Pscar, j'espère que tu vas retrouver les souvenirs de votre vie ensemble, sincèrement. Moi je n'y arrives pas comme ci notre vie était coupée en deux, il y a avant la maladie et après, mais avant est enfouie sous l'après et je n'arrive pas à le retrouver.
Affectueusement
Nicole

Cher Pscar ,
Cet amour , son sourir  , sont a toi a jamais .
Garde les, égoistement , fais les vivre .
C'est ce qui fait que tu es debout
Et chaque fois que se sera trop dur , insoutenable , ferme les yeux et laisse toi porter par votre amour et vos souvenirs .
Nous luttons pour elles , pour eux . Pour qu'ils/elles soient fiers de nous .
Pour que le jour de nos retrouvailles soit plus beau .

Amitiés

Laurent

Cher Pscar,

Tout comme toi
J'en ai pleuré des rivières de larmes
Tant
Que j'ai cru que j'allais m'y noyer
Avec le temps
Maintenant
Il y en a moins
Vraiment beaucoup moins

https://youtu.be/X55nF0OqTmA

Affectueusement,
BEBE

Boutchou, BEBE,

J’ai lu vos messages, je réponds sur mon fil, je préviens que mes propos risquent de choquer ou blesser.
 
Revivre ces instants de cette horrible réalité, comme un film d’horreur que l’on voudrait oublier, c'est vraiment très dur.
Le mois de juin pour mon amoureuse, c'était l'occlusion, vomir au moins trois fois par jour et la décision de subir l’opération ou mourir.
Quand elle m'a dit " j'ai peur de mourir", nous avons pleuré et je lui ai dit aussi « je partirai avec toi », elle m'a répondu "tes enfants !".
Arrive cette nuit d'horreur de l'opération qui me hante toujours, je pensais qu'elle allait mourir, elle était si maigre, plein de tuyaux sortant de son ventre, son nez, son bras, un masque pour respirer, branchée partout sur cet appareil où on voyait son pouls et sa tension monter et descendre, et cette femme à côté qui est malade et qui chie partout dans la chambre, un vrai cauchemar.
Katia a survécu presque quatre mois, quatre mois de souffrance, mais vivante.
Je sais que pendant tous ces mois elle a vu arriver cette mort, avec un courage surhumain.
Je n'ai jamais eu non plus ce courage d’en reparler, jusqu'à la fin, j'ai inconsciemment refusé sa mort, je me disais "Il y a bien des gens qui croient en Dieu, j'ai le droit de croire que Katia va s'en sortir !".
Même son médecin qui est son ami n’a pas su lui dire, quand elle le regardait et lui demandait « Je vais crever… ? » il lui répondait « c’est compliqué », elle le savait mais n’aurait jamais accepté qu’on le lui dise.

Désolé, je sais que mes propos sont durs, mais il fallait que ça « sorte ».

Cher Pscar,

Tes propos ne sont pas durs... c'est ce que vous avez traversé  Katia et toi qui est atroce, épouvantable,  insupportable...

Je crois que  nous avons tous été dans le déni .... quelque part on le voyait arriver mais en même temps on ne pouvait l'accepter et on continuait de vouloir croire qu'ils allaient s'en sortir....

Le matin du jour du décès d'Alain j'écrivais à une amie.... "j'y crois encore....on va se battre jusqu'à ce qu'il s'en sorte"  alors que la veille le médecin traitant m'avait clairement dit  qu'il n'y avait plus d'espoir,....(elle avait du  me brusquer même face a mes objections sourdes  que '' non ce n'est pas fini....il est fort...il va s'en sortir)... et qu'elle était en train d'organiser la mise en place de soins palliatifs à domicile...

A vrai dire si je devais le revivre.... je ne suis même pas sûre que j'arriverais à faire autrement même sachant ce que je sais aujourd'hui... puisque j'ai encore et toujours du mal à croire qu'il est mort 17 mois après.

Affectueusement,
BEBE

Mon Bel Ange Blond

Tu es telle un diamant
Si fin
Si brillant
Si pur
Si précieux
Un trésor inestimable
Pour qui a la chance de le trouver
Le gardera précieusement toute sa vie
Ce diamant est éternel

https://youtu.be/oz6V0HXRg8M

Tu me manques, mon amoureuse, je t’aime pour toujours.

Mon Amour, mon Amour, mon Amour

En vain le jour succède au jour,
Ils glissent sans laisser de trace ;
Dans mon âme rien ne t'efface,
Ô dernier songe de l'amour !

Je vois mes rapides années
S'accumuler derrière moi,
Comme le chêne autour de soi
Voit tomber ses feuilles fanées.

Mon front est blanchi par le temps ;
Mon sang refroidi coule à peine,
Semblable à cette onde qu'enchaîne
Le souffle glacé des autans.

Mais ta jeune et brillante image,
Que le regret vient embellir,
Dans mon sein ne saurait vieillir
Comme l'âme, elle n'a point d'âge.

Non, tu n'as pas quitté mes yeux ;
Et quand mon regard solitaire
Cessa de te voir sur la terre,
Soudain je te vis dans les cieux.

Là, tu m'apparais telle encore
Que tu fus à ce dernier jour,
Quand vers ton céleste séjour
Tu t'envolas avec l'aurore.

Ta pure et touchante beauté
Dans les cieux même t'a suivie ;
Tes yeux, où s'éteignait la vie,
Rayonnent d'immortalité !

Du zéphyr l'amoureuse haleine
Soulève encor tes longs cheveux ;
Sur ton sein leurs flots onduleux
Retombent en tresses d'ébène,

L'ombre de ce voile incertain
Adoucit encor ton image,
Comme l'aube qui se dégage
Des derniers voiles du matin.

Du soleil la céleste flamme
Avec les jours revient et fuit ;
Mais mon amour n'a pas de nuit,
Et tu luis toujours sur mon âme.

C'est toi que j'entends, que je vois,
Dans le désert, dans le nuage ;
L'onde réfléchit ton image ;
Le zéphyr m'apporte ta voix.

Tandis que la terre sommeille,
Si j'entends le vent soupirer,
Je crois t'entendre murmurer
Des mots sacrés à mon oreille.

Si j'admire ces feux épars
Qui des nuits parsèment le voile,
Je crois te voir dans chaque étoile
Qui plaît le plus à mes regards.

Et si le souffle du zéphyr
M'enivre du parfum des fleurs.
Dans ses plus suaves odeurs
C'est ton souffle que je respire.

C'est ta main qui sèche mes pleurs,
Quand je vais, triste et solitaire,
Répandre en secret ma prière
Près des autels consolateurs.

Quand je dors, tu veilles dans l'ombre ;
Tes ailes reposent sur moi ;
Tous mes songes viennent de toi,
Doux comme le regard d'une ombre.

Pendant mon sommeil, si ta main
De mes jours déliait la trame,
Céleste moitié de mon âme,
J'irais m'éveiller dans ton sein !

Comme deux rayons de l'aurore,
Comme deux soupirs confondus,
Nos deux âmes ne forment plus
Qu'une âme, et je soupire encore !

Alphonse de LAMARTINE

Tu me manques, mon amoureuse, je t’aime pour toujours.