Ma princesse Katia, princesse d'amour, princesse des collines
J’ai gravé ton prénom sur le barrage, je sais, c’est un peu bête, mais j’ai ce besoin de témoigner ton existence, besoin que l’on ne t’oublie pas, je ne t’oublie pas, tes cendres sont là-bas, j’ai écrit ton prénom, dessiné ce cœur de pierre, posé ta petite tortue en poterie, fait un K en pierre, sous le romarin le petit cœur en aluminium avec un caillou en forme de cœur, j'ai ajouté une feuille de houx l'an dernier, que j’ai remplacée cette année, nous avions planté des narcisses et des primevère pour ton anniversaire, ils ont disparu, les narcisses sont en train de repousser, pour ce triste anniversaire d'octobre, nous avons déposé des pivoines roses, tes préférées, artificielles, pour qu’elles restent toute l’année.

Je sais, tu n'aimais pas les tombes, ce n’est pas une tombe, c’est seulement un endroit pour te retrouver dans cette colline que tu aimais tant, que tu arpentais déjà toute petite, je te devine enfant, si pleine d’énergie, rigolote, casse-cou, un peu garçon manqué qui grimpait aux arbres, tu racontais ça.
Tu venais y ramasser le thym et le romarin, on venait s'y balader avec notre chien, Sam, ramasser du bois mort pour allumer la cheminée.
Tu la connaissais par cœur, elle te connaissait par cœur. J'y reviens presque tous les jours, je m'assois là, je te parle, je regarde devant les grands nuages, tu disais que tu voulais t'y poser, ils restent là, au-dessus de la Sainte-Victoire (je me souviens de cette descente vertigineuse que nous avions faite par le trou du Garagaï)
https://youtu.be/ylinofuDiWAComment c’est possible que tu ne sois plus là ? que ce sont des cendres qui restent là, témoins de ta vie passée, témoins de ton enfance envolée, tu as gardé en toi cette enfant, joyeuse et animée, toute ta vie, cette petite fille rebelle et belle, amoureuse de la vie, amoureuse de moi, je t’en remercie, encore une fois, je t’aime ma Katia, mon amoureuse à l’infini pour la vie.
Tu me manques, mon amoureuse, je t'aime de tout moi, pour toujours.