Je crois qu'il nous faut évidemment faire au gré de nos émotions. De toutes façons, personne n'attend de nous d'être les amuseurs de la soirée, alors... Mais n'est-il pas bénéfique aussi d'être en route pour la vie, de participer-comme on peut-à la réussite de ces journées. Un geste, un regard, simplement une présence. N'oublions pas que, si nous sommes à vie meurtris et incomplets-nous sommes encore aimés, alors ne nous privons pas des instants de bienveillance.
Tu parles Yohann de rester terré, oui, j'ai imaginé cela aussi -d'ailleurs je pratique le repli systématique et suis incollable en polars suédois depuis 3 mois-mais, un moment ou un autre, nous aurons envie d'ailleurs, de parler, de partager, bref... de vivre, même si aujourd'hui cela nous apparaît invraisemblable.
Pourquoi ne pas dédramatiser ces fêtes de fin d'année, nous nous mettons la pression nous mêmes, non? Les "joyeux Noêls" familiaux me désespèrent, mais je les ai aimés "avant" alors...
je vous souhaite un très bon samedi!
A très vite,
Caroline (en pyjama, toujours au café, lisant Indridasson, mes enfants sortant du lit... il va être 13 heures-oups! efficacité minimale!)