 'obligé".  Mon frère et mon beau-frère qui pour cette fête étaient assis depuis des années de chaque côté de mon mari, ils n'étaient pas bien non plus. Ce noël tout le monde se l'est imposé en fait. Personne n'y avait le coeur.

Cette année, j'ai dit que je voulais rester toute seule à la maison. Mais cela fait de la peine à ma fille. Et maintenant, j'ai un petit-fils.

Certainement que pour eux, je le ferai à nouveau. Je ne dis pas que je le fêterai, mais je serai avec eux, et j'essaierai de garder ma peine en moi, ou peut-être que je pleurerai si je n'y arrive pas. On sera ensemble et s'il nous voit, il en sera heureux.

Pour les enfants, je me dis que la vie doit continuer, même si la mienne est entre parenthèses.

Mais pour être franche, toutes les fêtes me stressent et me chagrinent.

Courage Lapuce, je vous embrasse tous.

Noel, noel je n'arrive pas a y penser alors que la liste des enfants est déjà faites surtout pour mon petit dernier qui n'a que 8ans.
Sa sera le 2eme Noel le plus pourrie que je vivrais, le premier c'était le décés de ma grand mère un 24 décembre, juste après que les enfants ai ouverts leurs cadeaux, l'hôpital qui nous appel. Ce Noel sans ma femme sera surement encore plus dure a vivre. Alors je n'y pense pas. rien que d'imaginer faire le sapin sans elle.....
Et puis comme la dit notre Seigneur jésus christ, chaque jour suffit sa peine.
Tout les anniversaires, noel, jour de l'an.... serons de vrais coups de pioches en plein cœur.

Ca y'est je me suis lancée dans mon projet solidarité avant Noël ; j'ai longtemps hésité, peur de l'énergie que ça va me demander mais pas envie de "tourner autour de mon nombril" jusqu'à ce maudit 22 décembre, et puis de doux mots de Guillaume me sont revenus aux oreilles " c'est chouette ce que vous avez fait avec les enfants", c'était l'année derniére, début décembre, peu avant son départ
allez lire mon fil si vous voulez en savoir plus

douce nuit

lapuce

Bonsoir,
Je vous demande de m’excuser mais, je voudrais qu’on soit déjà le 2 janvier. Cette années les fêtes ce n’est pas pour moi… Je voudrais m’isoler et pleurer. Les premières fêtes sans ma maman. Je redoute cette période au combien joyeuse et gaie autrefois ! Je demande à Dieu de me donner la force pour survivre aux fêtes. De toute façon je souhaite à tous les endeuillés de ce forum de bonnes fêtes, profiter pour vous retrouver en famille, chacune des ces minutes est précieuse car la vie est courte.

on n'est pas seul, je suis sûr que si nos défunts étaient vivants aujourd'hui, ils nous diraient :"je vous interdis d'être triste, vous devez être heureux c'est mon souhait le plus profond, vous voir heureux c'est mon bonheur". Ils sont en nous peut-être dans les rêves.


 

moi aussi j'ai beaucoup mal à être heureux, vivement le 2 janvier