Encore un post, et j'en aurais finit avec cet intermède:
Même si nous savions que ça n'allait pas duré, nous avons toujours été convaincus, Gilles et moi, que nous étions destinés à vivre ce que nous avons vécu ensemble
nous devions en avoir besoin tous les deux, pour nous sentir vivre à nouveau après toutes ces épreuves
il me disait toujours: "Nous avons vécu exactement les mêmes choses, toi et moi. Je pense que c'est le destin qui a voulu qu'on se rapproche."
Il n'y avait pas que ces expèriences de deuils qui nous rapprochaient: sinon, ça aurait voulu dire que nous nous servions de béquille mutuellement, que ce n'était qu'une relation-pansement comme on dit. Je peux témoigner que ce n'est pas le cas: oui, ces expériences si douloureuses et simillaires nous avaient rapproché, nous nous comprenions, mais nous avions de nombreux autres points communs. Nous avions des idées, des goûts, des passions, et même une spiritualité en commun. A peu près le même mode de vie, aussi. Et c'est pour tout cela que nous nous sommes brièvement, mais sincèrement aimlés, ça je le sais
Lui aussi était plutôt mal jugé par les gens qui ne comprenaient pas son mode de vie ni son côté disons original (quand je dis que je tombe toujours amoureuse du même genre d'homme
) , mais peu importe, ça, on avait l'habitude^^et ce n'est pas pour rien qu'il apprèçiait Pierre, puis Jean-Philippe de leur vivant^^il avait des points commun avec eux,-physiquement, il ressemblait même beaucoup à Jean-Philippe surtout, mais ce n'est pas pour ça que je l'ai aimé; comme mes autres amours, je l'ai aimé pour lui, pour ce qu'il est, sans le confondre avec d'autres. Comme déja expliqué, j'ai un genre d'homme bien specifique, mais ils ne sont pas interchangeables. Chaque personne, chaque amour est unique et irremplaçable.
Gilles me disait toujours: "Je revis. C'est bon de savoir qu'on aime et qu'on est aimé." Et j'en pensait bien autant
Je l'aimais tant-presque autant que mes précédents amours-que si ça avait été possible, j'aurais accepté que nous refassions notre vie ensemble. Mais, les choses étant ce qu'elles sont, j'ai vécu cette relation au jour le jour. Comme un arc-en-ciel, furtif mais chatoyant, une parenthèse enchantée dans mon existence
ce sont les mots, les images qui me viennent, quand je repense, avec tendresse et reconnaissance, à cette période de ma vie.
Je n'ai pas pleuré quand la parenthèse s'est refermée, j'en èprouvé des regrets bien sûr Je garde ces beaux souvenirs en moi, comme un cadeau précieux qui a fait partie de mon chemin de vie.