Bonjour Stana,
Merci pour ton message sur mon fil.
Ton message me touche beaucoup.
J'ai lu une partie de ton fil et surtout tes messages les plus récents, La vie ne t'as pas épargnée, aussi merci à toi de venir partager ton vécu et surtout tes messages d'espoir d'un futur plus apaisé. Je suis admiratif de ta résilience et de la bienveillance qu'il y a en toi malgré les écueils sur ton chemin et les personnes malveillantes que tu as croisés, il faudrait  plus de belle personne comme toi Stana, vraiment. Il y en a sur ce forum, pour n'en citer qu'une, je pense à Quigan.
Merci encore Stana,
Amicalement Thierry.

  Merci pour ces paroles Cateyes, ça me touche beaucoup. Et ça me fait chaud au coeur de savoir que je t'ai un peu aidé  tu sais, je fais de mon mieux, tout simplement, j'essaie de me mettre à la place des autres; si mes témoignages peuvent faire un tant soit peu de bien à d'autres personnes, rien ne saurait me faire plus plaisir  et je suis bien d'accord avec toi: Quguan est une personne qui a beaucoup de coeur et d'empathie, et je sais que ses mots, son soutien font le plus grand bien-je suis bien placée pour le savoir^^

  Et merci à toi Qiguan  oui, je vois ce que tu veux dire pour les différents deuils. Ceux d'amis par exemple, sont en effet comme des parenthèses-ce qui ne veux pas dire qu'ils ne sont pas importants, l'amitié aussi peut être un sentiment trés fort-dans le deuil de nos bien-aimés. Pour ma part, j'ai tendance à me dire dans ces moments-là: "Décidément, je suis maudite! Toutes les personnes que j'aime meurent"  pas toutes, non, mais quand ça s'accumule, on peux avoir cette impression. Je comprends aussi que certains deuils, quels qu'ils soient,  se vivent rétrospectivement.

  Ces amitiés non seulement restent ègalement dans mon coeur, mais ces deux personnes étaient pour moi des exemples à de nombreux points de vue-ils avaient leurs défauts, bien sûr, mais leur mode de vie, de pensée et d'action m'ont moi-même aidée à trouver mon èquilibre, plus de sérénité en général, et quand je suis confrontée à un obstacle, ou à une épreuve, grande ou petite, je me pose cette question: "Que ferait Jean-Louis?" ou "Que ferait Marie-FRance?" Et ça m'aide 

Une des psy me disait le mental cherche toujours un support pour revenir au négatif une odeur n'importe quoi et il faut lutter pour revenir au positif qui lui n'est pas spontané

C'est bien que tu te sentes bien mieux à présent

  Oui c'est bien possible ce que tu dis là, Qiguan; je n'y avais pas encore pensé sous cet angle, mais j'avais plus ou moins remarqué que concernant telle ou telle période de ma vie-surtout celles qui ont été trés difficiles, et principalement les deuils-les pires souvenirs ont tendance à vouloir s'imposer, et je n'arrive pas toujours à les ècarter d'autorité tout de suite. Oui, ça m'arrive encore, ça dépend des périodes, mais je fais de mon mieux, la plupart du temps, pour les remplacer par de bons souvenirs. Quand je mez suis laissé aller, par exemple plusieurs jours, à rassasser les mauvaises expèriences, et à vouloir réécrire le passé dans ma tête, j'ai une prise de conscience, et je me promets de me surveiller pendant longtemps, de me concentrer sur le positif de chaque période de ma vie-et sur les petits plaisirs du présent  ça dure ce que ça dure...mais je sais que je me suis amèliorée ces dernières années. Cela dit, j'ai conscience qu'il y aura toujours des petits retours en arrière, mais je veux tout faire pour qu'ils soient de plus en plus rares. Peut-être qu'on n'a jamais finit de s'amèliorer 

  Oui, je te comprends poète endormie. Nous avons en effet suivi le même chemin, mais bien sûr, il y en a d'autres possibles. Certaines personnes en deuil ont besoin de rester dans les mêmes lieux, au milieu des souvenirs du défunt, voire même de son odeur, etc...d'autres ont au contraire besoin de changer complètement d'environnement, pour èchapper aux pires souvenirs. Ce qui ne veut pas dire que ces premières personnes se "complaisent" dans leur deuil, ou stagnent, comme disent certains; pas plus que les autres oublient leurs défunts en déménageant.  Toutes ces personnes suivent leurs besoins du moment-qui peuvent d'ailleurs èvoluer, à un moment ou à un autre-et elles ont raison  quand on ressens de besoin de revoir des lieux du passé, ou de vieux souvenirs-comme ça m'arrive maintenant^^-ou de démènager après être resté au milieu de souvenirs, elles ne doivent pas hésiter: ça fait aussi partie du processus, vécu différement-ou pas toujours dans le même odre, selon les personnes.
  Quelques pensées qui me sont venues; voilà