Je viens d'échanger longuement avec une amie, justement au sujet de nos limites, de notre impuissance face à certains événements de vie, tragiques ou non.
Ma culpabilité est nettement moindre, par rapport à ce matin.
Je pense à Bruno, toujours, mais de façon apaisée cet après-midi...
Notre amour est fort, bien plus fort que cette rupture.
Je veux ne garder que les bons souvenirs de l'homme magnifique qu'il a été la majeure partie de sa vie.
Pour lui d'abord, et pour mes enfants.
Je t'aime Bruno, je ne cesserai jamais de t'aimer. Tu as eu tort de croire que je te quittais.
Ta douleur a obscurci ton jugement. Si tu avais réfléchi de façon rationnelle, tu aurais compris.
J'ai toujours été sincère et honnête avec toi, et tu méritais de mourir autrement, dignement, et bien plus tard.
Tu m'as rendue heureuse, très heureuse, et tu m'as offert les plus beaux des cadeaux.
Je souffre énormément de t'avoir perdu, mais tu en valais la peine.
Je ne regrette que nos dernières semaines, mais elles ne gâcheront pas tout le reste.