Ma princesse Katia, jolie princesse d'Amour
Mon Amour, je t’aime, je ne pensais pas que ce livre allait autant me faire pleurer, c’est toi qui a dû vouloir qu’on le lise, c’est notre fille qui l’a acheté mais elle ne l’a pas encore lu, c’est une jolie histoire d’Amour, pas banale, mais quand j’ai commencé à lire que Marie avait reçu de sa mère l’héritage génétique comme toi, j’ai redouté la suite, elle choisit de ne pas se faire opérer, elle choisit de ne pas se faire soigner, et elle meurt, comme toi au bout de six ans, mon Amour, j’ai tellement pensé à toi en lisant ce passage du dernier chapitre:
La dernière nuit, j’ai dormi à ses côtés. Sa respiration était faible. Quand je l’ai sentie s’agiter, j’ai su que c’était le grand passage. Elle l’avait lu dans ses livres. Je l’ai portée jusqu’à notre petit coin et je l’ai gardée dans mes bras.
Elle s’est éteinte à cinq heures du matin, quand le jour s’allumait. L’heure de la traite. J’ai hurlé son prénom pour le graver sur les roches orange de soleil, en face de nous. Et j’ai regardé le jour se lever. Marie à tout jamais endormie.
Suzie est venue s’asseoir à côté de nous, effondrée.
Je me suis penché vers elle et je lui ai chuchoté :
— Maman, c’est comme Jésus sur la croix, elle va revenir, mais on la verra pas.
...
Dans tes yeux d’amour
Majesté de ces montagnes
Et la divine lumière.
(Agnès Ledig - Marie d'en haut)
Tu me manques plus que tout mon amoureuse, je t’aime de tout moi, pour toujours.