Jessie,
je découvre ton témoignage, aujourd'hui,
que ce que tu traverses est difficile, le décès de son amour est une peine amplement suffisante pour un petit coeur aussi solide soit-il. Alors les soucis qui s'ajoutent, non, c'est trop!! STOP. Mais non, ça ne se passe pas comme ça, les soucis n'en ont que faire de savoir si on a déjà une peine suffisante à gérer!! Ils viennent nous harceler parfois.
Mon mari est décédé, il y a maintenant 15 mois, 2 mois après son frère est mort et 3 semaines plus tard la femme de son frère, et là,
? mode survie, mode robot, plus de larmes, non, survivre, à tout prix!! Quand c'est trop pour notre petit cerveau, peut-être a-t-il besoin de nous mettre en mode pause. C'est une microkiné (kiné avec une formation qui ressemble un peu à un ostéopathe) qui m'a manipulée et qui a débloqué mes émotions, derrière j'ai pleuré 3 jours non stop, je crois, mais qu'est-ce que ça fait du bien!!
Ce que tu décris : annonce aux enfants, dire au revoir à papa, don d'organes,..les pompes funèbres, choix du cercueil, de l'urne, préparer la cérémonie...toutes les démarches administratives... Une horreur !!
Aujourd'hui, cela fait 15 mois que mon amour nus a quitté, notre quotidien n'est plus le même, notre façon de vivre, non plus, .. mais nous avançons, la douceur est beaucoup plus présente.
Je te souhaite du répit, du répit dans les épreuves, du répit dans la douleur
bien tendrement
Mononoké