Cateyes63 il y a sans doute beaucoup d'autres belles personnes mais elles n'ont pas l'envie ou la force ou autre de raconter les choses ici
Mais moi aussi je suis bien persuadée que les témoignages précis de Stana et de sa résilience décrite servent et serviront
Dans les multiples deuils d'ami.e.s proches depuis le décès de mon aimé j'ai aussi constaté pour moi qu'émotionnellement le chagrin constant se met comme entre parenthèse le temps de dépasser les chocs des deuils des ami.e.s (quelques heures en fait ou jours) et puis j'ai une poussée de chagrin du manque de mon aimé et les autres deuils s'estompent
C'est très curieux avec mes consultations psy j'avais été amenée à revenir sur le deuil de ma meilleure amie décédée accidentellement alors que j'étais enceinte de ma fille et où je me suis interdit le chagrin puis juste après je l'ai refoulé pendant la fin de vie et la première partie du deuil de mon père puis refoulé quand ma mère s’effondrait dans son processus de deuil puis refoulé encore pendant que mon conjoint commençait le long enchaînement des maladies graves
Et j'ai dû faire un effort pour m'autoriser à le laisser remonter pendant le deuil de Jean, je craignais d'être plus anéantie !
J'ai été éprouvée, secouée mais au bout de 3 à 4 mois j'ai retrouvé des forces morales bien sûr ce processus était accompagné par la thérapie hebdomadaire qui était là.
Au moment de la mort de notre chien ce fut très difficile douloureux je m'en suis ouverte ici, j'ai l'impression en fait de vivre, faire des projets, profiter de joies avec nos petites filles et de souffrir en même temps de tous ces deuils (incluant celui qui s'était ajouté avec la perte accidentelle, à nouveau de ma meilleur amie au quotidien (8 ans avant le décès de Jean) j'ai d'ailleurs dit ici que cette amie me manquait tant dans mon deuil ...
Les psys disent c'est ça la résilience avoir joies, projets etc malgré le chagrin.
Stana à bientôt