Ma princesse d’Amour
Vingt et une semaines, si tu savais comme je t’aime
Cet après-midi, j’ai pédalé pendant trois heures et demi dans ta colline, après ma courte nuit, je suis fatigué mais je n’arrive pas à m’endormir.
Je suis passé m’asseoir près de tes cendres, que nous avons déposé là avec nos enfants il y a bientôt cinq mois, c’est un peu comme si je m’asseyais près de toi.
Ce soir, je regardais nos photos, et je tombe sur 2016, il y a presque trois ans, jour pour jour, tu nous photographiais, nos enfants et moi, au même endroit, tu avais même pris une photo de l’emplacement exact où nous avons dispersé tes cendres, je ne me souvenais pas du tout que cette photo existait. C’est très étrange de voir cette photo, comme si tu avais su à l’avance que c’est là que nous viendrions y déposer tes cendres.
Toutes ces questions sans réponse, la mort est un tel mystère, tout le monde cherche des réponses, beaucoup ont été dites et écrites, par des vivants.
Pour moi, ce qui est sûr c’est que personne ne sait rien, j’aurai peut-être des réponses après ma mort, ou pas, ça m’aide juste à avoir assez peur de la mort pour rester en vie, et espérer te retrouver.
Tu me manques, mon amoureuse, je t’aime pour toujours