C'est vrai que cette question revient , quoiqu'on fasse.
Ma réponse : Oui. ( Ce n'est que mon avis.)
Je pondère quand même : le désespoir et/ou le stress (amoureux ou pas) tuent : suicide, conduites suicidaires, somatisation, etc. Exemple : le syndrome du coeur brisé.
Le suicide a qq chose de particulier : il ne s'agit pas de mourir, mais de se tuer soi-même, et il faut d'autres paramètres en plus du désespoir, comme la réactivation de deuils anciens, de traumatismes, la haine de soi.
L'acte suicidaire est d'une violence, et donc d'une puissance inouïe.
J'ai lu ça qq part :
"La perte de l'objet d'amour sert parfois de déclencheur. La mort était déjà là. Le suicide était souvent programmé avant la rencontre.
La fin tragique n'est pas forcément le signe du grand amour.
Peut-être juste l'expression d'une fragilité soudain mise à vif."
J'essaye de me rentrer ça dans le crâne. J'ai du mal à lâcher cette foutue culpabilité, mais je sais que c'est pour éviter qq chose qui me fait encore plus mal : l'idée que mon amour lui a juste permis de vivre qq belles années.
Après tout, c'est déjà pas mal, en fait.